Abbaye Saint-Victor de Marseille


 L’abbaye Saint-Victor est l’un des monuments les plus importants de Provence et peut-être de France © Verlinden

 

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Abbaye Saint-Victor de Marseille à visiter


 

  • La basilique est lieu tout à fait exceptionnel par l’ancienneté et la richesse de son histoire et par la complexité de son architecture.
    1. C’est probablement, en France, le lieu où l’on mesure le mieux les différentes strates du temps.

 

Situation de l’abbaye Saint-Victor


 

  • Place Saint-Victor. 13007.
  • Le site est une ancienne carrière de pierres devenue une nécropole grecque, romaine, puis chrétienne.
  • Situé sur la rive sud du Lacydon – Le Vieux-Port.
  • Dans le quartier Saint-Victor.
  • Propriété de la Ville de Marseille.
  • Classement Monuments Historiques. Liste de 1840 et 1862.

 

Histoire de l’abbaye Saint-Victor


 

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© Verlinden.

 

  • 250. Les martyrs chrétiens Volusianus et Fortunatus sont persécutés sous l’empereur Dèce. Ils auraient été enterrés sur le site.
  • 290 ou 303304. Victor serait un officier légionnaire chrétien mis à mort et supplicié sur ordre de Maximien (co-empereur Auguste avec Dioclétien) pour avoir refusé de renier sa foi chrétienne.
  • v. 380430. Proculus est le second évêque de Marseille connu avec certitude après Oresius.
  • 416. Jean Cassien arrive à Marseille aux côtés de l’évêque Proculus après avoir vécu en Orient auprès des Pères du Désert.
    1. Jean Cassien fait ériger une basilique en l’honneur de saint Victor.
    2. Une partie de l’église primitive constitue une des cryptes de l’église actuelle.
    3. Jean Cassien crée alors un monastère d’hommes et le premier monastère de femmes à l’origine de l’Abbaye de Saint-Sauveur.
    4. La fondation du monastère Saint-Victor est presque contemporaine de celle de Saint-Honorat, à Cannes, sur l’île St-Honorat de Lérins (v.410).
    5. Cannes et Marseille deviennent les deux phares de la chrétienté en Occident.
    6. De nombreux pèlerins viennent visiter Saint-Victor qui est en relation avec les plus grands esprits tels que saint Augustin.
    7. En Provence, les moines marseillais étendent leur influence vers la vallée de l’Huveaune et la Sainte-Baume où la trace de Marie-Madeleine est vivante.
  • Fin 5e s. Une basilique paléochrétienne est édifiée sur une nécropole romaine et une carrière grecque.
  • 5e s. Quand les hordes barbares déferlent sur l’Empire romain, Marseille et la Provence traversent le siècle presque indemnes.
    1. De grands prélats et saints laissent alors leur nom : Cannat, Eucher de Lyon, Graecus, Honorat, Venerius, Veran…
  • La Provence est ensuite partagée entre le royaume d’Austrasie qui intègre les diocèses d’Aix et Marseille tandis qu’Arles est sous le pouvoir du royaume de Bourgogne.
  • 810972. L’insécurité grandit et Marseille subit les ravages des incursions musulmanes : saccages, massacres…
    1. Le monastère est presque totalement détruit par les sarrasins.
  • Fin du 10e s. Les Sarrasins sont définitivement battus par le comte Guillaume, fils de de Boson le libérateur de la Provence.
    1. Une longue période de Paix et de prospérité commence pour tous.
    2. L’abbaye Saint-Victor joue un rôle majeur dans la reconstruction.
    3. La vie monastique renaît à Marseille à l’initiative de l’abbé bénédictin Wilfred qui soumet l’abbaye à la règle de saint Benoît.
    4. Physiquement, l’abbaye se pare de bâtiments qui lui donnent à peu près l’allure qu’elle a aujourd’hui.
    5. Les travaux sont dus au moine catalan Ysarn (1020) qui fait construire l’église haute par laquelle on accède aujourd’hui au sanctuaire.
  • 12e s.13e s. Glazinis remanie l’église.
  • 14e s. Le pape Urbain V, ancien abbé de Saint-Victor sous le nom de Guillaume de Grimoard, fait fortifier l’abbaye afin de mieux résister aux attaques de la Guerre de Cent Ans.
  • La fin du Moyen-Âge et les nominations de « cadets de familles » sonnent le temps du déclin pour l’abbaye.
  • Louis XV fait transformer l’abbaye en Collégiale.
  • Après 1789. Les Révolutionnaires français endommagent très largement Saint-Victor, laissant un champ de ruines de ce qui a été un phare du Christianisme depuis le 5e s.
    1. Les bâtiments sont démolis et tous les biens sont vendus.
    2. L’église devient paroissiale.
  • 19e s. La ferveur des fidèles re-sacralise les lieux qui sont rénovés.
    1. Des reliques sont apportées, les bâtiments sont rénovés.
    2. 1822. Les cryptes sont ouvertes au culte.
    3. 1835. Prosper Mérimée prête un grand intérêt aux cryptes lors de son passage à Marseille.
    4. 1862. L’ensemble de l’édifice est Classé aux Monuments Historiques.
    5. Un considérable travail de fouilles est engagé notamment par F. Benoît et G. Demians d’Archambaud et poursuivi par M. Fixot.
  • 1936. L’église est élevée au rang de Basilique mineure.
  • 1965. Création de l’association des « Amis de Saint-Victor« .
    1. L’association fait un travail considérable de remise en état, de valorisation et d’entretien du site.
    2. 1966. Gaston Defferre, maire de Marseille, fait replacer dans les cryptes les sarcophages et inscriptions conservés au musée.
    3. A la fin des années 1960, l’association organise notamment un Festival de Musique qui révèle au grand public le clarinettiste aixois Jean-Christian Michel.
  • Le travail de restauration conduit avec soin par les associations, les mécènes, les collectivités territoriales et l’Etat avec les Monuments Historiques aboutit au « miracle » que nous pouvons visiter aujourd’hui.

 

Visite de l’abbaye Saint-Victor


 

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Portail actuel surmonté du bas-relief de saint Victor © Verlinden.

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Portail© Verlinden.

 

Les extérieurs de la basilique
  • Le site.
  • La tour Isarn ou Ysarn.
    1. Sur les murs, sont visibles les différentes époques de la construction.
    2. Fondation sur la chapelle Saint André, dans la crypte actuelle.
    3. Au niveau de la rue, base du 12e s. avec les traces d’un ancien faîtage.
    4. Partie supérieure construite entre le 13e s. et le 14e s.
  • Le portail.

 

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Chevet fortifié de l’église © Verlinden.

 

  • Le chevet de l’église.
  • La chapelle du Saint-Sacrement  et le logis abbatial.
  • Des éléments disparus de la partie sud.
    1. Le dortoir ou « dormidou »
    2. La salle capitulaire.
    3. Le cloître.

 

La chapelle Saint-Mauront
  • 13e s. La chapelle est découpée dans la roche.
  • Sarcophage dit « de saint Mauront ».
    1. Daté du 2e s. destiné initialement à une païenne.
  • Sarcophage dit « de saint Marurice ».
  • Sarcophage dit « des compagnons de saint Maurice ».
  • Sarcophage dit « de quatre du nombre des sept Dormants ».

 

La chapelle Saint-André
  • La complexité du lieu nous fait perdre de vue que cette chapelle constituait l’entrée du premier établissement paléochrétien.
    1. L’entrée se faisait ainsi depuis le port, quelques mètres à peine au-dessus du niveau de l’eau.
  • v. 1000. Création d’un porche roman.
  • Inscription funéraire de l’évêque Lazarus.
  • Reliques d’une croix de Saint-André.

 

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Travée des cryptes. A voir, les deux enfeus sur la gauche. Enfeus  de sainte-Ursule et d’Eusebia. Au fond, la chapelle N.-D. de Confession © Verlinden.

 

Les travées des cryptes
  • Passage entre la chapelle Saint-André et Notre-Dame-de-Confession.
  • Des enfeus sont pratiqués dans le mur côté est.
    1. Enfeu de Hugues de Glazinis.
    2. Enfeu du sarcophage dit « des compagnes de sainte Ursule« .
    3. Enfeu de la religieuse Eusebia.

 

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Vierge Noire très ancienne. Patronne des fêtes de la Chandeleur, le 2 février © Verlinden.

 

La chapelle Notre-Dame-de-Confession
  • La chapelle constituait un avant-corps du sanctuaire primitif.
  • La chapelle conduisait à la basilique du martyr Victor.
  • Statue de la Vierge Noire.
    1. Son origine n’est pas connue mais son ancienneté est certaine.
    2. La statue est associée au Pèlerinage de la fête de la Chandeleur, le 2 février.
  • Le sarcophage à scène de Résurrection dit « des saints Chrysantee et Dante« .
  • Sarcophage dit « de Cassien » qui est remployé comme autel.
  • Chapelle Saint-Blaise.

 

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Sanctuaire de la basilique du 5e s. © Verlinden.

 

Le sanctuaire de la basilique du 5e s.
  • Un escalier occupe l’emplacement de l’une des deux tribunes latérale du sanctuaire primitif.
  • Une niche monumentale servant aujourd’hui de brûloir de cierges était au Moyen-Âge la chapelle des saints Hermès et Adrien.
  • Des colonnes de cet espace ont été supprimées à l’initiative de Charles Delacroix – 1er préfet des Bouches-du-Rhône- afin de servir à embellir des places de Marseille.
    1. Colonne de la fontaine d’Homère.
    2. Colonne du Dévouement du square de la rue de la Bibliothèque.
    3. Colonne du musée Borély, puis de la place Saint-Victor.

 

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Chapelle Saint-LazareSarcophage des « Saints-Innoccents ». Bas relief de Marie-Madeleine © Verlinden.

 

La chapelle Saint-Lazare
  • Antique chambre funéraire qui a été agrandie plusieurs fois.
  • A voir le chapiteau de droite (11e s.). avec le visage barbu supposé être Lazare.
  • Bas-relief baroque évoquant le séjour de Marie-Madeleine en ce lieu.
  • Sarcophage dit « des saints Innocents ».

 

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13e s. Chapelle Saint-Isarn, un décor peint qui donne une idée de l’univers chromatique médiéval © Verlinden.

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Dalle funéraire de l’abbé Isarn © Verlinden.

 

La chapelle Saint-Isarn
  • Les grandes figures de l’abbaye à l’époque médiévale y sont honorées.
  • Dalle funéraire de l’abbé Isarn.

 

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Couvercle de sarcophage portant l’épitaphe de « noble Eugénie ». Couvercle antique en bâtière orné de deux acrotères d’angle en forme de têtes humaines.

Remployé dans l’antiquité tardive. Eloge en 7 couples de vers. © Verlinden.

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Sarcophage de la remise de la Loi  par le Christ. « Traditio Legis« , dans la nef. © Verlinden.

 

L’ancienne sacristie des Cryptes
  • Cette grande salle probablement aménagée au 17e s. était une cave profane dépendant du logis abbatial.
  • La pièce se présente comme un musée lapidaire dont les principaux objets mobiliers sont :
    1. L’inscription funéraire de Volusianus et Fortunatus. 2e s. ou 3e s.
    2. Le fragment de la partie antérieure d’un couvercle de sarcophage.
    3. Le sarcophage d’Anastasis.
    4. Le sarcophage du Christ dans une Gloire.
    5. Le sarcophage allégorique.
    6. Le couvercle de sarcophage portant l’épitaphe de la « noble Eugénie« .
    7. Deux chapiteaux en pierre de la Couronne.
    8. Deux fûts de colonnes antiques.
    9. La statue de saint Elzéar de Sabran

 

L’église abbatiale


 

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Ensemble fortifié. A droite, la massive tour Isarn © Verlinden.

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5e s. Remarquable autel paléochrétien. Le chrisme est entouré de 12 colombes © Verlinden.

 

Changement d’orientation des 2 églises
  • L’édifice paléochrétien était construit sur l’axe nord/sud u port.
  • L’abside de l’église gothique est bâtie à l’est, suivant les usages liturgiques du Moyen-Age.

 

La chapelle du saint-Sacrement
  • 14e s. Salle rajoutée dans l’angle du mur latéral de l’église et de la Tour d’Isarn.
  • Remarquable autel paléochrétien.
    1. 5e s.
    2. Marbre blanc de grandes dimensions.
    3. A noter le chrisme avec l’Alpha et l’Oméga.
    4. 12 colombes.
    5. Inscription grecque.

 

Le collatéral gauche (nord)
  • L’entrée actuelle de l’église se fait dans la « Tour d’Isarn« .
  • A l’origine, cette partie était une chapelle funéraire uniquement ouverte à l’intérieur vers l’église.
  • v. 1620. A l’extérieur, sur la rue, un bas-relief représente saint Victor terrassant un dragon.
  • Fin 4e s. Sarcophage à décor de croix et de strigiles.

 

Le collatéral droit (sud)
  • Base romane.
  • Option gothique prise avec l’achèvement du cloître.
  • Tapisserie de l’Apocalypse.
    1. Tissée en 1975 d’après un carton de Simone Lorimy-Delarozière (1905 – 1987).
  • Sarcophage de la Remise de la Loi par le Christ.
    1. Fin 5e s. ou début du 6e s.

 

La nef centrale
  • Rare forme provençale du 1er art gothique à l’époque romane.
  • Orgue actuel.
    1. 1839. Réalisation du facteur lyonnais Zeiger.
    2. 1875 et 1886. Transformation par le Marseillais Mader.
    3. Fin 20e s. Restauration par les facteurs Dunand et Quoirin.
    4. Nombreux concerts organisés par les Amis de Saint-Victor.
  • Vitraux.
    1. 3 vitraux de la façade réalisés en 1955 par Max Ingrand (1908 – 1969).

 

Le transept
  •  La forme saillante du transept le distingue dans l’architecture romane.
  • Armoire à reliques.
  • Tableau de La Vierge Enceinte rendant Grâce dans l’atelier de Nazareth, attribué à Michel Serre, né à Tarragone en 1658 – mort à Marseille en 1733.
  • Tableau de Saint Joseph et l’Enfant Jésus de Dominique Papety, né à Marseille en 1815 et mort du choléra en 1849, à l’âge de 34 ans.  Prix de Rome.

 

L’abside
  •  14e s. Remplacement de l’abside romane par l’abside actuelle à trois pans.
    1. 1363. Les travaux sont engagés après l’élection de l’abbé de Saint-Victor, Guillaume de Grimoard, comme pape en Avignon sous le nom d’Urbain V.
  •  Tombeau du pape Urbain V.
    1. Le gisant présent actuellement dans l’église est le moulage du cénotaphe du pape en Avignon, placé en cet endroit en 1980.
    2. Maître-autel avec ses insignes basilicaux.
      1. Réalisé en 19651966 par Jean Bernard (1908 – 1994).

 

Célébrités liées à l’abbaye Saint-Victor


 

  • Cassien (Jean).
    1. Moine à Bethléem, à Constantinople puis en Egypte où il s’initie au cénobitisme (moine vivant en communauté)..
    2. 416. Jean Cassien arrive à Marseille aux côtés de l’évêque Proculus après avoir vécu en Orient auprès des Pères du Désert.
    3. Il fait ériger une basilique en l’honneur de saint Victor.
    4. Une partie de l’église primitive constitue une des cryptes de l’église actuelle.
    5. Jean Cassien crée alors un monastère d’hommes qui devient un modèle pour toute la chrétienté occidentale.
    6. Jean Cassien est également à l’origine du premier monastère de femmes qui deviendra lAbbaye de Saint-Sauveur.
    7. 419423. Devançant saint Benoît, Cassien rédige ses Institutions cénobitiques, bases de la vie en commune des moines.
    8. Jean Cassien fait construire un premier escalier d’accès à la grotte de Marie-Madeleine à la Sainte-Baume ce qui démontre l’importance de ce culte en ce lieu dès le 5e s. faisant taire les mauvaises rumeurs colportées ça et là sur la légitimité de ce culte au 13e s
  • Isarn.
  • Maximien.
    1. Marcus Aurelius Valerius Maximianus Herculius, est communément appelé Maximien Hercule.
    2. 285. Juillet. Il est nommé César (empereur romain adjoint) aux côtés de Dioclétien.
    3. 285. Il réprime les Bagaudes, rébellions en Gaule.
    4. 286 . 1er avril 305. 1er mai.  Il est nommé Auguste (Co-empereur avec Dioclétien).
    5. En dépit de la tolérance de Constance Chlore (père de Constantin et César) à l’égard des chrétiens, Maximien conduit ici et là des répressions avec martyrs, ce qui est vraisemblablement le cas à Marseille avec saint Victor.
    6. 310.  Maximien se révolte contre l’empereur Constantin, son gendre qui l’avait accueilli avec bienveillance à Arles, pendant que l’empereur est en campagne contre les Francs. Il tente de s’enfermer dans Marseille mais des Marseillais le livrent et il finira par se pendre sur ordre de Constantin.
  • Michel (Jean-Christian). Naissance en 1938. Docteur en Médecine.
    1. Musicien. Compositeur.
    2. Discographie très importante depuis 1967.
    3. Jean-Christian Michel multiplie les concerts pour des œuvres caritatives.
      1. Sa contribution en faveur de l’Abbaye Saint-Victor est majeure.
    4. 1974. Le pape Paul VI lui adresse deux lettres de félicitations. L’une est accompagnée de la médaille d’argent du Saint Père.
  • Proculus. v. 380430. Il est le second évêque de Marseille connu avec certitude après Oresius.
    1. Proculus laisse la réputation d’un évêque énergique et ambitieux.
    2. Il sait s’entourer d’hommes forts comme Jean Cassien.
    3. Proculus est à l’origine de deux fondations déterminantes pour Marseille et le Christianisme :  l’abbaye Saint-Victor de Marseille et la première cathédrale de Marseille.
    4. 398.  Le concile de Turin fait une exception au principe du concile de Nicée (325) qui prévoyait un évêque métropolitain (sorte d’archevêque) à Vienne et à Aix-en-Provence.
      1. Le concile de Turin reconnaît Proculus comme métropolitain pour la Narbonnaise seconde alors que l’évêché de Marseille ne fait pas partie de cette province.
      2. Aix-en-Provence, Apt, Gap, Fréjus et Antibes deviennent ainsi ses suffragants.
    5. Une rivalité oppose Proculus à l’évêque d’Arles, Patrocle, à propos de deux évêchés créés par Proculus à Saint-Jean-de-Garguier près de Gémenos et à Ceyreste près de La Ciotat.
    6. Le pape Zosime intervient en faveur de Patrocle par lettre du , sans que Proculus ne se soumette. En fait Proculus ne reconnaît ni l’autorité d’Arles, ni celle de Vienne.
  • Urbain V. Grizac (Lozère), 1310Avignon, 1370.
    1. Ancien abbé de Saint-Victor sous le nom de Guillaume de Grimoard.
    2. Pape Urbain V. 6ème pape d’Avignon.
  • Victor.
    1. Victor serait un officier chrétien de l’armée romaine.
    2. v. 290 ou 304305. Persécution vraisemblablement organisée sous l’autorité de Maximien.
    3. Il aurait été condamné à être broyé entre deux meules, ce qui en fait le saint patron des meuniers.
    4. La date, les circonstances de la mort et le nom de Victor présentent d’étranges similarité avec le martyr de saint Vincent de Valence en Espagne.
  • Volusianus et Fortunatus.
    1. Une inscription est dédiée à Volusianus et Fortunatus qui ont subi la violence du feu. Le texte se termine par une invocation et le dessin d’une ancre (symbole des premiers chrétiens).
    2.  Les faits feraient référence à une persécution à Smyrne en la sixième année de l’Empire de Marc-Aurèle (161180).
    3. Sous Marc-Aurèle, plusieurs persécutions sont connues.
      1. 167. A Rome, Justin le Philosophe est une victime connue.
      2. 177, à Lyon. La persécution coûte la vie à l’évêque Pothin, à Blandine et à leurs compagnons dans des conditions dramatiques.
  • Wilfred ou Guifred (10051020). Abbé de Saint-Victor.

 

Réseau de l’abbaye Saint-Victor en Provence


 

 

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