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Motos et Motocyclettes Françaises 1900–1950
- Ce premier demi-siècle est marqué par le rôle de premier plan tenu par les Français dans l’industrie de la Moto.
- Des entreprises inventives et pionnières.
- Des Motocyclettes et Motos qui écrivent l’histoire des Motos.
- Sur ce demi-siècle, la France connaît près de 2 000 constructeurs, à la fin de la période, il ne reste plus qu’une poignée de survivants… Seuls, les 33 principaux sont détaillés ici.
Les Précurseurs avant 1900
© VP13
- 1897. Werner.
- 2 frères russes, Michel et Henri Werner, construisent l’engin Motocyclette, marque qu’il déposent.
- Le moteur est placé au-dessus de la roue avant. Il est incliné ce qui favorise la conduite.
- Madame Werner a été photographiée sur se Motocyclette.
- 1898. La Werner remporte une course de véhicules à pétrole.
- 1899. Publicité dans « L’année automobile« .
- Ce « Vélosolex« avant la date a un monocylindre 4 temps à soupapes d’admission automatique.
- 1903. Werner innove encore en ayant l’idée de placer un moteur à la place du pédalier.
- 1914–1918. L’entreprise disparaît pendant la Grande Guerre.
- 2 frères russes, Michel et Henri Werner, construisent l’engin Motocyclette, marque qu’il déposent.
Les Pionniers 1900–1914
Les Défis
- La bicyclette existe depuis le Directoire.
- Le moteur existe depuis peu.
- Les pionniers veulent rapprocher Vélo et Moteur.
- La question de base qui se pose alors est de savoir où positionner le moteur.
- Sur la roue avant ou sur la roue arrière ?
- Devant ou derrière le pédalier ?
- Sur le côté de la roue arrière ?
- Dans une remorque ?
- Les routes sont en mauvais état pour ce type de véhicule :
- Poussière en été.
- Boue en automne, en hiver et par temps de pluie.
- Multiples cassis et nids de poule…
- Les cadres ne résistent pas aux chocs de la route.
- Il faut emporter des rayons, des bandages pneumatiques, de l’huile…. Les crevaisons sont nombreuses.
- Les courroies se détendent et cassent…
- Les batteries sont enfermées dans un compartiment dont les parois se corrodent.
- Les circuits (Fontainebleau, Le Mans, Melun) fixent un cadre mais il est loin d’être parfait…
- Les détracteurs sont nombreux contre les fumées, les bruits, la vitesse…
- La question de base qui se pose alors est de savoir où positionner le moteur.
Précurseurs : l’avant-garde
- 1901. Clément. Monocylindre 4 temps semi-culbuté.
- Ancien Compagnon du tour de France.
- Fabricant de vélocipèdes puis de pneumatiques, il crée la société Dunlop France.
- Il commence par fabrique des tricycles et quadricycles.
- 1901. Il crée un petit moteur à pétrole qui peut se fixer à n’importe quel cadre de bicyclette, il ne pèse que 7 kgs.
- L’un de ses moteurs équipera la première moto Norton.
Werner 1903 © fouaustral2 – Flickr.com
- 1903. Les frères Werner ont l’idée de positionner le moteur à la place du pédalier qu’il présente lors d’un Salon.
- 1904. Peugeot.
-
- v 1840. La fortune des Peugeot se construit sur la mode la crinoline et par le remplacement des fanons de baleine par des montures métalliques de parapluies par des montures métalliques qui conservent le nom de fanons.
- 1898. Peugeot est déjà connu pour ses cycles avant de lancer sa première motocyclette.
- L’outillage moderne de l’entreprise dans son usine de Valentigney est un atout. est un atout
- 1904. Peugeot présente la Peugeot 2 1/2 hp avec l’identité PF pour Peugeot Frères. Capable d’atteindre 60 km/h, la motocyclette Peugeot est un succès.
- Vitesse 60 km/h. Démarrage par pédalier. Pneumatiques à talons de 55 mm de diamètre. Frein arrière sur jante et poulie-jante.
-
- 1905. Austral.
- Associé à la mode du 3 roues (tricars) qui est apparemment plus stable que le 2 roues.
- Des tricars Contal tentent de relier Pékin à Paris.
- 1905. L’Auto organise un concours de tricars sur 100 km. Sous un véritable déluge, le vainqueur pilote une Austral et réussit à couvrir la distance en 5 h, on ne parle pas du passager…
- Austral se distingue en créant 2 types de tricars.
- Pour le tourisme, ils attirent l’attention de la presse et du public mais à l’usage la formule ne tient pas (en cas de choc ou simplement de mauvais temps…).
- Pour les livraisons, ils auront un bel avenir, jusqu’aux années 1950.
- 1907. René Gillet.
- 1895. René Gillet commence à produire des motos.
- 1903. Il commercialise des motos à moteurs en V.
- 1907. René Gillet commercialise une moto à 2 places tout à fait remarquable.
- Le premier, il a surbaissé le cadre de ses motos faisant quitter la position du cycliste aux motocyclistes.
- René Gillet est un remarquable ingénieur:
- Ses motos sont adaptées à des side-cars et à d’autres remorques.
- Son moteur sert de base à 50 années d’activités à son entreprise.
- Il invente le tandem à moteur.
- Ses motos sont dotées
- D’un frein arrière à sangle dit frein Noël.
- De commandes d’avance et de lève soupapes par poignée tournante.
- Graissage par pompe à main sur le réservoir…
- 1909. Griffon.
- Il invente la « motocyclette légère » qui correspond à un vélomoteur.
- Il crée un système « démultiplicateur » avec un villebrequin entraînant un démultiplicateur qui entraîne à son tour la courroie.
- L’écurie Griffon remporte des courses et bat des records.
- La première femme pilote d’usine (Madame Jolivet) apparaît chez Griffon.
- Autre innovation : une moto de course de 5 HP apparaît dans le catalogue de la marque.
- 1910. Alcyon.
- 1902. Edmond Gentil crée à Neuilly-sur-Scène l’entreprise Alcyon qui porte le nom de l’oiseau mythologique symbole de légèreté et d’endurance.
- Ses motos rivalisent avec les Peugeot et les motos anglaises dans les compétitions sportives.
- 1902. Edmond Gentil crée à Neuilly-sur-Scène l’entreprise Alcyon qui porte le nom de l’oiseau mythologique symbole de légèreté et d’endurance.
- 1910. Rochet.
- 1900. L’entreprise est primée à l‘Exposition Universelle pour la bonne tenue de ses motos.
- 1906. Invention de de la chaîne sous carter étanche travaillant dans un bain d’huile et moteur muni d’un système de refroidissement liquide.
- 1912. Terrot.
- 1907. Première Terrot équipée d’un moteur Zedel.
- 1912. Ces motocyclettes sont parmi les plus connues de l’avant-guerre 14–18.qui sont réputées pour leur changement de vitesse.
- Une Terrot, pilotée par Bange, remporte le 1er Grand Prix de France du MCF. Elle est pilotée par Bange.
Peugeot « Paris-Nice » 1914 © Perico 001 / Flickr.com
- 1913. Peugeot.
- 1910–1913. Peugeot s’affirme très vite comme le grand constructeur de motos de l’avant-guerre 14–18.
- Le soin donné à la production est exceptionnel.
- Les engins sont essayés sur le route dès la sortie de l’usine.
- La bicylindre Peugeot , modèle de référence, est surnommée Type Paris-Nice.
- Les usines de Peugeot fabriqueront 10 000 moteurs et 6 000 000 d’obus de toutes tailles pour la Grande Guerre de 14–18.
- 1910–1913. Peugeot s’affirme très vite comme le grand constructeur de motos de l’avant-guerre 14–18.
- 1914. Clément.
- 1913. Greame Fenton et son Autocyclette Clément font la Une du N°3 de Moto-Revue… après avoir remporté le Grand Prix de l’ACF sur le Circuit de Picardie.
- 1913. La semaine suivante, un autre anglais Woodhouse remporte le Coupe Internationale des Motocyclettes sur le Circuit du Mans.
- Les Anglais ayant alors la réputation de produire les meilleures motos du Monde choisissent les engins français de Clément…
- A la veille de la Guerre Mondiale, Clément se distingue par ses side-cars.
L’Age d’Or 1918–1929
- La Guerre à mis en avant les atouts des motocyclettes, légères et maniables.
- Le retour de la Paix se caractérise par de nombreuses motos anglaises et américaines (BSA, Indian, Harley, Triumph), surplus des armées, qui nuisent à l’industrie motocycliste française.
- 6 grands constructeurs français se distinguent:
- Gnôme-Rhône / Monet-Goyon / Motobécane / Peugeot / René Gillet / Terrot.
© Cédric Janodet / Flickr.com.
- 1919. René Gillet.
- La remarquable 2 cyl. en V de 1903 se mue en une 750 cm3 à boîte 3 vitesses, dotée d’une fourche de type Castle qui remporte de nombreux marchés : Armée, Pompiers, Préfecture de Police… administrations étrangères et bien sûr civils français… en font un succès.
- 1920. Gratieux.
- 1914–1918. Pendant la Guerre, l’entreprise fournit l’aviation en divers équipements.
- 1920. La Paix revenue, comme André Citroën, Gratieux possède un outillage et il dirige des équipes de mécaniciens de talent qui lui permettent de créer une motocyclette monocylindre deux temps de 250 cm3 de cylindrée… mais l’aventure se termine à la fin de 1920 faute de communication..
- 1921. Soyer.
- Après avoir eu des activités dans le spectacle (impresario de Védrines notamment), monsieur Soyer sort une 250 2 T à la finition soignée.
- Plus tard, la firme acquiert de la renommée avec ses 500 et surtout 350 monocylindres à arbre-à-cames-en-tête.
Très élégante ABC 1921 © loudpop / Flickr.com
- 1921. ABC.
- L’ABC incarne une sorte de perfection créée en Angleterre par Granville Bradshaw. Très en avance sur son temps, très sophistiquée… mais trop chère à produire. L’entreprise cessera vite son activité. Gnôme et Rhône prendra le relais à partir de 1930 avec sa gamme de motos à moteurs bicylindres à plat V-2, CV 2, X et AX 2.
Publicité Ultima dans la Revue Motocycliste en 1925.
- 1923. Ultima.
- 1908. Ultima est une Maison créée à Lyon par E. Billion.
- 1920. Première moto entièrement construite dans les ateliers de Lyon.
- Ce constructeur de Moto est très exceptionnel : les autres sont des « assembleurs » de pièces qu’ils achètent, lui fabrique tout : roues, guidon, garde-boue… Il construit également les side-car pour ses motos.
- 1922. Ultima n’a pas comme objectif principal la compétition mais certaines de ses machines s’illustrent dans des courses.
- Les Ultima de course sont pilotées par Dovel et Zind qui remporte le 1er Bol d’Or en 1922 sur le circuit de Vaujours, il est associé à Eugène Mauve.
- L‘Ultima 1923 est le produit phare de la Maison lyonnaise.
- Monocylindre 4 temps à soupapes latérales. 400 cm3. Démarrage par kick-starter. Vitesse 70 km/h.
Monet Goyon GZ © VP13 et GZO 1936 250 cc © Michel67 / Flickr.com
- 1924. Monet-Goyon.
- L’entreprise mâconnaise conçoit une moto pour les non-sportifs, notamment les hommes d’affaires, les médecins et infirmières, les femmes faisant leurs courses, les ecclésiastiques…
- L’Automouche reste en vente jusqu’à la fin des années 30 (début de la Guerre Mondiale).
Motobécane MBZ T4 1924 175 cc © Michel57/Flickr.com
- 1924. Motobécane.
- Après le prototype de 1922, la Motobécane Type A est mise en production en 1924.
- Immense succès commercial : 150 000 exemplaires vendus de 1924 à 1929.
- La publicité dit « Il suffit de savoir monter à bicyclette pour conduire la Motobécane« .
- Vitesse. 50 km/h. Monocylindre 2 temps. 175 cm3. Démarrage par pédalier.
- 1925. Monet & Goyon.
© Laurent / Flickr.com
- 1926. Harlette.
- Cette moto est la copie en réduction de la Harley-Davidson de la Grande Guerre.
- 1925. Les établissements Goode et Cie construisent la Harlette.
- Moteur monocylindre 2 temps.
- Vitesse 64 km/h.
© Cédric Janodet / Flickr.com
- 1926. Jean Thomann.
- 1920. Albert Fauvarque crée sa fabrique de cycles à Montreuil et lui donne le nom de son chef d’atelier Jean Thomann.
- L’emblème de la marque est un gorille rouge.
- Les supporters de l’écurie désignent les coureurs comme les diables rouges.
- Monocylindre 2 temps.
- 175 cm3.
- Vitesse : 70 km/h.
- 1927. Claude Delage.
- La moto est pensée et réalisée par le champion Léon Batifort, vainqueur du Bol d’Or 1920 en 175 cm3 et plusieurs fois Médaille d’Or de Paris-Nice et Paris-les-Pyrénées.
- Monocylindre 2 temps.
- Vitesse 70 km/h.
- Les ventes sont très décevantes faute de capitaux, de publicité…
© Jans Graupner / FlickR.com
- 1927. De Rovin.
- 1920. Raoul Pegulu crée Rovin.
- 1923. L’entreprise se concentre sur les petits véhicules, les petites cylindrées : 100, 125 et 175 cm3.
- 1925. Présentation du modèle Type C3.
- 1927. Type 3.
- Monocylindre 2 temps.
- Vitesse. 75 km/h.
DFR 24 © Christophe Trouillard / Flickr.com
- 1928. DFR. Type Compétition.
- 1921. Création de l’entreprise par F. Desert et Pierre de Font Réaulx qui réalisent le première moto à compresseur. Leur objectif est de fabriquer leur propre moteur.
- Création de la 350 cm3 à soupape en tête qui remporte 3 Tours de France (1922, 1923, 1924) dans la catégorie 350. Ils remportent les 4 premières places au Bol d’Or (1923, 1924, 1925).
- 1928. Version améliorée. Vitesse 120 km/h.
- 1921. Création de l’entreprise par F. Desert et Pierre de Font Réaulx qui réalisent le première moto à compresseur. Leur objectif est de fabriquer leur propre moteur.
© Kelmia Photographie / Flickr.com.
- 1928. Motoconfort.
- L’image de Motobécane est liée à la 175 cm3 à courroie aussi Bardin et Benoit décident-ils de créer une nouvelle marque Motoconfort pour une moto plus puissante.
- La Motoconfort 1928 est une monocylindre en ligne de 308 cm3. Vitesse de 80 km/h.
© Baffalie / Flickr.com
- 1928. New-Motorcycle.
- Georges Roy a pour objectif de rapprocher sa moto d’une voiture.
- A l’époque du Charleston, il lui donne un nom anglo-saxon.
- L’un de ses objectifs est de produire une moto propre qui ne salira pas son pilote.
- Une grande tôle d’acier est galbée et rivetée enfermant le moteur et les organes mécaniques.
- 1923. La moto est née.
- 1925. La moto est commercialisée.
- Le modèle est nommé 1928.
- Sans service commercial, le projet ne va pas loin..
- 350 cm3.
- Vitesse. 100 km/h.
- Georges Roy a pour objectif de rapprocher sa moto d’une voiture.
- 1929. Clément.
- Clément produit des moteurs de motos depuis 1901.
- A l’époque des nids de poules sur les routes, Clément se distingue avec une motocyclette bien suspendue : suspension arrière de type Cantilever qui lui vaut le surnom de Berceuse.
- Des grands champions s’illustrent avec cette moto : Andreino, vainqueur du Bol d’Or et Madame Stewart, jeune anglaise fortunée.
- Monocylindre JAP 4 temps à soupapes en tête.
- 500 cm3.
- Archer à 3 rapports.
- Freins avant et arrière à tambour.
- Vitesse 130 km/h.
© Mike Rickets / Flickr.com
- 1929. Gnome Rhône. D4.
- La moto produite à partir de 1929 rivalisent avec les meilleures motos d’Outre-Manche.
- Les 2 pilotes officiels Naas et Bernard, remportent toutes les épreuves classiques : Paris-Les Pyrénées-Paris, Paris-Nice, Les 6 Jours d’Hiver, le Tour de France, Roubaix-Paris-Roubaix et bien d’autres.
- Monocylindre 4 temps à soupapes en tête. 488 cm3.
- Vitesse 140 km/h.
© Baffalie / Flickr.com
- 1929. Peugeot P 107.
- La plus connue des Peugeot de l’entre-deux guerres.
- 1932. Miss Fowley remporte le Tour de France.
- Monocylindre 4 temps à soupapes latérales.
- 350 cm3.
- Boîte de vitesse dans le bloc moteur à 3 rapports.
- Freins avant et arrière à tambours.
- Vitesse. 90 km/h.
Années 30
- Les Motos Françaises sont à un très haut niveau.
Les Motos
1929 © Robert Knight / Pixabay.com
© CycleTsara / Flickr.com
- 1930. Dollar.
- Moto la plus populaire de 1930.
- Fabriquée à Joinville-le-Pont par les établissements Delachenal.
- Châssis-Poutre en acier forgé et traité, indéformable, très robuste mais très lourd.
- Moteur Chaise.
- Leur « bruit de crécelle » était réputé.
- Monocylindre 4 temps. 350 cm3.
- Vitesse 110 km/h.
A noter, la peinture craquelée © Michel 67 / Flickr.com
- 1930. Majestic.
- Ces machines sont particulièrement originales :
- Réalisation à partir d’une grande tôle formée faisant office de cadre.
- Surnommée « La Reine du Confort« .
- Leur créateur Georges Roy vient de l’industrie textile où il repart après son détour dans les motos.
- Monocylindre 4 temps à arbre à cames en tête.
- 500 cm3.
- Vitesse. 100 km/h.
- Ces machines sont particulièrement originales :
© Michel 67 / Flickr.com.
- 1930. MGC.
- 1929. Création de la marque par Marcel Guiguet à Corbelins (MGC) dans l’Isère.
- Réservoir en aluminium fondu faisant office de châssis.
- Emploi de l’Aluminium inspiré par l’Aéronautique.
- La cigogne, symbole de la marque, évoque le pilote de chasse Guynemer, as de la guerre 14-18.
- Gemme de motos 250, 350 et 500 JAP à culbuteurs ou soupapes latérales.
- Vitesse. 135 km/h.
© Cedric Janodet / Flickr.com
- 1931. Dresch.
- Belle machines avec de beaux équipements :
- Montre du tableau de bord.
- Guidon de marque Gazda, constitué de lames de ressorts.
- Suspension quasi inexistante.
- Bicylindre en ligne 4 temps à soupapes latérales.
- 500 cm ».
- Boîte de vitesse à 3 rapports dans le bloc moteur.
- Freins avant et arrière à tambours.
- Vitesse 110km/h.
- Belle machines avec de beaux équipements :
Jonghi TJ4C 1933 © Michel 67 / Flickr.com – VP13
- 1931. Jonghi TJ4.
- Le père de la Jonghi est Giuseppe Remondini, ingénieur italien, connu pour ses motos de course.
- Tito Jonghi est un industriel argentin venu s’installer en France.
- C’est à Choisy-le-Roi que les TJ4 voient le jour…
- Monocylindre 4 temps à soupapes en tête.
- Freins avant et arrière à tambour.
- Boîte de vitesse dans le bloc moteur à 3 rapports.
- Vitesse 130 km/h.
- 1932. Terrot.
- Machine réputée pour sa fiabilité qui est exportée dans le Monde entier.
- Moteur 350 cm3, 4 temps à soupapes latérales.
- Vitesse. 90 km/h.
René Gillet VDS 750 © CycleTsar / Flickr.com
- 1933. René Gillet.
- La plus connue des René Gillet.
- Associées aux services publics et aux armées.
- Bicylindre en V 4 temps à soupapes latérales. 750 cm3.
- Démarrage par kick-starter.
- Freins avant et arrière à tambour.
- Vitesse. 115 km/h.
- 1936. Peugeot 515 GTS.
- Peugeot veut alors capter la clientèle de sportifs et de passionnés qui se tournent volontiers vers l’Angleterre.
- Monocylindre 4 temps à soupapes en tête. 500 cm3.
- Freins à tambour avant et arrière.
- Pneus à tringle.
- Vitesse. 140 km/h.
Superbe CV 2… © Amélien Bayle / Flickr.com
- 1936. CV 2. Gnome et Rhône.
- Qualifiée de « Plus Belle moto française » avant la guerre.
- Bicylindre à plat 4 temps à soupapes en tête.
- Vitesse 130 km/h.
Terrot HDS 1936 350 cc © d’après Michel 67/Flickr.com
- 1936. Terrot.
- Moto de coure populaire.
- La gamme comprend des 175 (OCP), 250 (OCP), 350 (HCP) et 500 (RCP).
- Démarrage à la poussette.
- Monocylindre 4 temps à soupapes en tête. 2590 cm3.
- Vitesse. 145 km/h.
- 1936. LS5A. Monet et Goyon.
- La crise de 1929 a causé bien des dégâts.
- Le lancement de la Série L en 250, 350 et 500 cm3 fabriqués jusqu’çà la guerre marque ce retour en force.
- Vitesse 130 km/h.
Motobécane 1938 500 Type « Grand Sport » dite « Superculasse ».
- 1937 Motobécane. Type S5C.
- Créée en 1923, Motobécane s’affirme sur le marché français.
- Le dessinateur Géo Ham conçoit des belles machines, notamment la S5C.
- Cette moto brille en compétition.
- Moteur monocylindre 4 temps à soupapes en tête. Freins à tambour avant et arrière. Pneus à tringle.
- Vitesse. 140 km/h.
- 1938. MR.
- Mandille et Roux, établis à Paris, sont spécialisés dans les petites cylindrées.
- La fabrication dans un petit atelier est très soignée.
- Très beau palmarès notamment avec le pilote Maucourant. Remporte le Bol d’Or dans sa catégorie en 1934, 1935, 1936, 1937, 1938.
- La guerre a malheureusement raison de l’Atelier parisien…
Après-Guerre 1945–1950
Les Motos françaises de 1945-1950
Motobécane 125 cm3 © Paulo Trixeira / Flickr.com
- 1945. Motobécane.
- Petit vélomoteur dérivé de l’AB1.
- Un prix raisonnable, une moto réputée incassable… C’est un succès commercial.
- 3 vitesses commandées par un levier sur le réservoir.
- Démarrage par kick-starter.
- Monocylindre 4 temps à soupapes latérales.
- Vitesse 70 km/h.
© Mike Ricketts / Flickr.com
- 1947. Jonghi.
- Des 100 cm3 existent avant la guerre. A la Libération, des 125 cm3 sont produites.
- Marque connue notamment depuis son titre de Championne d’Europe remporté à Monza en 1933.
- L’une des premières machines avec sélecteur au pied.
- Monocylindre 2 temps. Vitesse 65 km/h.
- 1947. Sublime.
- Conçue par 2 coureurs connus Marcel Perrin et André Lemardelé.
- Bicylindre vertical. 4 temps à soupapes en tête. 349 cm3. Transmission par chaîne. Vitesse 130 km/h.
- Magnat Debon.
- Remarquable moto : 500 Magnat Debon C4 TS.
CEMEC L7 750 cc © Hugues / Flickr.com
- 1948. CEMEC. La marque équipe la Gendarmerie, les CRS.
- Bicylindre à plat 4 temps. 746 cm3.
- Vitesse 125 km/h.
- 1949–1950. Magnat-Debon 500.
- Ancienne marque grenobloise passée dans le Groupe Terrot.
- La 500 est le dernier gros mono français.
- Remporte de nombreuses épreuves d’endurance : Coupe de l’Armistice, Circuit Aignon, Paris-Nice…
- A l’époque, pour avaler des kilomètres, on achète une anglaise ou une Magnat-Debon / Terrot.
Une nouvelle ère commence… © Mats Peterson / Flickr.com
- 1949. Mobylette.
- Monocylindre deux temps. 50 cm3. Freins avant et arrière sur jantes. Allumage par volant magnétique.
- Pour le Salon de 1949, les commerciaux n’y croient tellement pas qu’il n’existe pas le moindre prospectus…
- Une nouvelle période commence…
Principaux Constructeurs français de A à Z 1900–1950
Marques et dates du début de l’activité motos
Ce n’est pas toujours la date de création de l’entreprise, ni la date de la sortie de la première moto mais souvent la date de l’activité motos.
- ABC. 1914 (Public anglais).
- Alcyon. 1902.
- Austral. 1905.
- Claude Delage. 1927.
- CEMEC. 1948.
- Clément. 1901.
- DFR. 1921.
- Dresch. Fin des années 20.
- Dollar. 1930.
- Gnome-Rhône. 1924.
- Gratieux. 1918 – 1919 ?
- Griffon. 1909.
- Harlette. 1925.
- Jean Thomann. 1920.
- Jonghi. 1926 en Italie.
- Magnat-Debon. 1893. Marque du Groupe Terrot, devient très connue en 1950.
- Majestic. 1930.
- MGC. 1929.
- Monet & Goyon. Avant 1924.
- Motobécane. 1922.
- Mobylette. 1949.
- Motoconfort. 1928.
- MR. 1938.
- New Motorcycle. Entre 1920 et 1925.
- Peugeot. 1898.
- René Gillet. 1895.
- Rochet. 1900.
- Rovin. 1920.
- Soyer. 1921 (motos).
- Sublime. 1947.
- Terrot. 1902.
- Ultima. 1912.
- Werner. 1897.
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1979. 50 ans de Motocyclettes françaises. Dominique Pascal. EPA.
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