Hyères les Palmiers à visiter (83)


 Tour des Templiers ou Tour Blaise © Verlinden.

 

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Hyères à visiter (83) : histoire, monuments, randonnées…


 

  • Hyères a plusieurs visages et tous sont brillants
  • Une fondation par les Grecs dans l’Antiquité.
  • Une cité médiévale rayonnante marquée par les Templiers.
  • Un haut-lieu de naissance de la Côte d’Azur et du tourisme balnéaire avec son casino, ses palais…
  • Des sites naturels exceptionnels : îles et plages avec des collections de palmiers.
  • Code postal. 83400.
  • Habitants. Hyérois. Hyéroises.
  • Superficie. 132,28 km2.
  • Altitude. 0 – 364 m.
  • Population. 56 502 habitants (2014).
  • Coordonnées et Carte. N 43° 07′ 12″ E  6° 07′ 54″. Cliquer sur le lien pour afficher la carte Google de la commune.

 

Situation de Hyères (83)


 

Cliquer sur la carte du Var pour l’agrandir © Verlinden.

 

  •  La ville, qui longe la mer sur trente-neuf kilomètres de côtes, est la plus méridionale de Provence.

 

Massif des Maures © Verlinden / Joanneke – Pixabay.com

 

Territoire communal
  • Le vaste territoire communal comprend des zones biens distinctes et variées.
  • Le linéaire côtier fait 114 km.
  • Le Massif des Maures.
  • La presqu’île de Giens.
  • Les îles d’Hyères ou îles d’Or : Porquerolles, Port-Cros, l’Ile du Levant et de nombreux îlots.
  • La ville est composée de nombreux quartiers :
    1. L’Almanarre.
    2. L’Ayguade.
    3. Les Borrels.
    4. La Caste.
    5. Costebelle.
    6. Giens.
    7. Le Pyanet.
    8. Les Salins-d’Hyères.

 

Communes limitrophes et Proches d’Hyères

 

Aéroport Toulon-Hyères © Skkeze – Pixabay.com

 

Accès à Hyères-les-Palmiers

 

Aéroport International de Toulon-Hyères

  •  L’aéroport partage les pistes avec la base d’aéronautique navale d’Hyères Le Palyvestre, 

 

 Gare ferroviaire
  • Le chemin de fer a largement contribué à l’essor de Hyères au 19e s. et il reste un atout important.
  • La gare est desservie par l’antenne de la ligne de La Pauline-Hyères aux Salins-d’Hyères.
  • Ligne TGV vers la gare de Paris-Lyon.
  • Trains express régionaux TER Provence-Alpes-Côte d’Azur

 

Routes et autoroutes

 

Ports de Plaisance
  • 10 ports sur le territoire communal.
  • Le port Saint-Pierre est le plus important.
    1. 17 ha de plan d’eau sur quatre bassins.
    2. 1350 anneaux et 120 supplémentaires pour le passage.
  • 6  autres ports sur la côte continentale.
  • 3 ports sur les îles : Porquerolles, Port-Cros, Levant.

 

Distances depuis Hyères

 

La Nature à Hyères


 

  • C’est la nature qui est à l’origine des différentes phases de développement de la ville de Hyères.

 

Hyères Les Palmiers © Verlinden.

 

  • La ville se nomme « Hyères les Palmiers » en raison des 7 000 palmiers plantés dans la commune et cultivés dans les pépinières.
    1. Les Palmiers ont fait la réputation de la ville dès 1850.
    2. La Corniche d’Or a été la première route touristique par vocation.
    3. Les plages, les îles et les ports de plaisance participent largement à la prospérité actuelle.
    4. Voir article Palmiers en Provence.

 

Palmiers © Fotolia.com

 

La Corniche d’Or

 

Les Iles d’Or
  • Voir Portail « Provence Iles« .
  • Le nom d’Iles d’Or remonte à la Renaissance.
    1. Les reflets d’or sous le  Soleil des micas – schistes de leurs roches seraient à l’origine de cette appellation.
  • Les îles sont protégées par un Parc National.
  • Les iles d’Hyères.
    1. Porquerolles.
    2. Port-Cros.
    3. l’Ile du Levant.
    4. Nombreuses îles et  îlots.

 

Cliquer sur l’image pour afficher la totalité des places, accès…. © Verlinden

 

Plages continentales d’Hyères

 

Hyères possède plus de 20 km de plages

 

  • Plage des Salins.
  • Plage de la Gare.
  • Plage du Mérou.
  • Plage de l’Ayguade.
    1. Très large et longue plage de sable et de galets.
  • Plage du Centuron.
  • Plage des Pesquiers.
  • Plage de la Capte.
    1. Positionnée sur le tombolo orienté plein Est.
    2. Longue plage  relativement large.
  • Plage de la Bergerie.
    1. Dans le prolongement de la Badine.
    2. Face aux îles d’Hyères.
    3. Longue plage en pente douce.
  • Plage de la Badine.
    1. Accès par un petit chemin de terre.
    2. Pins majestueux.
    3. Centre nautique.
  • Plage de l’Estanci.
  • Plage de la Baume.

 

Plage du Bouvet-1-Fotolia_

Plage du Bouvet © Laurent Vauchier – Fotolia.com

 

  • Plage du Bouvet.
    1. Proche de la Tour Fondue, à la pointe de la presqu’île de Giens.
  • Plage de la Tour Fondue.
    1. La Tour Fondue est un édifice fortifié construit à la pointe de la presqu’île de Giens sur ordre de Richelieu.
    2. Le port sert de point de départ de navettes vers les Iles d’Or (Porquerolles, Port-Cros…).
  • Plage du Pradeau.
  • Crique Terre Rouge.
  • Plage Port Niel.
  • Plage Darboussières.
  • Plage du Pontillon.
  • Plage La Madrague.
    1. Belle plage orientée Est.
    2. Spot recherché de funboard.
  • Plage de l’Eigade.
  • Calanque Four Chaux.
  • Plage de l’Hermitage.

 

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Plage l’Almanarre © JB Fontana – Fotolia.com.

 

  • Plage de l’Almanarre.
    1. L’Almanarre est la longue langue de sable blond de 5 km de long située sur le tombolo ouest de la presqu’île de Giens.
    2. Son exposition au Mistral en fait un spot réputé pour le kitesurf et le funboard.
    3. Mélange de sable et de petits galets ronds.
    4. Spot de funboard et de kitesurf.
    5. Eau peu profonde à son extrémité.
  • Plage d’Olbia.

 

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Porquerolles. Plage Notre-Dame © ricky_68fr – Porquerolles © Donnerbold – Fotolia.com

 

Plages de l’Ile Porquerolles (83400)

 

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Plage de Port-Cros © Marta – Fotolia.com.

 

Rivières et cours d’eau
  • Gapeau
    1. Fleuve côtier de 47,5 km qui part du Massif de la Sainte-Baume et traverse les communes de Méounes-lès-Montrieux, Belgentier, Solliès-Toucas, Solliès-Pont, Solliès-Ville, La Farlède, La Crau.
    2. Son embouchure est aux Salins-d’Hyères.
  • Roubaud
    1. Petit fleuve côtier.
    2. Son cours est incertain.
    3. Il occupe la vallée du Gapeau primitif et se jette dans l’étang du Pesquier.
  • Canal Béal qui relie le Gapeau et le Roubaud.
  • Réal Martin, sur le nord de la commune.
  • Divers ruisseaux  et vallons: le Pansart et la Malaveine, le Vallon des Châtaigniers, le Vallon de Valbonne, le Vallon du Viet, la Baisse des Contes et le Vallon des Borrels.

 

Histoire de Hyères


 

Antiquité
  • v. 500 – 600 av. J.-C. Date du plus ancien monument hyérois.
    1. Une dalle en schiste qui aurait été gravée par les Grecs.
    2. La dalle pourrait représenter des constellations.
  • 4e s. av. J.-C. Les marins Grecs de Massalia  fondent un comptoir commercial fortifié au lieu dit de l’Almanarre.
    1. Le comptoir se nomma Olbia « L’Heureuse ».
    2. Olbia prend la forme d’un bastion fortifié de 165 m de côté constituée d’un double mur avec des tours aux angles.
    3. Sa  surface est découpée en quatre par deux artères.
    4. Chaque quartier est composé de dix îlots d’habitations séparés par des ruelles de 2,20 m de large.
    5. Deux sanctuaires dédiés à Aphrodite et à Artémis.
    6. La population est estimée entre 800 et 1 000 habitants.
  • 2 s. av. J.-C. Les Romains  fondent, à proximité d’Olbia la grecque, Pomponiana, une station de galères.
    1. Les similarités avec Emporia en Catalogne sont nombreuses.

 

Du Moyen-Âge à la Révolution française
  • 561 592. Sous le règne de Gontran Ier, roi des Francs, Olbia est définitivement abandonnée.
  • Début du Moyen Âge. Le site est désigné par Castrum Aracarum ou Aracarum Castrum, devise du château gravée à son entrée.
  • 963. Premières citations de Hyères sous la forme Eyras ou Eras.
    1. Ce nom est dérivé  du mot latin area, qui signifie « espace découvert » avant de s’appliquer  à  la cour, au  jardin, à la maison. Le mot latin s’est aussi appliqué à des marais salants.
    2. L’usage du mot aurea  provient vraisemblablement des grandes aires de séchage du sel que l’on trouve aux Salins-d’Hyères et qui sont connues depuis l’Antiquité.
    3. Les citations se trouvent dans 2 documents :
      1. Une bulle du pape Léon VIII.
      2. Une charte de Conrad, roi de Bourgogne et de Provence.
  • Après 972Guillaume Ier, Comte de Provence et Libérateur de la Provence, attribue Hyères au seigneur de Fos afin qu’il y construise un fort.
    1. Pons de Fos est considéré comme le premier seigneur d’Hyères.
    2. Il construit un château à Hyères, dès la première moitié du 11e s.
  • 1056. Une charte mentionne la fondation par Guy et Astrude de Fos de l‘église Saint-Nicolas située à l’est du Gapeau.
    1. L’église Saint-Nicolas, avec tous les biens et droits qui y sont liés, est placée sous la tutelle du chapitre de la cathédrale Saint-Étienne et Saint-Trophime d’Arles.
    2. Le lieu-dit Saint-Nicolas reste le témoin de l’emplacement de cette chapelle aujourd’hui disparue depuis le 18e s.
  • 1062 et 1075. L‘évêque Rostaing et ses frères donnent les églises Saint-Michel et Saint-Georges à l’Abbaye de Saint-Victor de Marseille.
  • 1216. Raymond-Geoffroy de Fos, à court de ressources, vend à la communauté de Marseille ses possessions à Hyères (une partie du territoire), la terre de Brégançon et les salines des Îles d’Or.
  • 1257.  Les Fos vendent tout ce qui leur reste de « Hyères, son château, sa ville, son territoire, ses îles » au comte de Provence, Charles d’Anjou.
  • 1347. La Peste noire venue de Marseille emporte plus du tiers de la population de Hyères, 8ème ville provençale, qui passe d’environ 5000 habitants à environ 1900 habitants.
  • 1387. 11  septembre. Hyères promet se reddition à Marie de Blois, régente de Louis II d’Anjou.
    1. C’est une conséquence  de la crise de succession en Provence qu’avait provoqué La mort de la reine Jeanne.
    2. Hyères avait choisi le camp des les villes de l’Union d’Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d’Anjou.
  •  1481Hyères est intégrée au domaine royal français comme l’ensemble de la Provence.
    1. De grands travaux commencent.
    2. Ex. Le Canal Jean Natte ou canal du Béal dérivé du Gapeau. Il est destiné à alimenter des moulins et à l’arrosage des jardins.
  • 1564. Charles IX de France et Catherine de Médicis font un séjour à Hyères.
    1. Le roi voudrait y construire un palais mais le projet est avorté.
    2. On trouve alors des citations concernant la présence de palmiers.
  • 1580. Hyères compte de nombreuses victimes de l’épidémie de peste.
  • Guerres de religion. Le château est au centre des conflits et change plusieurs fois de seigneur.
  • Début 17e s. Le château est très largement démantelé. L’état de la ville est médiocre.
    1. Toulon profite de cette période pour se développer.

 

Epoque contemporaine
  • 1801. La ville s’orthographie indifféremment Hières ou Hyères.
  • v. 1830. Hyères devient une station climatique et une destination touristique majeure. Elle le doit à plusieurs facteurs :
    1. Les initiatives de son maire Alphonse Denis.
    2. Le développement de ses cures thermales.
    3. Ses ressources naturelles : climat, situation…
    4. L’accessibilité par la route et, plus tard les chemins de fer.
    5. La haute société aristocratique européenne, notamment anglaise.
  • 1840. Lamartine fait un séjour à Hyères.
  • 1850. Hyères prend une nouvelle dimension en devenant le berceau des premières tentatives d’acclimatation de plantes exotiques en Provence.
    1. Des horticulteurs de renom sont à l’origine de cette évolution.
    2. Leur réputation devient vite internationale.
    3. Ils exportent ainsi dans toute l’Europe les palmiers et cactées qu’ils vendent à de grands propriétaires passionnés de botanique et d’horticulture.
  • 1851. 5 décembre. Bref soulèvement à Hyères après le coup d’Etat du 2 décembre perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte.
  • 1887Le Dijonnais Stéphen Liégeard (1830-1925) publie l’ouvrage La Côte d’azur.
    1. C’est ce livre de 430 pages qui donne son nom au littoral.
    2. De Marseille à Gênes, l’auteur donne une description précises des villes du littoral (L’article de Provence 7 « Liste des Communes  du littoral  de la Provence » se place dans la droite ligne des écrits de cet auteur.).
    3. 7 pages sont consacrées à Hyères. Il y écrit  : « Le long de cette plage baignée de rayons qui mérite notre baptême de Côte d’Azur, Hyères, la première, eut l’idée de mettre ses dons bénis au service de la maladie ou de la désespérance. À l’âme frappée, au corps débile, que pouvait-elle offrir ? Sa campagne abritée du mistral».

 

Patrimoine : musées, monuments et bâtiments remarquables de Hyères


 

  • Site archéologique d’Olbia.
  • Oppidum de Costebelle.
  • Château Saint-Bernard.

 

Hyères-Tour-2.-Patrick-Verl

Tour des Templiers ou Tour Blaise  © Verlinden.

 

  •  Tour des Templiers ou Tour Blaise.
    1. Place Massillon.
    2. Av. 1200. Construction par les Templiers.
    3. A la destruction de l’Ordre des Templiers, la tour passe aux Chevaliers de Malte.
    4. Marché aux bestiaux, grenier à foin puis mairie pendant la Première Guerre Mondiale de 1914-18.
    5. Années 1990. La Tour est entièrement réhabilitée.
    6. La Tour abrite le Musée des Ordres Religieux militaires au Moyen-Âge.
  • Batterie du Pradeau, dite « Tour Fondue ».
  • Domaine de San Salvadour.
  • Domaine de Sainte-Eulalie.
    1. Chapelle du 17e s.
    2. Quatre oliviers millénaires témoins du passé agricole médiéval.

 

Casino © Verlinden

 

  • Casino.
  • Castel Sainte-Claire.
  • Château de la Font des Horts ou « Rescence Arène ».
    1. Son moulin et sa résurgence témoignent du passé oléicole du domaine de Louis Arène.
  • Château de Mauvanne.
    1. Architecture novatrice.

 

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La Tour Fondue © Philetdom – Fotolia.com.

 

  • Fort La Tour Fondue.
    1. A la pointe de la Presqu’île de Giens.
  • Hôtel Chateaubriand.
    1. Quartier Chateaubriand,
  • Maison Saint-Hubert.
    1. Avenue des Iles d’Or.
    2. Maison d’Alexis Godillot.
  • La  Gustave Bonnet.
    1. Dans le quartier de Costebelle.
    2. 19e s. Abrite  les plus beaux Jubaea chilensis de la commune.

 

Hyères-3.-Patrick-Verlinden

© Verlinden.

 

  • Villa Beauregard.
    1. Quartier Godillot.
  • Villas Ker-André.
  • Villa La Favorite.
    1. Quartier Chateaubriand.
  • Villa Le Plantier de Costebelle.
  • Villa La Tunisienne.
  • Villa Marguerite.
    1. Propriété du directeur du parc lyonnais de la Tête d’Or.
  • Villa Tholozan ou Alberti.
  • Villa Mauresque.
  • Villa Léautaud
  • Villa Henri-Joseph.
    1. 1870. Construction dans le quartier Chateaubriand
  •  Villa Sylvabelle
    1. 1892. Construite pour le duc Decazes par Pierre Chapoulard dans le golfe de l’Almanarre.

 

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Villa Noailles © julien – Fotolia.com

 

  • Villa Noailles

 

Monuments chrétiens de Hyères


 

Hyères-Clocher

Clocher de l’ancienne Collégiale Sain-Paul © Verlinden.

Hyères-Eglise.-Patrick-Verl

Ancienne Collégiale Saint-Paul  © Verlinden.

 

  • Ancienne Collégiale Saint-Paul.
    1. 1182. Attestée. La nef  et le clocher datent de cette époque.
    2. 1221. Citée comme paroissiale.
    3. 1230. L’établissement des Franciscains à Hyères et la construction de l’église Saint-Louis provoquent une rivalité entre les sanctuaires. Des accords en 1371 et 1411 réglementent les conflits.
    4. 16e s. Eglise partiellement reconstruite dans un style gothique tardif.
    5. 1572. L’église est érigée en Collégiale.
    6. Avec la Révolution, l’église est successivement paroisse constitutionnelle, puis temple décadaire.
    7. 1842. L’église redevient paroissiale.
    8. Collection permanente d’ex-voto.

 

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Eglise Saint-Louis. Magnifique façade. Trois portes surmontées d’une grande rosace © Verlinden.

 

  • Eglise Saint-Louis.
    1. Place de la République.
    2. 1230. L’établissement des Franciscains à Hyères entraîne la construction de l’église sur des bases romanes axé est-ouest.
      1. Les Franciscains sont souvent connus comme les Frères Mineurs ou les Cordeliers.
        1. Frère Hughes de Digne, prédicateur et grand clerc connu dans toute la chrétienté occidentale est le chef de file des Franciscains. Sa sœur Douceline fonde, à Hyères, les Dames de Roubaud, premier établissement des Béguines en Provence.
    3. 16e s. Agrandissement et réorientation.
    4. 1835. L’église reçoit le nom d’église Saint-Louis en référence au passage du roi de France à Hyères.
    5. 1878. Orgues de facteur Mader de Marseille.
    6. Plan basilical avec trois nefs et trois absides et sans transept. Le chevet est plat.
    7. Nombreux ex-voto.
    8. Statues et des 17e s. et 18e s.
    9. Magnifique façade à trois portes surmontées d’une grande rosace.
    10. L’ensemble exprime le passage de l’art roman à l’art gothique.
  • Eglise Sainte-Marie-Madeleine.
    1. Dans le quartier de la gare. Rue sains Jacques.
    2. 1913. Consécration de de vaste édifice sans clocher.
  • Eglise Sainte-Douceline.
    1. Dans le quartier du Pyanet. 1 Allées des Oliviers.
    2. 1970. Consécration de cette église moderne sous le patronage de Douceline, la sainte hyéroise créatrice des Dames de Roubaud.
  • Eglise Saint-Tropez.
    1. A Port-Cros. 7 rue Saint-Jacques.
    2. Minuscule église ouverte sur la rade de Port-Cros.
  • Chapelle du sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Consolation.
    1. Dans le quartier de Costebelle.
    2. Construite sur la base d’un prieuré du 13e s. détruit en 1944.
    3. 1955. Inauguration du bâtiment moderne signé par l’architecte Raymond Vaillant.
    4. Clocher de 50 m de haut. Vitraux modernes de Gabriel Loire.

 

Hyères-chapelle-Porquerolle

Chapelle Sainte-Anne Ile de Porquerolles © Verlinden.

 

  • Chapelle Sainte-Anne.
    1. Ile de Porquerolles.
    2. Voir article Anne en Provence.
  • Chapelle Sainte-Thérèse-de-Lisieux.
    1. Près du port. 371 boulevard de la Marine.
    2. Chapelle moderne destinée au personnel de la Base de l’Aéronautique Navale.
  • Chapelle Saint-Isidore.
    1. Quartier de la Sauvebonne.
  • Chapelle Saint-Lambert.
    1. Quartier des Borrels.
  • Chapelle Saint-Nicolas.
    • Aux Salins.
  • Chapelle médiévale du hameau de Sainte-Eulalie.
    1. v. 1600. Construction sur les ruines d’une ancienne voie romaine utilisée pour le transport du sel depuis les anciens salins.
    2. 1788. Date de l’autel.
    3. L’édifice est fermé au public.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Fenouillet.
    1. A 5 km au nord-ouest.
    2. 12e s. Ancien ermitage créé pour une communauté de Béguines.
    3. Lieu de pèlerinage.
  • Chapelle du Plantier de Costebelle.
    1. 1857. Construction de cet édifice ogival.
    2. Paul Bourget y exposa longtemps une partie de sa collection de tableaux primitifs de l’école siennoise et notamment Le Retable de La Trinité de Bartolo di Fredi, visible au Musée des Beaux-Arts de Chambéry.
  • Chapelle Saint-Pierre-de-L’Almanarre.
    1. Costebelle. A 4 km du centre.
    2. Petite  mais exceptionnelle.
      1. Le site pourrait correspondre à des thermes antiques.
      2. Sépultures mérovingiennes.
      3. Construite contre les remparts dont elle conserve des fragments.
      4. Son existence est à rapprocher de l’abbaye cistercienne créée par des moniales sur des terrains reconquis aux Sarrasins par les seigneurs de Fos alliés aux seigneurs d’Hyères au 10e s.
      5. Statuettes romanes primitives soutenant les arcs de l’abside.
      6. Chevet plat et  meurtrières.
      7. 1926. Inscrite aux Monuments Historiques. Monument Historique depuis 1926.
      8. Restaurée récemment et fermée au public (à vérifier un éventuel changement).
      9. Grande statue de la Vierge consolatrice sur la façade.
  • Chapelle Saint-Blaise.
    1. Siège de l’actuel Palais de Justice.
  • Chapelle Saint-Michel-de-Valbonne.
    1. A 6 km, au Nord.
    2. Pourrait être un ancien temple païen consacré au dieu cheval.
    3. Des fouilles ont révélé une étrange statue porteuse de têtes d’hommes dans chaque main (thème fréquent chez les Celto-Ligures dans les Bouches-du-Rhône).

 

Hyères-Temple.-Patrick-Verl

Eglise anglicane  © Verlinden.

 

Nombreux lieux de culte protestants
  • Église anglicane.
    1. 1884. L’évêque de Gibraltar consacre l’église qui a été construite pour l’importante colonie britannique à l’époque de la création de la Côte d’Azur.
    2. 1950. Utilisée par la communauté anglaise jusqu’à cette date, l’église  est rachetée par la municipalité qui en fait un lieu important de la vie culturelle hyéroise.
  • All Saints Church
    1. Lieu de culte situé sur le plateau de Costebelle. Il est désaffecté et ruiné
    2. 1897. Eglise anglicane construite pour remplacer un temple de bois et de métal qui avait été utilisé par la Reine Victoria en 1892.

 

Randonnées à Hyères


 

 

Activités de santé à Hyères


 

  •  Les anciens sanatoriums ont été reconvertis en de modernes établissements de santé avec des centres de réadaptation fonctionnelle.

 

Liens internationaux et jumelages


 

  • 1980. Rottweil (Allemagne). Jumelage.
  • 1990. Coni (Italie). Accord économique.
  • Koekelberg (Belgique). Coopération.

 

Articles liés à Hyères à visiter


 

  • Cliquer sur une image-lien pour afficher l’article correspondant.

 

                 

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