Balades dans le Vieux-Nice


Vieux-Nice © Fotolia.com

 

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Balades dans le Vieux-Nice


 

  • Partie la plus ancienne de la Ville de Nice associée à la cité grecque primitive.
  • Site de promenades par excellence.
    1. Histoire, monuments...
    2. Rues historiques et piétonnes, marché au fleur…
    3. Boutiques, restaurants, cafés, animations…
    4. Traditions, architecture baroque, Art Déco
  • Importante vie la nuit : bars, boîtes de nuit, fêtes nocturnes, pubs, restaurants…

 

Situation et accès au Vieux-Nice


 

Colline et Pointe des Ponchettes © Verlinden

  • L’un des 41 quartiers de Nice, et le plus fréquenté pour le tourisme.
    1. Un gros village plein de charme et de richesses.
  • Les limites du quartier sont surtout naturelles.
    1. Au sud. La mer Méditerranée, avec le Quai des Etats-Unis dans le prolongement de la Promenade des Anglais.
    2. A l’est. La colline du château dont la forteresse a été détruite en 1704 lors du siège de la ville par les troupes de Louis XIV.
      1. Un boulet tiré par les troupes royales est tombé dans la réserve de poudre du château.
    3. Au nord. La Place Garibaldi.
    4. A l’ouest. Le cours du Paillon maintenant couvert.
      1. La Place Masséna et le Théâtre National de Nice sont bâtis sur la couverture du fleuve côtier Paillon, descendu des hauteurs de Lucéram.
  • Cliquer sur le lien des coordonnées pour afficher la carte Google du quartier : N 43°41’46.2″  E  7°16’35.8« .

 

Nature dans le Vieux-Nice


 

Promenade des Anglais © Verlinden – Fotiolia.com – Ben Lescure-Pixabay.com

 

Espaces verts du Vieux-Nice
  • Parc du Château.
    1. Colline haute de 93 m.
    2. Site de l’oppidum phocéen.
    3. 1437. Construction de la Citadelle.
    4. 1704. Château détruit par les troupes de Louis XIV.
    5. Belles promenades :
      1. Frondaisons des pins d’alep et des chênes verts.
      2. Cascade romantique.
      3. Terrasse Frédéric Nietzsche ouvrant des vues magnifiques sur la Méditerranée (Baie des Anges) et Mont Boron.
      4. A midi, tous les jours, est tité un coup de canon, tradition importée d’Ecosse au 19e s.

 

Vieux Nice sur fond de Baie des Anges © Verlinden

Plages du Quai des Etats-Unis (Bains Police – Castel –  Ponchettes – Beau Rivage)  © pig prox – Fotolia.com

 

Pointe des Ponchettes – Quai Rauba Capèu © Verlinden

 

Mer Méditerranée

 

Vallée du Paillon au niveau de Drap à la fin du 19e s. Domaine Public – Bibliothèque du Congrès USA – ppmsc 05967 – Promenade du Paillon © Fabio Campo – Flickr.com 

 

Fleuve côtier : le Paillon
  • Fleuve côtier dont la source est sur le territoire de la commune de Lucéram.
    1. Traverse le quartier du nord au sud.
    2. Le fleuve est couvert jusqu’à son embouchure, au début de la Promenade des Anglais.
    3. Longtemps frontière naturelle du Vieux-Nice, le lit du Paillon recouvert forme aujourd’hui la Promenade du Paillon, coulée verte de 1,2 km.

 

Histoire du Vieux-Nice


 

 

Article détaillé Histoire de Nice © Pixaterra – rh 2010 Fotolia.com – Wikipedia – P. Verlinden –  Armoiries de Nice © Wikipedia – Verlinden

 

  • Oppidum Phocéen, berceau de la ville.
  • v -600. Les Grecs venus de Phocée (Asie Mineure / Turquie actuelle) s’établissent sur le littoral de la Provence.
    1. La Cité de Massilia est fondée.
  • v. 6e s – 5e s.  av. J.-C. Les Grecs fondent les comptoirs de Nikaia (la Victoire) et d’Antipolis.
    1. La fondation niçoise se fait sur la colline du Château.
    2. A cette époque, à 3 km environ, au nord et de l’autre côté du Paillon, se trouve l’oppidum ligure des Védiantiens, sur le futur romain site de Cemenelum /  Cimiez.
  • Début 2e s. av. J.-C. Les attaques répétées des Ligures (Décéates et Oxybiens) contre Nikaia / Nice et Antipolis / Antibes obligent les Grecs de Marseille à solliciter l’aide de leur grand allié Rome.
  • 13 av. J.-C. L’Empereur Auguste, qui pacifie les Gaules, crée le district militaire des Alpes Maritimes.
    1. Cemenelum / Cimiez est fondée comme capitale.
  • 5e s. 2 évêchés existent à Cemenelum / Cimiez et à Nice.
  • 6e s. La ruine de l’Empire romain entraîne la cessation du trafic de la Via Julia Augusta et une insécurité qui conduisent la population à fuit le site de Cimiez pour se réfugier sur l’ancienne partie grecque mieux protégée (hauteur de la colline du château, cours du Paillon).
  • 618. Epidémie de lèpre à Nice.
  • 748. Fondation du monastère bénédictin de Saint-Pons sur la Via Julia Augusta.
  • 813. Les Sarrasins détruisent Cimiez.
  • 891. Nouvelles destructions des Sarrasins qui pénètrent le Piémont jusqu’aux Alpes.
  • Fin 10e sGuillaume libère définitivement la Provence de l’occupation sarrasine.
    1. Une ère nouvelle de Paix et de reconstruction commence.
  • 1044. Création de la commune de Nice.
  • 1143. Création du Consulat à Nice.
  • 1159. Construction du premier château médiéval sur la colline de Nice.
  • 1227. Tremblement de terre dans les Alpes-Maritimes et à Nice.
  • 1246. La Maison d’Anjou prend le pouvoir comtal sur la Provence.
    1. Voir article Maison d’Anjou en Provence.
  • 1250. Les Comtes de Provence créent un arsenal maritime à Nice afin de concurrencer Gênes.
  • 1250. Construction du Pont-Vieux sur le Paillon.
  • 1294. Pour la première fois, un Carnaval de Nice est mentionné. Il se déroule en présence du Comte de Provence.
  • 1306. 20 mars. Fondation de la Confrérie des Pénitents Blancs / Societas Gonfalonis / Societas Sanstae Crucis.
    1. Actuelle Archiconfrérie de la Sainte-Croix.
    2. Voir article Pénitents en Provence.
  • 1349. Deux catastrophes majeures : séisme dans l’arrière-pays de Nice et épidémie de Peste noire.
  • 1388. Dédition de Nice à la Savoie d’Amédée VII, surnommé le comte rouge (traité de l’Abbaye de Saint-Pons).
  • 1430 – 1489. Importants travaux sur la cathédrale située au château.
  • 1437. Construction de la citadelle sur ordre d’Amédée VIII.
  • 1503. Installation à Nice de Juifs venus de Rhodes.

 

 

Dome de la cathédrale Sainte-Réparate et statue de façade © Verlinden 

 

  • 1512. La nouvelle cathédrale de Nicel’église Sainte Réparate, est édifiée dans la Ville Basse.
  • 1517. Le puits du  Château est creusé.
  • 1521. 30 septembre. Le Duc Charles III de Savoie épouse Béatrix, infante du Portugal, à Nice.
  • 1524. Epidémie de peste.

 

François 1er et la Provence

 

  • 1524François 1er allié aux ottomans multiplie les actions contre le Comté de Nice appartenant à la Maison de Savoie, alliée du Saint-Empire de Charles Quint.
  • 1529. 1er avril. Le Paillon est en crue.
  • 1526. Le Terres Neuve de Provence deviennent le Comté de Nice.
  • 1530. 9 octobre. Une crue du Paillon emporte une partie du Pont-Vieux en pierre.
  • 1536. Au mépris du traité signé, François 1er envahit les terres savoyardes. Le Comté de Nice, avec sa puissance citadelle, sert de dernier refuge au Duc de Savoie.
  • 1536. En réponse à l’agression de François 1erCharles Quint passe le Col de tende. Charles-Quint traverse ensuite le fleuve Var avec 90 000 hommes.
  • 1537. Ostension, depuis la Tour Saint Elme, du saint Suaire, apporté de Savoie pour être transféré à Turin.
  • 1538. 18 juin. Le pape Paul III est à l’initiative de la trêve signée à Nice entre François 1er, logé au château de Villeneuve, et Charles Quint, sur une galère dans la rade de Villefranche.
  • 1539. Le Duc Charles II fait ouvrir un atelier monétaire à Nice.
  • 1543. Août. François 1er et Barberousse, Français et Ottomans s’entendent pour attaquer Nice.
    1. 110 galères ottomanes représentant 30 000 hommes dirigées par Barberousse.
    2. 50 galères françaises sous le commandement de François de Bourbon.
    3. Nice offre une courageuse résistance à l’image de Catherine Ségurane, son héroïne.
      1. Catherine Ségurane (ou Catarina Segurana en niçois) est une lavandière mobilisée pour repousser les assaillants.
      2. Catherine Ségurane assomme avec son battoir à linge un porte-étendard turc et lui arrache son drapeau.
    4. 22 août. La ville est prise. La Citadelle résiste.
    5. Les franco-ottomans dévastent la ville et procèdent à un véritable carnage.
    6. 8 septembre. La résistance du château se poursuit jusqu’à l’arrivée de troupes de Charles-Quint et de Charles III de Savoie qui met en fuite les assiégeants franco-turcs.
    7. A l’issue de ces massacres, François 1er propose, en remerciement, aux Ottomans de passer l’hiver dans le port de Toulon.
    8. L’instruction de François 1er au Lieutenant de Provence est la suivante

      « Logez le Sieur Barberousse, envoyé au roi par le Grand Turc, avec son Armée Turque et ses grands seigneurs au nombre de 30 000 combattants pour l’hiver dans ses ville et port de Toulon… pour le logement de la dite armée, ainsi que pour le bien-être de toute sa côte, il ne sera pas possible pour les habitants de Toulon de rester et se mêler à la nation turque, à cause des difficultés qui pourraient se présenter. »

      En clair les Toulonnais sont priés de quitter leur ville.

  • 1557. Construction du fort du mont Alban et de la citadelle de Villefranche-sur-Mer.
  • 1560. Construction du Palais communalplace Saint-François.
  • 1561. 12 février. L’italien est la langue officielle dans le Comté.
  • 1579. Construction des murs d’endiguement du Paillon.
    1. Entre la Porte Pairolière et l’abbaye de Saint-Pons.
  • 1600. Sous le commandement du roi Henri IV, les troupes françaises mettent le siège devant Nice.
  • 1601. Le Traité de Lyon met fin à la guerre franco-savoyarde. La Savoie conserve le Comté de Nice.
  • 1606 – 1642. Les Jésuites consolident leur présence à Nice où est construite l’Eglise de Jésus, 1er édifice baroque.
  • 1614. 8 mars. Création du Sénat de Nice.
  • 1629. Pierre Gioffredo naît, rue du Collet.
  • 1631. L’épidémie de peste aurait fait plus de 10 000 morts pendant 7 mois.
  • 1632. Ouverture de l’Hôpital de Sainte-Croix.
  • 1642. Les Espagnols sont expulsés de Nice.
  • 1649. Début d’importants travaux dans la Cathédrale Sainte-Réparate.
  • 1678. Création du Régiment de Nice.
  • 1691.12 mars. Louis XIV attaque Nice avec 20 000 hommes placés sous le commandement de Catinat.
    1. 5 avril. Nice capitule.
    2. Louis XIV prend l’ensemble du Comté et s’attribue le titre de Comte de Nice.
  • 1693Vauban inspecte les défenses avant de les faire restaurer.
  • 1695. Par le mariage de sa fille avec le petit-fils de Louis XIV, le Duc de Savoie reprend le Comté de Nice.
  • 1704 – 1706. Sur ordre de Louis XIV, les troupes françaises de la Feuillade détruisent le château de Nice et sa forteresse.
  • 1731. Naissance à Nice du physicien et chimiste britannique Henry Cavendish qui décédera à Londres en 1810.
  • 1744 – 1748. Les armées franco-espagnoles traversent le fleuve Var avant de s’emparer du Comté de Nice.
    1. Les Anglais, alliés du roi Charles-Emmanuel III, venus défendre Nice, découvrent le site.
  • 1749 – 1751. Création de Port Lympia, actuel port de Nice, par creusement.
  • 1758. Naissance d’André Masséna.
  • 1759. Les frontières avec la France sont fixées.
  • 1760 – 1770. Invention du tourisme d’hiver par les Anglais.
  • 1761. La Manufacture de Tabac s’installe rue Saint-François de Paule.
  • 1773. Dommages considérables sous l’effet de débordements du Paillon et d’une tempête en mer.
  • 1776. Ouverture du Théâtre Maccarini sur le site de l’Opéra actuel.
  • 1782. Construction de la 1ère grande place niçoise : Place Royale ou Victor, actuelle Place Garibaldi.
  • 1788Le Var et le Peillon provoquent de graves inondations.
  • 1793 – 1814. Le Comté de Nice est rattaché à la France après un vote de la population.
  • 1794Bonaparte séjourne au N°6 de la rue qui porte aujourd’hui son nom.
    1. Napoléon Bonaparte est alors général de l’artillerie en lutte contre les Sardes et les Autrichiens.
    2. Voir articles Bonaparte et Napoléon 1er en Provence – Villes et villages de Provence liés à Napoléon 1er.
  • 1796. Bonaparte est de nouveau à Nice afin de prendre le commandement de l’armée d’Italie.
  • 1800. 6 mai. En franchissant le Col de Tende et en occupant la région de Nice, les Autrichiens engagent la Campagne du Var.
    1. Sous le commandement du général Suchet, les troupes françaises reprennent Nice.
  • 1803. La Porte Pairolière est détruite.
  • 1804. Nice reconnaît et accepte l’Empire par l’étonnant vote de 3488 voix contre 2…
  • 1807Giuseppe Garibaldi naît à Nice.
  • 1814. Par le Traité de Paris, le Comté de Nice est rendu à la Maison de Savoie.
    1. Les frontières de 1760 sont rétablies.
  • 1820. Construction de la Promenade des Anglais.
  • 1853Nice perd le statut de port-franc que le gouvernement de Turin lui retire.
  • 1860. 2ème annexion du Comté de Nice à la France.
    1. L’arrondissement de Grasse est détaché du département du Var afin de former le département des Alpes-Maritimes.
      1. 3 arrondissements constituent le département : Nice – Grasse – Puget-Théniers.
      2. Nice perd sa Cour d’Appel.
  • 1865. Le Paillon est en crue.
  • 1873. Le Pont Garibaldi est ouvert.
  • 18751ère Bataille de Fleurs, sur le Cours Saleya.
  • 1885 – 1886. Construction de l’Opéra.
    1. Architecte : François Aune.
  • 1887. 23 février. Nice et sa région sont touchés par un important tremblement de terre.
  • 1903Henri Sappia fonde l’Academia Nissarda.
  • 19211925. Le Pont-Vieux est détruit.
  • 1963. Séisme mesuré avec une magnitude de 5,7 sur l’échelle de Richter.
  • 2007. Inauguration de la nouvelle ligne de tramway entre Las Planas et Pont Michel, par le centre ville.

 

Monuments et bâtiments remarquables du Vieux-Nice


 

  • Mairie de Nice.

 

Opéra de Nice © aro49 – Fotolia.com

  • Opéra de Nice.

 

Palais de Justice © Verlinden

  • Palais de Justice.

 

Palais Lascaris © CS 06

  • Palais Lascaris.
    1. 15 Rue Droite.
    2. Style Baroque génois. Plafonds peints en fresques en trope-l’œil.
    3. Intérieurs splendides. Magnifique escalier à balustres.

 

 

Préfecture © Verlinden

Monument aux Morts © Verlinden

  • Monument aux Morts de Rauba-Capeù.

 

 

Tour de l’Horloge et Caserne Rusca © Verlinden

  • Tour de l’Horloge.
  • Caserne Rusca.

 

Cathédrale Sainte-Réparate © Verlinden

Place Rossetti © Verlinden

 

Bâtiments religieux du Vieux-Nice
  • Cathédrale Sainte-Réparate de Nice. Voir article.
    1. Place Rossetti.
    2. 17e s. Edification sur les vestiges d’un sanctuaire dédié à saint Jacques-le-Majeur (saint Giaume en Nissard).
    3. Magnifique dôme.
    4. La nef se déploie sur une grande largeur.
    5. Magnifiques statues en façade.
    6. Splendeurs d’un baroque exubérant.
    7. Ouverture sur la Place Rossetti propice à la détente dans un cadre aussi historique que beau et vivant.

 

Eglise du Gesù © Verlinden

  • Eglise du Gesù – Eglise Saint-Jacques Le Majeur.
    1. 34 Rue Droite.
    2. 17e s. Architecture Baroque de la Contre-Réforme.
    3. Stucs dorés et fresques racontent la vie de saint Jacques.
  • Eglise Saint-Martin (Saint-Augustin).
    1. Place Saint-Augustin.
    2. Le plus ancien lieu de culte niçois.
    3. Construite sur les vestiges d’une chapelle du 13e s.
    4. Considérée comme un condensé de l’art sacré baroque.

 

Nice-Tour-Saint-Paul.-Patri

Tour Saint-Paul © Verlinden.

Eglise Saint-François-de-Paule © Verlinden

  • Eglise Saint-François-de-Paule.
    1. Rue Saint-François-de-Paule.

 

 

Chapelle de la Miséricorde. Cours Saleya © Verlinden.

  • Chapelle de la Miséricorde.
    1. Cours Saleya.
  • Chapelle Sainte-Rita – Eglise de la l’Annonciation.
    1. 1 Rue de la Poissonnerie.
    2. 17e s. Construction de l’édifice actuel sur les vestiges d’un sanctuaire dédié à Saint-Jacques le Majeur.
    3. Une chapelle plus secrète est accessible par une porte dérobée.
    4. Sainte Rita, la patronne des cas désespérés et des maladies contagieuses a connu une ferveur particulière avec les immigrés italiens des années 1930.

 

  

Chapelle du Saint-Suaire des Pénitents Rouges © Verlinden

  • Chapelle de la Très-Sainte-Trinité et du Saint-Suaire de Nice.
    1. Rue Jules-Gilly.

 

Chapelle du  Saint-Sépulcre © Verlinden 

 

Rues et Places du Vieux-Nice


 

Rues du Vieux-Nice
  • Jean-Jaurès (boulevard)
    1. Le long de la rive gauche du Paillon, de la Rue Barla à la Place Masséna.
    2. 1825. Construction sur les anciennes digues du Paillon.
      1. Le boulevard s’appelle alors Boulevard des Bastions, puis Boulevard du Pont-Vieux et Boulevard Mac-Mahon.

 

Cours Saleya © Verlinden

© Verlinden

  • Saleya (Cours).
    1. Ce cours est réputé mondialement pour ses marchés, ses fleurs, ses restaurants, des églises baroques… et son cadre délicieux, antichambre du front de mer.
    2. 16e s. Le Cours occupe un espace laissé vacant par la construction des remparts.
    3. 18e s. Le Cours prend sa vocation d’Esplanade commerçante.
    4. Les premiers Carnavals se tiennent ici.
    5. Les mondaines paradent le long de la promenade aménagée sur le toit des ponchettes.
      1. Maisons basses abritant aujourd’hui pour la plupart des restaurants.
    6. Les marchés aux fleurs, aux comestibles et à la brocante enchantent le site.
      1. Au milieu du Cours, la Place Pierre Gautier accueille des petits producteurs.
  • Abbaye (rue de l’)
    1. La rue doit son nom à l’abbaye de Saint-Pons, plus au nord, dans la vallée du Paillon. Actuel Hôpital Pasteur.
      1. Abbaye fondée par Charlemagne.
      2. Les activités administratives de l’abbaye ont été regroupée dans cette rue avant d’être fractionnées à leur tour.
  • Collet (rue du)
    1. Au sud de la Rue Saint-François en direction de la Rue Centrale.
    2. Point de départ au même emplacement que la rue Droite.
  • Droite (rue)
    1. Le nom Droite est une mauvaise traduction de drecha qui signifie directe.
    2. La rue faisait le lien avec la plage des Ponchettes située au sud jusqu’au bastion Pairolière.
    3. Les marchandises acheminées par des porteurs, des mulets ou des charretons empruntaient ce passage étroit.
  • Jules-Gilly (rue) 
    1. A l’est, au pied de la colline.
    2. Dernier tronçon entre le sud et le nord de la ville médiévale.
    3. Ancien Sénat devenu Salle de Nuit.
    4. Chapelle de la Très-Sainte-Trinité et du Saint-Suaire.
  • Malonat (rue du)
    1. Rue du Malonat, puis Rue de La Fraternité (Révolution et Empire), Rue Oblique et de nouveau Rue du Malonat.
    2. Le maloun désigne en niçois les tommettes.
    3. Rue en impasse s’élevant en gradins entre la Rue de la Préfecture et la Colline du Château.
    4. Oratoire Notre-Dame-du-Bon-Secours.
      1. 1854. Elévation en reconnaissance d’avoir échappé au choléra.
      2. Statue de la Vierge en carton plâtre, comme les têtes de Carnaval.

 

Nombreux commerces dans des rues piétonnes peines de charmes © Verlinden

  

Rue Pairolière, rue Rossetti… © Verlinden

  • Pairolière (rue)
    1. Pairolière vient du niçois pairou/chaudron. C’était la Rue des Chaudronniers.
    2. Rue commerçante de la Vieille Ville, c’est la plus connue des touristes,
    3. Sur l’axe Nord/Sud Entre la Place Saint-François et la Place Garibaldi.
  • Pont-Vieux (rue du)
    1. v. 16e s.  Rue du Pont puis carriera Fustaria/rue des Fustiers ou menuisiers.
    2. 1824.  La Construction du Pont-Neuf rend nécessaire le qualificatif de vieux afin de mieux distinguer la voie qui issue du Pont Saint-Antoine.
    3. Axe Nord-Sud qui commence au nord par des marches descendantes.
  • Préfecture (rue de la)
    1. Rue Impériale sous le Premier Empire et le Second Empire (18601870).
    2. n° 5 . Palais d’York ou Palais Spitalieri de Cessole.

 

Rue Rossetti © Verlinden

  • Rossetti (rue)
    1. Axe Ouest-Est vers la colline du Château.
    2. Terminaison par un escalier permettant d’atteindre la rue du château, ancienne et unique voie d’accès à la citadelle.
  • Saint-Hospice (rue)
    1. Entre la Rue de la Providence et la ruelle Saint-François.
    2. Saint Hospice est un ermite de la région de Nice.

 

Places du Vieux-Nice
  • Charles-Felix (Place).
    1. Prolongement vers l’est du Cours Saleya, au pied de la Colline du Château.
    2. Lieu de séjour du peintre Matisse.
  • Garibaldi (Place).
    1. 18e s. La suppression des remparts de la vieille ville est à l’origine de cette belle ouverture vers le nord qui commande l’accès au port.
      1. Plus ancienne place de la ville.
    2. Plan carré. Arcades.
    3. Largement livrée aux piétons : terrasses de cafés, restaurants…
    4. Belles façades jaunes. Immeubles à arcades. Trope-l’œil….
    5. Au centre, statue de Garibaldi, ostensiblement tournée vers l’Italie.
    6. Crypte archéologique. Vestiges antiques et médiévaux.
    7. Chapelle du Saint-Sépulcre.

 

Le Vieux-Nice insolite


 

Rue Mascoinat et Rue du Pont-Vieux © Verlinden

 

La climatisation naturelle du Vieux-Nice
  • Bien avant le développement durable, les anciens niçois  ont collectivement mis au point un ingénieux système urbain.
    1. La Vieille Ville est parfaitement organisée pour tirer parti des vents marins et des des masses d’air.
    2. Le réseau de rues étroites permet de faire circuler l’air.
      1. L’air circule dans tout le quartier.
      2. Des échanges thermiques permettent d’aspirer vers le haut l’air chaud.
        1. Les rues sont ainsi plus fraîches et le le linge pendu aux fenêtres sèche plus rapidement.
      3. Ces bénéfices des rues étroites sont connus en Méditerranée.
      4. Les Niçois optimisent le système avec leurs clairoirs.
        1. Les clairoirs sont des ouvertures grillagées qui sont placées au dessus des portes des maisons.
        2. Ces prises d’air possèdent dans leur partie basse un clapet entrebâillé sur la ruelle.
        3. L’air est ainsi aspiré à l’intérieur des maisons avant d’être expulsé par une verrière dans la toiture pour laisser s’échapper l’air chaud.
        4. Les clairoirs et les verrières ont pris valeur de décorations tout en gardant leur précieuse fonctionnalité.

 

 

Couleurs et art de vivre du Vieux Nice © Verlinden

 

Les Couleurs du Vieux-Nice
  • Les façades du quartier déclinent les gammes d’ocre rouges et jaunes, très présentes entre Gênes et Turin.
  • Depuis le 19e s., le même ton doux de vert amande est la couleur imposée pour les volets.
  • Le style Baroque tient le haut du pavé avec ses influences italiennes.

 

Salade niçoise © mimon – Fotolia.com

 

Gastronomie dans le Vieux Nice

 

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