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Céphalopodes : encornets, sèches, poulpes… en Méditerranée et en Provence
Céphalopodes
- Du grec ancien κεφαλή / képhalé, « tête », et πούς / pous, « pied »).
- Classe de mollusques apparus à la fin du Cambrien (500 millions d’années).
- Environ 800 espèces vivantes sont connues et de nouvelles espèces continuent d’être décrites.
- Calmars, pieuvres, seiches… forment le groupe des coléoïdes.
- Les nautiles forment le groupe des nautiloïdes.
- Des tailles extrêmement variables.
- Les petits céphalopodes mesurent quelques centimètres.
- Les plus grands céphalopodes mesurent une dizaine de mètres.
- Importants prédateurs marins.
- Les céphalopodes actuels se nourrissent de mollusques, de poissons, et de crustacés.
- Les céphalopodes capturent leurs proies avec leurs bras, et les déchiquettent avec leur bec corné.
- Des créatures plutôt laides :
- Des gros sacs avec une coquille.
- Le manteau ventral, contractile, constitue avec le siphon un puissant organe de locomotion.
- Les céphalopodes n’ont pas de squelette mais une coquille formée à partir de l’ectoderme (couche externe de l’embryon) et composée de carbonate de calcium.
- Parfois, la coquille a évolué vers une structure interne rigide (« plume » des calmars, « os » de seiches…).
- Une tête en bout du sac.
- La tête est munie de tentacules aussi appelé bras.
- La tête comporte un véritable cerveau contenu dans un crâne cartilagineux, des yeux perfectionnés, un bec chitineux….
- 8 à 10 tentacules.
- La tête est munie d’une couronne de bras musclés et protractiles munis de ventouses et/ou de crochets.
- Des gros sacs avec une coquille.
- Bien préparées, elles se révèlent très bonnes à déguster.
- Certains calmars, poulpes, seiches sont consommés.
- Attention toutefois ! Certaines espèces de poulpes sont toxiques. L’encre de seiche, le sépia, est utilisée comme pigment en dessin et en cuisine.
- Dans le Monde, la Méditerranée se distingue par la qualité et la variété de ses préparations gastronomiques à base de céphalopodes.
Histoire et évolution des céphalopodes
- Antiquité romaine. Les céphalopodes sont cuisinés pour leur goût et leurs apports nutritionnels par les populations du littoral de la Méditerranée.
- La plus ancienne transcription de recette de cuisine connue date de l’Antiquité romaine dans un ouvrage de Marcus Gavius Apicius.
- Epoque moderne. La pêche commerciale s’est fortement développée.
- Depuis les années 1950. Evolution dans le contexte contemporain de dégradation des milieux marins.
- Croissance rapide de la population des céphalopodes.
- Avec les méduses, les céphalopodes semblent mieux s’adapter à la dégradation des milieux marins, au détriment d’autres espèces.
Comportements de coloration les céphalopodes
- Les céphalopodes sont capables de changer de couleur et de motif en quelques millisecondes.
- Ces changements morphologiques répondent à plusieurs besoins :
- Signalement.
- Donner des signes à l’intérieur de l’espèce.
- Avertir des prédateurs.
- Camouflage.
- Si les changement de forme et de couleur ne sont pas suffisants, le poulpe effrayé a une ultime solution pour faire fuir ses prédateurs : il prend l’aspect d’un fantôme blanc décoloré… avec ses yeux noirs intenses, l’effet est souvent réel et le prédateur s’enfuie..
- Signalement.
- Le stimulus de changement d’état vient principalement de la vue mais des cellules de la peau peuvent détecter des lumières et s’adapter.
Intelligence des céphalopodes
- Les céphalopodes sont considérés comme les plus intelligents des invertébrés,
- Leurs sens sont très développés.
- Leur cerveau est très développé. Ce cerveau est protégé dans un crâne cartilagineux.
- Leur système nerveux est considéré comme le plus complexe des invertébrés.
- Les fibres nerveuses géantes du manteau de céphalopodes sont utilisés depuis de nombreuses années comme matériel expérimental en neurophysiologie.
- Leur grand diamètre les rend plus faciles à étudier que celles d’autres animaux.
- Les céphalopodes sont des créatures sociales ; lorsqu’ils sont isolés de leur propre espèce, ils rejoignent parfois des bancs.
- A Naples, des chercheurs britanniques ont mis en évidence la capacité du poulpe d’apprendre et de se rappeler.
Alimentation des céphalopodes
- Poissons pour les espèces pélagiques.
- Crustacés et mollusques (pour les espèces épibenthiques, notamment les poulpes).
- Leur bec puissant permet de briser les éventuelles coquilles de leurs proies.
- Leurs bras permettent de déloger des proies de leur cachette et de les maintenir.
Espèces de Céphalopodes en Méditerranée
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Calmars en Méditerranée
- Taille. Jusqu’à 100 cm.
- Teinte violette.
- 8 « bras » et 2 tentacules.
- En cuisine, la taille n’est pas garante de la qualité.
Elédones en Méditerranée
- Taille. Jusqu’à 40 cm.
- Couleur plus claire que les poulpes.
- Chaque tentacule porte une seule rangée de ventouses.
- Assez peu estimée en cuisine.
- Les Italiens, Gênois en particulier, savent préparer ces petits poulpes.
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Encornets en Méditerranée
- Taille. Jusqu’à 50 cm.
- Presque transparents mais peuvent virer au brun-rouge.
- Nagent avec beaucoup de grâce près de la surface de l’eau.
- En cuisine, on peut facilement les farcir.
- Recettes italiennes et espagnoles.
- A noter la recette des tautennes farcies à la provençale qui est plutôt complexe. Farce des moules et des épinards ajoutée.
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Poulpes / Pieuvres en Méditerranée
- Taille. Jusqu’à 300 cm.
- 8 tentacules comme son nom latin (et anglais) l’indique octopus.
- Chacune est garnie d’une double rangée de ventouses.
- L’hiver, le poulpe séjourne en mer profonde.
- Le poulpe revient à proximité des côtes au Printemps et il passe l’été le long des côtes.
- Le poulpe chasse la nuit en se déplaçant plutôt au ras du fond qu’elle effleure de la pointe de ses tentacules.
- Le poulpe double son poids presque tous les 3 mois.
- Le poulpe est surtout friand de crabes et de coquillages dont il rejette les coquilles et les carapaces.
- Le poulpe est lui-même chassé par les congres et les murènes.
- Cuisine.
- Nettoyer le poulpe en commençant par lui retirer le bec, les yeux et les intestins.
- Battre ensuite le poulpe contre une pierre afin de rendre sa chair moins dure.
- Certains mettent un morceau de liège dans le pot avec le poulpe pour attendrir sa chair…
- Nombreux modes de cuisson.
- En ragoût au vin rouge.
- En daube.
- A la Provençale ! faire mijoter dans huile d’olive + oignon + tomate + ail.
Poulpe Rouge
- Plus petit. Sa longueur maximale est de 120 cm.
- Ses tentacules sont relativement plus longs et plus fins.
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Seiches en Méditerranée
- Taille inférieure à 25 cm.
- Forme plutôt ovale.
- 8 tentacules courts et 2 longs.
- Couleur variable. Présente souvent des zébrures sur le dos.
- L’encre que la seiche secrète a longtemps servi à produire le sépia.
- Coquille interne communément appelée « os » qui est donné aux oiseaux en cages pour se faire le bec.
- En cuisine, la seiche se traite comme le poulpe.
- Recettes.
- Seiches à l’agathoise.
- Seiches à l’aiguemortaise.
Sépioles en Méditerranée
- Plus petite que la seiche dont elle est proche. Taille de 3 à 4 cm.
- Présente 2 « oreilles » en saillie.
- Très appréciées en Espagne dans les plats à base de fruits de mer.
- Souvent vendues lavées et frites, prêtes à être mangées.
- Le lavage est délicat car il faut éliminer toute l’encre.
- Consommation très appréciées sous la dénomination de suppions frais.
Céphalopodes et gastronomie en Provence
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- Les poulpes sont les plus consommés.
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