Antiques de Glanum. Saint-Rémy-de-Provence © vouvraysan – Fotolia.com.
Accueil Provence 7
Saint-Remy-de-Provence à visiter (13)
- Code postal. 13210.
- Habitants. Saint-Rémois – Saint Rémoises.
- Superficie. 89,09 km2.
- Altitude. 7 m – 392 m.
- Population. 9.612 habitants (2016).
- Coordonnées et Carte. N 43° 47′ 24″ E 4° 49′ 57″. Cliquer sur le lien texte pour afficher la carte Google de la commune.
Situation de Saint-Rémy-de-Provence (13)
- La commune occupe une partie Nord du massif des Alpilles.
- 2007. 30 janvier. Son territoire est classé au sein du Parc Naturel Régional des Alpilles.
- Saint-Rémy-de-Provence est ouverte sur la plaine fertile de la Petite Crau.
Communes limitrophes de St-Rémy-de-Provence
- Eygalières (13)
- Eyragues (13)
- Les Baux-de-Provence (13)
- Maillane (13)
- Mas-Blanc-des-Alpilles (13)
- Maussane-les-Alpilles (13)
- Mollégès (13)
- Noves (13)
- Saint-Andiol (13)
RD 99 bordée de platanes © Verlinden.
Accès à St-Rémy-de-Provence
- RD 99. Vers Plan d’Orgon et l’autoroute A8, à l’Est, et vers Beaucaire, à l’Ouest.
- Magnifique route provençale bordée de platanes.
- Attention vitesse limitée.
- RD 5. Vers Maussane-les-Alpilles, au Sud, et vers Maillane, au Nord.
- RD 27. Vers Les Baux-de-Provence.
- RD 571. Vers Eyragues.
- RD 30. Vers Noves.
- RD 30 A. Vers St-Andiol.
- Aérodrome de Romanin
- Aérodrome pour planeurs édifié par Joseph Thouret (1892-1971), aviateur de la Grande Guerre.
- 1er pilote à avoir attaqué en vol un avion allemand qu’il oblige à se poser sous la menace de son revolver.
- 1926. 1er pilote à survoler le Mont Blanc, hélice calée avec l’énergie des courants naturels.
- Création du terrain entre les deux guerres.
- 1954. Un accident mortel lors d’un essai de record d’endurance conduit à la fermeture du site.
- 1963. réouverture du site sous le nom Aéroclub de Saint-Rémy-les-Alpilles.
- La proximité du Massif des Alpilles justifie l’existence et explique le succès de l’aérodrome.
Distances de St-Rémy-de-Provence
- Aix-en-Provence. 74 km.
- Avignon. 20 km.
- Lyon. 246 km.
- Marseille. 88 km.
- Nice. 246 km.
- Paris. 708 km.
- Toulon. 153 km.
La Nature à Saint-Rémy-de-Provence
- Voir article Alpilles.
Parc Naturel Régional des Alpilles
Productions agricoles
- Vignobles. Vins.
- Château Romanin.
- AOP Baux-de-Provence.
- Route de Cavaillon.
- Couleur. Blanc.
- Cuvée. Temple.
- 1992. Construction de la cave de 1 800 m2 sur trois niveaux.
- Originale salle de vieillissement des vins, haute de 17 m.
- Château Romanin.
- Fromages.
- Chèvre des Alpilles.
- Saint-Rémois.
Mistral
- Le Mistral souffle violemment en provenance du nord ou du nord-ouest.
- Le Mistral est plus actif en hiver et au printemps.
- Le Mistral est fortement ressenti pendant une centaine de jour par an. Un jour sur deux seulement est sans vent fort.
- .On distingue deux types de mistral :
- Le « mistral blanc ». Il dégage entièrement le ciel et accentue la luminosité.
- Le « mistral noir ». Il est plus rare et s’accompagne de pluie.
Mont Gaussier
- Sommet du massif des Alpilles qui surplombe le site antique de Glanum et la ville actuelle de Saint-Rémy-de-Provence.
- Il correspond à Salien créé plusieurs siècles avant la fondation de Glanum.
- Michel de Nostredame, enfant, se promène souvent sur ce site en compagnie de son arrière-grand-père Jean de Saint-Remy qui l’initie à la connaissance des étoiles.
Lac – Barrage des Peirou ou Pirou
- Barrage voûte. de 22 m de haut.
- Grand lac calme. 1,4 ha.
- Quelques pêcheurs. Quelques promeneurs.
- 1890 – 1891. Construction pour alimenter les fontaines et les usines de Saint-Rémy.
Parcs et jardins
- Parc du château de Lagoy.
- Parc du château de Roussan.
- Parc de l’hôtel Les Antiques.
- Jardin du mas de Bagatelle.
- Jardin du cloître de Saint-Paul-de-Mausole.
- Jardin du mas de la Croix-des-Vertus.
- Jardin du château de Pierredon.
- Square de la bibliothèque Roumanille.
Histoire de Saint-Rémy-de-Provence
Histoire et monuments de St-Rémy Romaine © Guy ducas – Pixabay.com
Préhistoire / Antiquité
- Occupation humaine attestée dès la Préhistoire.
- Gravures rupestres mises à jour dans la grotte Otello qualifiée de Grotte Ornée par les archéologues.
- Peintures estimées au Néolithique final et à l’Age du Bronze.
- Représentations géométriques et anthropomorphes.
- Site de Romanin, au Mourre de Justice vers Lagoy, contemporain de celui de la grotte.
- Site peuplé.
- Découverte d’un poignard en cuivre.
- Autres grottes ornées.
- Grotte Baldouin. Les représentations de guerriers casqués est estimée à l’Age du Fer.
- Le Vallon Notre-Dame de Laval et la Vallongue seraient également datées de l’Age du Fer.
- Au total, une vingtaine de grottes sépulcrales :
- Grotte Barrée dans le Vallon de la Verdière.
- Grotte des Chats, dans le Vallon des Peirières.
- Grotte de la Corde, dans le Vallon du vieux chemin des Baux.
- Grotte de Baldouin, dans le Vallon d’Estienne (contenu exposé au Musée des Alpilles)…
- V. 6e s. av. J.-C. Le mont Gaussier est occupé par des humains et le site de Glanum se forme.
- L’ensemble mont Gaussier – Glanon constituerait une même unité, d’une superficie de 40 hectares.
- La peuplade des Salyens ou Saliens y développe, autour d’une source, un site cultuel dédié au dieu Glan.
- Sur le flanc des Alpilles, côté nord, se développe, au sommet du Mont Gaussier, l’agglomération de Glanon qui est protégée par une enceinte de 3 km bien adaptée au relief.
- D’autres sites de Alpilles sont occupés.
- Aux Caisses de Jean-Jean (Mouriès).
- Les activités d’agriculture et de pastoralisme se développent dans les Alpilles.
- L’extraction de pierre calcaire dans des carrières proches de Saint-Rémy se développent et ne cesseront qu’au début du 20e s..
- L’ensemble mont Gaussier – Glanon constituerait une même unité, d’une superficie de 40 hectares.
- Gravures rupestres mises à jour dans la grotte Otello qualifiée de Grotte Ornée par les archéologues.
- 2e s. av. J.-C. L’influence des marchands grecs de Marseille est développée : mode de construction, culture…
- 125 av. J.-C. Les soldats romains intervenant à la demande de Marseille, détruisent Glanon.
Cliquer sur les images-liens ou le lien texte Routes romaines en Provence © Verlinden.
- Empire Romain. Saint-Rémy se développe et profite de sa position au croisement des grandes voies romaines de circulation.
- v. 120 av. J.-C. Le Romain Cneus Domitius Ahenobarbus crée la Via Domitia.
- Première de deux grandes routes (Domitia et Aurelia) romaines entre l’Espagne et l’Italie.
- Marco Vipsanio Agrippa (63 av. J.-C. – 12 av. J.-C.), principal conseiller civil et militaire de l’empereur Auguste vient à Glanum pour soigner des problèmes de santé (goutte).
- C’est lors de ce séjour qu’il aurait envisagé le projet de l’aqueduc du Gard et de la Via Agrippa entre Arles et Lyon.
- v. 120 av. J.-C. Le Romain Cneus Domitius Ahenobarbus crée la Via Domitia.
- 90 av. J.-C. Reconstruction de Glanon qui devient Glanum.
- Le site de plaine de l’actuelle St-Rémy-de-Provence est occupé par des villae, importantes exploitations agricoles.
- 270. Les Alamans et les Francs ravagent la région.
- Glanum est définitivement détruit.
- Des villae subsistent toutefois comme celle d’Ussol en fonctionnement jusqu’au 4 e s.
Du Moyen-Âge à la Révolution française
- Selon la légende, l’évêque Rémi / Rémy de Reims qui accompagne Clovis lors de ses conquêtes, se serait arrêté sur le site de la cité actuelle où il aurait effectué une guérison miraculeuse.
- Au nord de Glanum, dans l’église Saint-Pierre, l’évêque aurait miraculeusement guéri une jeune fille possédée par le démon.
- En remerciement, le père de la jeune fille aurait donné à l‘Eglise de Reims de grands domaines.
- Les oliveraies de ces domaines auraient fourni l’huile avec laquelle les rois de France sont sacrés.
- Le site choisit son nom en hommage à l’évêque de Reims devenu saint.
- Cette appellation remonterait au 6e s.
- La première mention écrite de Sanctus Remigius est datée de 949.
- Il faut rappeler que les occupations sarrasines ont contribué à détruire bien des documents, des édifices et des objets sans parler des massacres de populations gardant la mémoire.
- Le village de Saint-Rémy se développe avec des pierres récupérées sur le site de Glanum.
- 964. Une première enceinte à tours est édifiée, vraisemblablement contre les Raids Sarrasins.
- Sur l’ancien site du Mont Gaussier, un fort assure la surveillance des lieux.
- v. An 1000. 3 puissances religieuses sont établies à Saint-Rémy avec des conflits d’intérêts.
- L’Evêché de Reims.
- L’Abbaye de Montmajour.
- Le Monastère de Saint-Paul, établi à proximité de Glanum.
- Une sorte d’autonomie bourgeoise se développe à Saint-Rémy aux dépens des monastères et des nobles.
- Aucun château intra-muros. Une Maison du Roi, petit château comtal, existe hors des remparts avant de disparaître.
- 12e s. La cité bien protégée par ses murailles et ses fossés semble avoir atteint son emprise définitive.
- Saint-Rémy connaît plusieurs seigneurs :
- Les seigneurs des Baux.
- Les comtes de Provence.
- 14e s. Saint-Rémy est donnée (ou vendue) par la Reine Jeanne à Guillaume Roger de Beaufort, frère du pape Clément VI.
- Le fief repasse ensuite sous le contrôle des Comtes des Provence.
- Les rois de France.
- 1481. La Provence est annexée au Royaume de France.
- 16e s. St-Rémy n’échappe pas aux Guerres de Religion et à la Guerre de La Ligue.
- 1564. Le jeune roi de France Charles IX qui parcourt la France avec sa mère Catherine de Médicis, est à St-Rémy en octobre.
- Une suite 10.000 courtisans est du voyage…
- Le roi est considéré comme le premier Touriste officiellement recensé.
- 1580. L’enceinte est refaite.
- 1643. Louis XIII donne la seigneurie au prince de Monaco, Honoré de Grimaldi.
- Récompense pour le soutien apporté dans la lutte entre la France et l’Espagne.
- 1647. Grimaldi visite Saint-Rémy.
- Les Grimaldi conservent la seigneurie jusqu’à la Révolution française.
- 1760. Les relations entre les Saint-Rémois et la famille seigneuriale de Monaco deviennent exécrables.
- Cette dégradation est des comportements des représentants officiels des Grimaldi, Joseph-Bertrand Pistoye et son fils François – Loup.
- Les princes héréditaires de Monaco portent encore le titre honorifique de « seigneurs de Saint-Rémy« .
- 1760. Les relations entre les Saint-Rémois et la famille seigneuriale de Monaco deviennent exécrables.
Epoque contemporaine
- 19e s. Le territoire fertile de Saint-Rémy et plusieurs entrepreneurs font de Saint-Rémy un centre prospère.
- Culture du chardon cardère pour lequel la Provence a un quasi monopole.
- La culture de la garance profite de la décision du roi Charles IX d’imposer des pantalons et des képis rouges aux militaires.
- Sériculture. Elevage du ver à soie qui est lui-même la chenille d’un papillon, le Bombyx mori.
- 1874. Ligne de chemin de fer avec Tarascon (jusqu’en 1950).
- 1887. Ligne de chemin de fer avec Plan d’Orgon (jusqu’en 1950).
- v. 1900. La ville s’enrichit avec le commerce des graines qui voit venir des négociants de toute l’Europe.
- Le sachet à graines est inventé à Saint-Rémy.
- Des maisons de maître sont construites par la nouvelle bourgeoisie.
- Le tourisme se développe. La culture, l’archéologie, l’histoire et les traditions y contribuent fortement.
Rues, places, quartiers de St-Rémy-de-Provence
Tour de ville, boulevard Victor Hugo. Saint-Rémy-de-Provence © Verlinden.
Centre-ville élégant et convivial Rue du Parage face au Musée des Alpilles © Verlinden.
- Quartier du Planet.
- Ancien quartier qu’a connu Nostradamus.
- Place du Docteur-Favier
- Devant l’hôtel Mistral de Mondragon.
- 1849. La Place aux herbes prend le nom de Place du Docteur Favier, nom d’un bienfaiteur des pauvres (1773-1862).
- Place de la République.
- Rare parking proche du centre-ville.
- Pratiquement face à la Collégiale Saint-Martin.
- Ancien cimetière.
- 1730. Aménagé en aire de repos de transhumants.
- 1774. Place d’Armes. Champ de manœuvres.
- 1827. Croix de Jubilé monumentale, face aux écoles (grand bâtiment au Sud). .
- 1891. Place de la République.
- Place Jean-de-Renaud.
- 16e s. La famille Renaud s’établit à Saint-Rémy.
- Jean de Renaud est un architecte au service du roi François 1er.
- 1557. Jean est tué lors du siège de Saint-Quentin.
- Jean est inhumé dans l’église Saint-Martin.
- Promenade du Tour de Ville. Trajet des anciens fossés secs.
- Boulevard Victor Hugo. RD 99A. Hôtel de l’Image.
- Boulevard Mirabeau. RD 571.
- Boulevard Gambetta. RD 31. N°4. Bibliothèque Joseph Roumanille.
- Boulevard Marceau. RD 5 – RD 99A. Maison du Parc dans l’ancienne Villa La Cloutière (1810).
Rue Carnot, rue du 8 Mai 1945, Rue Isidore Gilles © Verlinden.
- Rues à l’intérieur du Tour de Ville.
- Rue Carnot. Fontaine Nostradamus. Belle Vierge maniériste dans la niche d »angle.
- Rue du Château. Cette rue se distingue par le fait de n’avoir aucun château…
- Rue de la Commune de Paris. Ancien Couvent des Clarisses (1639 – 1791).
- Rue du Huit Mai 1945.
- Rue du Parage.
- Rue du Petit-Puits.
- Rue Jaume Roux.
- Rue Hoche. Maison Renaissance où naquit Nostradamus.
- Rue Isidore Gillles.
- Rue Lafayette.
- Rue Lavoisier.
- Rue Lucien Estrine. Musée Estrine.
- Rue Michelet. Quartier Sainte Anne, autrefois habité par des familles modestes. Une chapelle Sainte-Anne a disparu, une plaque le rappelle.
- Rue Nostradamus. Ex Rue du Grand Puits. Autrefois habité par la petite bourgeoisie.
- Rue Pierre Rivarel.
Monuments et bâtiments remarquables de St-Rémy-de-Provence
Monuments romains
- Site romain de Glanum.
- Arc de Triomphe Romain.
- Mausolée dit « Tombeau de Jules« .
- Mur romain dit de Marius.
Hôtels particuliers
- Hôtel Chabert. Style néoclassique. Cour demi-ronde.
- Le Monde de la truffe.
- Restaurant L’Estagnol.
- Hôtel Estrine
- 1748. Architecture provençale.
- Hôtel particulier qui fut le lieu de la représentation des princes de Monaco.
- 1989. Importante restauration. Prix du Patrimoine vivant attribué par la Fondation de France.
- L’hôtel abrite le musée Estrine.
- Collection de peintures modernes et contemporaines.
- Centre d’interprétation Vincent Van Gogh.
- Site étape de la Route européenne Van Gogh.
- Expositions de peinture moderne et contemporaine.
- Présentation permanente consacrée au peintre cubiste français Albert Gleizes.
- 2014. Bâtiment en pierre de taille, à trois niveaux, agrandi pour accueillir tous les publics ( PMR).
- Façade avec une partie centrale concave où s’ouvre le portail surmonté d’un balcon en fer forgé.
- À l’intérieur, escalier monumental en pierre.
- Premier étage pavé de tomettes et orné de gypseries. Grande galerie donnant sur un jardin suspendu.
- Hôtel de Sade
- Rue du Parage. A proximité de l’ancien espace thermal du 4e s. 2 piscines de 24 m2 ont été mises à jour.
- Tour crénelée.
- 15e s. et 16e s. Le bâtiment appartient à la famille de Fos comtes de Provence
- Une fille de la famille des Fos épousa un membre de la famille de Sade.
- 17e s. Les Réformés occupent l’hôtel.
- L’hôtel abrite le Musée Archéologique.
- Il sert de dépôt notamment pour les éléments trouvés à Glanum.
- Hôtel de Lagoy.
- Ancienne possession de la famille Lagoy.
- 10e s. Un bâtiment est cité.
- 17e s. La bâtiment est rebâti.
- L’Hôtel abrite la Maison de l’Amandier.
- Hôtel d’Almeran.
- 15e s. – 16e s. Hôtel particulier d’une famille de notables
- 18e s. Les biens sont dispersés.
- 1863. Charles Gounod y donne la première audition de Mireille en présence de Frédéric Mistral.
- L’hôtel abrite les œuvres du peintre Jean Van Naeltwijks.
- Hôtel Gounod-Ville Verte.
- 1863. Mars – Mai. Le musicien Charles Gounod y compose son opéra Mireille, inspiré par Mistral.
- Maison du Planet ou Hôtel Mistral-Mondragon.
- 16e s.
- L’hôtel jouxte le musée.
Musée des Alpilles © Verlinden.
Musée des Alpilles
- 7 rue Carnot.
- Hôtel Mistral de Mondragon.
- 1550. Construction pour François Mistral, baron de Crozes.
- 1634. Hôtel acquis par les Ursulines d’Arles qui le vendent en 1648.
- Le musée présente le patrimoine régional : santons, éléments de folklore…
Autres monuments
- Ancien cimetière juif. Avenue Antoine de La Salle.
- A la lisière de la ville, en bordure de la route menant au Vallon de La Baume eu barrage du Peirou.
- Ancienne Maison Jean de Renaud.
- Fontaine de La Trinité.
- Devant l’ancien Couvent des Trinitaires. Boulevard Victor Hugo et Avenue de La Libération.
- Bassin rond. Buffet à 4 lions. Petit obélisque.
Fontaine Nostradamus © Verlinden.
- Fontaine Nostradamus.
- Rue Carnot.
- 1859. Le buste de Nostradamus succède à celui de Louis XVI.
- Le buste est signé par le sculpteur Ambroise Liotard.
- Fontaine ornée de 2 dauphins, 3 macarons avec 5 becs verseurs.
- Hôpital Saint-Jacques.
- Rue Hoche.
- Superbe Porte de La Chapelle de l’Hôpital.
- Cimier ouvragé.
- L’hôpital Saint-Jacques est bâti entre les deux murailles de la ville.
- v. 1646. Le site devient « hôpital Saint-Jacques-de-Compostelle ».
- Sur la porte de la chapelle, la coquille symbolise le culte de saint Jacques.
- 1653. L’hôpital cesse son activité.
Hôtel de Ville, ancien couvent © Verlinden.
- Hôtel de Ville
- Place Jules Mélissier.
- La mairie est installée dans un ancien couvent des Augustines.
- Hôtel Dieu.
- Avenue Fauconnet (route de Tarascon).
- v. 1860. Construction.
- Façade Classique surmontée d’un clocheton.
- Belles chapelles latérales.
- Musée Estrine.
- Rue Lucien Estrine.
- 1748. Construit pour le juge Pistoye représentant le Prince de Monaco.
- 2007. Labellisé Musée de France.
- Plus de 1000 toiles de peintres du 20e s. : Buffet, Doucet, Fougeirol, Gleizes, Marchand, Martin-Roch, Prassinos…
- Remarquable Centre d’Interprétation Van Gogh.
- Porte Saint-Paul.
- Enjambe la Rue de la Commune.
- Statue de Joseph Roumanille.
- Fourche avec la Route du Rougadou.
- 1914. Très réaliste.
- Villas Belle Epoque.
- Villa Olivier. 64 Boulevard Durand-Maillane, proche de l’Office de Tourisme. Style éclectique.
- Hôtel Castellet des Alpilles, ancienne Villa Sophie. 6 Boulevard Durand-Maillane.
Aux environs de St-Rémy-de-Provence
- Château de Romanin.
- Unique château-fort du Nord du Massif des Alpilles, encore visible ( mais difficilement, site privé entouré d’une épaisse végétation).
- 1035. de Romanino est mentionné.
- Ce château s’inscrit dans la reconstruction de la Provence libérée du joug de l’occupation sarrasine.
Château de Roussan – Hôtel © Verlinden.
- Château de Roussan.
- Route de Tarascon, à l’ouest du centre-ville.
- 1702 – 1711. Construction d’un petit château par Jean-Antoine Servan.
- Fin 18e s. Réaménagement par Joseph-Antoine de Servan (la famille a été ennoblie).
- Fin 19e s. Construction d’un bassin et développement d’un superbe Parc rafraîchi par un tronçon de l’ancien aqueduc gallo-romain Eygalières-Barbegal.
- 6 grandes statues de pierre, une serre, beaux arbres.
- A noter que le dos du bâtiment est aussi élégant que la face d’honneur, ce qui est très rare.
- Devenu un hôtel de Prestige, Roussan conserve tout son charme : mobilier ancien, grand parc élégant et vert, grande serre « à l’anglaise »…
- Château des Alpilles.
- Route du Rougadou, l’ouest du centre-ville, au sud du château de Roussan.
- 1825. Construction sur le terres du Mas de Gaillard pour Pierre-Paul Blain.
- L’influence esthétique de Roussan est évidente.
- Parc-arboretum planté d’essences régionales et exotiques.
- Chapelle privée.
- Des personnalités reçues sont nombreuses et prestigieuses : Adolphe Thiers, Alphonse Daudet…
- Château de Lagoy.
- Au nord du centre-ville.
- 1002. de Lagodicis est cité. Château.
- 1634. Nouveau château érigé par les Forbin.
- Domaine privé. Belle douceur architecturale et naturelle.
- Chapelle Saint-Bonet.
- Tour du Cardinal.
- Vieux Chemin d’Arles.
- 1262. Mention du Fief de la Tour.
- 14e s. Site mentionné sans une donation de la Reine Jeanne à Guillaume Roger de Beaufort, neveu du Pape Clément VI et du Cardinal Hugues de Beaufort.
- 1379. Le condottiere Bernard de La Sale achète la Tour.
- 1440. La famille Poytevin acquiert la propriété.
- 16e s. Construction actuelle.
- Tour escalier.
- Lors des Journées du Patrimoine, l’accès au château est parfois possible.
Monuments chrétiens de Saint-Rémy-de-Provence
Collégiale Saint-Martin. Façace néo-grecque © Verlinden.
Clocher de la collégiale. 45 m de haut © Verlinden.
- Collégiale Saint-Martin.
- Place de la République.
- 1122. Construction. 1331. Agrandie.
- 1826. Reconstruction suite à un effondrement en 1818.
- Style néo-grec. Classée Monument Historique.
- Dimensions de la Collégiale.
- Longueur totale 48 m, 27 m de largeur au transept.
- Hauteur des voûtes en berceau et caissons de la nef : 16 m.
- Grand portail, à l’ouest, surmonté d’un vaste fronton triangulaire soutenu par un portique monumental de colonnes néoclassiques.
- Beau clocher gothique du 14e s. très élancé de plus de 45 mètres.
- Coupole à caissons sur pendentifs s’élevant à la croisée à 26m avec un oculus.
- 14e s. Le maître autel et les fonts baptismaux sont en marbre.
- 1503. Retable de chaque côté du chœur. L’un représentant la Vierge et l’Enfant jouant avec un chapelet, et l’autre un évêque debout.
- La collégiale est particulièrement réputée pour son orgue à buffet.
- 1983. Le facteur d’orgues Pascal Quoirin, reconstruit l’instrument.
- Chaque année de très nombreux concerts sont donnés, notamment lors du Festival ORGANA.
Ancien couvent des Trinitaires, puis Musée Jouenne et Boulangerie Paul © Verlinden.
- Ancien couvent des Trinitaires.
- Voir articles Trinitaires – Saint Jean de Matha.
11e s. Clocher. Saint-Paul-de-Mausole © Verlinden.
St-Paul-de-Mausole. Cloître du Monastère © Verlinden
Saint-Paul-de-Mausole. Ancien prieuré © Verlinden.
- Monastère Saint-Paul-de-Mausole.
- Des chanoines aux Observantins, aux Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul et de Saint-Joseph d’Aubenas… les lieux reçoivent une mission d’accueil et de soins des malades mentaux.
- Proche des Antiques.
- Propriété privée développée depuis 1995 par l’association Valetudo.
- 982. Une chapelle est attestée.
- 11e s.Création d’un monastère dédié à saint Paul, l’Apôtre. La proximité des Antiques lui vaut le nom de « Ad Mausodeum » en 1080.
- 11e s. Clocher à arcatures lombardes. Classé aux Monuments Historiques.
- 12e s. Eglise du monastère.
- Beau cloître avec des colonnettes géminées et des chapiteaux sculptés. Classés aux Monuments Historiques.
- 1807. Le site devient une maison de santé.
- 1889–1890. La maison de santé devient célèbre pour avoir accueilli, à sa demande, le peintre Vincent Van Gogh
- 1914–1918. La maison loge des prisonniers de guerre parmi lesquels le docteur Schweitzer, célèbre médecin protestant qui consacre sa vie aux Africains.
- Chapelle Jean de Renaud.
- Proche mains indépendante de La Collégiale.
- 1541. Style Gothique Flamboyant.
Notre-Dame des 7 Douleurs © Verlinden
- Chapelle Notre-Dame de Pitié ou Des 7 Douleurs.
- 17 avenue Durand-Maillane. A proximité de l’Office du Tourisme.
- Mariage d’une chapelle du 14e s. dédiée à La Vierge-de-Piété, de 2 collatéraux su 17e s., porche ouvert à arches ogivales.
- 1651. Inscrite aux Monuments Historiques.
- 16e s. Chapelle des Pénitents Blancs.
- Originale pour son péristyle gothique.
- La chapelle rassemblait de nombreux pèlerins lorsqu’apparaissaient les fléaux tels que la peste ou la famine.
- La chapelle est transformée en salle d’exposition à l’initiative de l’artiste d’origine grecque Mario Prassinos (1916–85). Les peintures sur le thème du Supplice y sont nombreuses.
- Chapelle Sainte-Anne des Pénitents-Bleus.
- Au nord de la ville, dans le quartier des Jardins.
- Chapelle Saint-Roch.
- Chemin de Boineau, au nord de la ville. Au carrefour de la Route des jardins et du Chemin de Saint-Roch.
- 18e s. Chapelle élevée après un vœu des Saint-Rémois durant la Peste de 1650.
- 19e s. Agrandissement. suivi d’un remaniement.
- 1903. Rajout d’un clocher.
- Admirer la triple voussure ornée de coquilles Saint-Jacques et de fleurs.
- Tableau du 19e s. Sainte Marthe écrasant la Tarasque.
- Grand tableau du Portement de Croix.
- Beau vitrail-médaillon dédié à Marie-Madeleine.
- Chapelle Sainte-Marie de Pierredon.
- Ancienne église Sainte-Marie de l’abbaye chalaisienne de Pierredon.
- Inscrite.
- Clocher à 4 baies.
- Propriété privée.
Chapelle Notre-Dame-de-Romanin © Verlinden
- Chapelle Notre-Dame-de-Romanin, ou Notre-Dame-de-Pierargues (ou Piargues).
- Propriété privée.
- Construite sur la voie aurélienne.
- 1143. Sancta-Maria-de-Pedanicis est vraisemblablement le nom d’une première chapelle.
- 1190. Existence attestée au diocèse d’Avignon.
- Intérieur vide protégé contre les pilleurs de toutes sortes.
- Chapelle Saint-Bonnet.
- Parc du château de Lagoy.
- 12e s. Chapelle romane. Classée Monuments Historiques.
- Très joli site arboré de pins maritimes qui remonte à la bourgade connue au 10e s. sous le vocable de villa de Lagozes.
- Beaucoup de charme dans la construction romane de qualité avec abside en demi-cercle, clocher-arcade, débris antiques scellés dans les murs… et cette épitaphe, probablement du 10e s. « Le prêtre Pierre repose dans ce tombeau ; plein de foi dans le Christ, il mourut le cinquième jour des calendes de décembre« .
- Ancienne chapelle du Couvent des Ursulines.
- 1070. Création.
- La chapelle est devenue une agence immobilière.
Autre monument religieux
- Cimetière juif de Saint-Rémy-de-Provence.
- 1400. Existence attestée. Il existe probablement avant cette date.
- 1910. Dernière inhumation.
- 1977. Désaffecté.
- 2007. Inscrit aux Monuments Historiques.
Célébrités liées à Saint-Rémy-de-Provence
Etoile à 7 branches du Félibrige
- Albert II de Monaco. Actuel Prince de Monaco porte parmi ses nombreux titres celui de seigneur de Saint-Rémy.
- Balestre (Jean-Marie) Saint-Rémy-de-Provence 9 avril 1921 – Saint-Cloud 2008. Dirigeant du sport automobile.
- Président de la Fédération Internationale du Sport Automobile de 1978 à 1991. Il est alors considéré comme l’homme fort de la Formule 1.
- Bonnet (Marcel) 1922 – 2007. Ecrivain d’expression provençale. Majoral du Félibrige.
- Brun (Pierre de). 1874 – 1941. Auvergnois installé à St-Rémy en 1909.
- Passionné d’archéologie, de géologie, de paléontologie…
- Il est un des pionniers des fouilles de Glanum sur lesquelles il écrit un Guide, publié en 1942, après son décès.
- Carmejane (Charles-Joseph). Ménerbes 1772 – Avignon 1830. Baron de Pierredon. Militaire.
- Expilly (Abbé Jean-Joseph). St-Rémy-de-Provence 1719 – Italie 1793. Grand géographe et historien français, père des sciences de la Statistique.
- Gasquet (Marie). Née Marie Girard. Saint-Rémy-de-Provence 1872 – Saint-Rémy-de-Provence 1960, Ecrivaine. Reine du Félibrige.
- Directrice de collection chez Flammarion.
- Germanès (Pierre). Saint-Rémy 1797–1889. Député de Vaucluse.
- Gleizes (Albert) Paris 1881 – Avignon 23 juin 1953. Grand peintre cubiste français.
- 1939 – 1953. Il vit à Saint-Rémy-de-Provence.
- Le musée Estrine de Saint-Rémy lui consacre deux salles permanentes avec l’exposition d’une vingtaine d’œuvres.
- Gravier (Ernest) 1892 – Saint-Rémy-de-Provence 1965. Joueur de Football international.
- Il participe aux Jeux Olympiques 1924 de Paris.
- Jeanne de Laval. Epouse de René Ier d’Anjou. Auray 1433 – Beaufort-en-Vallée 19 décembre 1498.
- Première dame de Saint-Rémy.
- Leroy (Edgar). 1881 – 1965.
- Originaire du Nord de la France.
- Médecin, il découvre le syndrome de Fissinger-Leroy.
- Auteur de recherches sur le « cas Van Gogh » dans le cadre de ses travaux à Saint-Paul-de-Maussole.
- Créateur du Musée Van Gogh.
- Ardent chercheur sur le site de Glanum.
- Mauron (Marie) Saint-Rémy-de-Provence 1896 – Saint-Rémy-de-Provence 1986. Ecrivain d’expressions française et provençale. Majoral du Félibrige.
Nostradamus © Verlinden.
- Nostradamus. Saint-Rémy-de-Provence 1503– Salon-de-Provence 1566. Médecin. Apothicaire. Astrologue.
- Voir article Nostradamus en Provence.
- Rolland (Henri). Nice 1er janvier 1887 – 4 décembre Saint-Rémy-de-Provence 1970. Archéologue en chef du site de Glanum.
- Roumanille (Joseph). Saint-Rémy-de-Provence 1818 – Avignon, 24 mai 1891. Inhumé à Saint-Rémy-de-Provence.
- Ecrivain d’expression provençale. Très poche de Frédéric Mistral qu’il est le premier à publier (Mirèio 1859).
- Fondateur du Félibrige, dont il est Capoulié de 1888 à 1891.
- Schweitzer (Albert). 1875 – 1965. Théologien protestant. Musicologue. Médecin. Français et médecin.
- 1914. Il arrive à Saint-Rémy-de-Provence dans le camp de réfugiés.
- Taillandier (Gabriel Saint-René). 1861 – 1931.
- Grand musicien (compositeur et interprète), St-Rémois d’adoption, proche de César Franck, Claude Debussy, Vincent d’Indy.
- Vincent Van Gogh (Vincent). 1853 – 1890. Interné à l’hôpital psychiatrique de Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence.
- Voir articles Vincent Van Gogh en Provence – Van Gogh 1888.
Films liés à Saint-Rémy-de-Provence
- 2013. Camille Claudel 1915. Bruno Dumont. Avec Juliette Binoche. Le Monastère Saint-Paul-de-Mausole sert de décor.
- A noter que Camille Claudel avait été interné à l’asile d’aliénés de Montdevergues, à Montfavet, dans le Vaucluse.
Marché de Saint-Rémy-de-Provence
- Le marché fonctionne le mercredi.
Loisirs à St-Rémy-de-Provence
Vol à voile en Provence © Mikael Damkier – Fotolia.com.
Agenda, manifestations et événements à St-Rémy-de-Provence
© Verlinden.
Bonnes adresses de St-Rémy-de-Provence
Vins
- Château Romanin. AOP Baux-de-Provence.
Articles liés à St-Rémy-de-Provence
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