Marine nationale Histoire Organisation Moyens


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Marine nationale : Histoire – Organisation – Moyens


 

  • Marine de guerre de la République française.
    • Devise « Honneur, Patrie, Valeur, Discipline« .
    • La Marine nationale est encore aujourd’hui appelée familièrement La Royale, surnom hérité de l’ancienne marine royale, pour la distinguer de « la marine de commerce ou marine marchande.
    • Une histoire riche sur plusieurs siècles.
    • Des événements majeurs auxquels il a fallu faire face après la terrible phase de décolonisation qui a vu l’espace ses restreindre.
      • Nombreux conflits.
    • Nouveaux défis ;
      • Instabilités de territoires nationaux éloignés.
      • Enjeux maritimes mondiaux : transport d’énergie, de matériaux, de marchandises…
      • Mouvements migratoires massifs  et souvent violents.
      • Enjeux de l’écologie et de l’environnement…
  • L’une des 6 composantes des Forces armées françaises ou Armée française :
    1. Armée de Terre.
    2. Marine nationale.
    3. Armée de l’Air et de l’Espace.
    4. Marine nationale.
    5. Gendarmerie nationale.
    6. Services de soutien interarmées.
  • Les besoins sont considérables.
    • 2ème Domaine maritime mondial en superficie
    • En France métropolitaine, 2 fronts maritimes très distants et distincts : Océan Atlantique et Mer Méditerranée.
    • Des territoires insulaires souvent de très petite taille et situés à de grandes distances les uns des autres.
    • Des intérêts maritimes et portuaires importants.

 

Histoire de la Marine nationale


 

  • Avant 1626. La Marine royale française est presque inexistante.
    • La Marine royale française reçoit  plusieurs apports majeurs :
      • Dans la Manche,  la Normandie, depuis Guillaume le Conquérant, a toujours donné des marins remarquables et possédé des ports actifs.
      • En Méditerranée,  l’apport de l‘Ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui recrute ses chevaliers dans les meilleures familles de la noblesse française afin de former les officiers de la Flotte du Levant dont le principal port était d’abord à Fréjus, puis à Marseille et à Toulon.
      • Dans l’Atlantique, la Marine du Duché de Bretagne constitue le noyau de la flotte du Ponant. Le droit et les juridictions particulières de la Bretagne, dont la force militaire marine, sont conservées jusqu’à la Révolution qui marque la fin de l’indépendance administrative et territoriale de la Bretagne, bien que les couronnes françaises et bretonnes aient été réunies depuis 1532.
      • 1624. Richelieu organise la Marine royale.
    • A la Révolution française, la Marine nationale succède à la Marine royale.
    • Sous les Premier et Second Empires, la Marine nationale devient la Marine impériale.
  • La Marine est encore aujourd’hui appelée familièrement La Royale.
    • Cette appellation vient du fait que sous la monarchie, les régiments de l’armée appartenaient à des nobles alors que la Marine elle était celle du Roi, qui la finançait lui-même.
    • La croyance populaire selon laquelle cette appellation Royale découle de l’ancienne implantation du Ministère puis de l’État-major de la Marine de guerre française au 2 rue Royale, à Paris, est vraie dans le fait mais faute dans la liaison.
  • Symbole de la Marine française.
    • Une ancre d’or avec un trabe ou un jas droit figurait dans les attributs des armoiries de « amiraux de France ».
    • 1819. Elle est entrelacée d’un câble ou grelin.
    • 1990. Le symbole est remplacé par un logo figurant l’étrave d’un navire de guerre avec deux gerbes d’écumes bleu et rouge et l’inscription Marine Nationale.

 

Missions de la Marine nationale


 

  • Espace d’intervention : toutes les mers du Monde, des eaux territoriales à la haute mer. Ses missions : dissuader, protéger, connaître et anticiper, intervenir, prévenir.

Dissuader

  • Faire face à une agression majeure qui remet en cause l’existence de la France (en particulier son territoire et sa souveraineté) par une puissance étrangère hostile.
  • Faire face aux menaces que pourraient faire peser des puissances régionales sur les intérêts vitaux de la France par la menace d’une frappe nucléaire de riposte.
  • La dissuasion nucléaire est au cœur de la stratégie de la défense nationale. L’objectif de la doctrine nucléaire reste néanmoins celle du non-emploi. La capacité nucléaire française repose sur
    • Les missiles balistiques mer-sol M51 qui équipent les 4 Sous-Marins Nucléaires Lanceurs d’Engins (SNLE) de la classe Le Triomphant en remplacement des 6 de la classe Le Redoutable de la Force Océanique Stratégique (FOST).
    • Les missiles de croisières (ASMPA) pour la composante aéroportée dont font partie les avions de l’Armée de l’Air et de l’Aviation Navale.

Protéger

  • Action de l’Etat en Mer (AEM).
    • Subordonnée au Préfet Maritime en métropole et au Délégué du Gouvernement Outre-Mer, l’AEM recouvre les missions maritimes d’intérêt public exécutées par l’État. Acteur majeur de l’AEM, la Marine fournit les moyens navals, aériens et terrestres permettant l’exercice des actions de service public et de police en mer (police des pêches, lutte contre les pollutions en mer, lutte contre les trafics illicites, recherche et sauvetage en mer, neutralisation des engins explosifs historiques).

Défense Maritime du Territoire (DMT)

  • La DMT vise à surveiller les approches du territoire national sur ses façades maritimes, à renseigner les autorités sur les activités suspectes ou hostiles en mer et les menaces d’origine maritime et à s’opposer aux actions menées contre le territoire depuis la mer. La Marine participe en permanence à la protection du territoire national et de ses approches avec ce dispositif permanent de surveillance et d’intervention mis en place sur près de 20 000 km de côtes.

Lutte antipollution

  • Acteur de la Sécurité Environnementale, la Marine nationale est en première ligne pour protéger les mers et le littoral grâce à un dispositif d’alerte permanent et à sa capacité d’intervention lors de situations extrêmes impliquant des navires en difficulté. Son Centre d’Expertises Pratiques de Lutte Antipollution (CEPPOL) est implanté à Brest. Il définit les matériels dans ce domaine, assure une veille technologique, forme et prépare ses équipes pour déployer des experts en cas de sinistre et conseiller sur les stratégies de lutte.

Secours et assistance aux populations

  • Les moyens de la Marine permettent de porter assistance aux populations confrontées à des situations d’urgence ou de crise.
  • La Marine nationale sauve également plus de 300 vies par an en participant aux opérations de secours aux navires et aux personnes en détresse en mer, coordonnées par les Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage (CROSS).

Intervenir

  • La Marine Nationale est appelée à se déployer loin et longtemps pour assurer la défense des intérêts de la France et de ses ressortissants partout dans le Monde. Avec ses moyens de projection de puissance et de force, elle intervient au plus proche des menaces, inscrit son action dans la durée et se tient prête à intervenir sans délai en cas de dégradation de la situation en mer et à terre

Projection de puissance

  • Le Groupe Aéro Naval (GAN) incarne la projection de puissance dans la durée. Autour du porte-avions Charles de Gaulle, il accueille l’état-major du groupe aéronaval et le groupe aérien embarqué, le GAN se compose ou bénéficie du soutien de plusieurs frégates françaises et de marines alliées avec leur hélicoptère embarqué,d’un bâtiment de ravitaillement, d’avions de patrouille maritime basés à terre et de sous-marins nucléaires d’attaque. À bord, avions et hélicoptères composent le Groupe Aérien embarqué (GAé). Capable de se déployer loin et longtemps, le GAN permet d’affirmer la présence militaire française.
  • Outil de projection de puissance, le Missile de Croisière Naval (MdCN), embarqué et mis en œuvre par les frégates multi-missions et les nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque de classe Suffren, offre au chef des armées des options stratégiques complémentaires du groupe aéronaval. Ce missile permet à la Marine de conduire des frappes vers la terre dans la profondeur

Projection de force

  • Capables d’accueillir un état-major embarqué, les porte-hélicoptères amphibies sont également à même de projeter des forces amphibies, terrestres ou aériennes. Les commandos Marine, ou « Forces Spéciales Mer », réalisent des actions de combat ciblées : des opérations spéciales aéromaritimes, comme des assauts à la mer, de la reconnaissance, des missions de lutte contre la piraterie et les trafics, ainsi que des opérations spéciales à terre, comme la libération d’otages ou l’évacuation de ressortissants.

Prévention – Connaissance anticipation

  • Grâce aux différents moyens qu’elle déploie dans le Monde, la Marine dispose de nombreux capteurs lui permettant d’entretenir sa connaissance des zones de crise potentielles et de détecter, au plus tôt, l’apparition de nouvelles tensions. Chaque unité déployée y participe, que ce soit dans les domaines électromagnétiques, acoustiques ou « image » voire humain. Dans les zones fragilisées par la piraterie ou la pêche illicite, en plus de ses interventions, la Marine fait de la prévention de crise et contribue à la sécurité maritime en organisant des formations et des entraînements au profit des marines locales.

 

Organisation de la Marine nationale


 

Organisation générale

  • Fixée par le chapitre III du titre II du livre II de la troisième partie du Code de la Défense créé par les décrets no 2008-1218 et no 2008-1219 du .
  • La Marine est constituée de formations réparties entre :
    • l’Etat-major de la Marine.
    • Les forces maritimes.
    • Les commandements maritimes à compétence territoriale.
    • Les services.
    • Les organismes de formation du personnel.

 

Organisation du commandement

  • Commandement opérationnel.
    • Pour les opérations relevant de l’action de l’État en mer, elles sont mises en œuvre par les 3 Préfets Maritimes sous l’autorité du Premier ministre qui dispose du Secrétariat général de la mer.
    • Pour les opérations militaires, les forces maritimes, comme l’ensemble des forces armées, sont sous le commandement opérationnel du Chef d’Etat-Major des Armées (CEMA). Le Chef d’Etat-Major de la Marine (CEMM) est le conseiller du CEMA pour l’emploi des moyens navals et aéronavals.
    • Pour faciliter la conduite des opérations, le Chef d’Etat-Major des Armées désigne généralement des contrôleurs opérationnels chargés de déployer les forces qui leur sont affectées et de leur donner des ordres nécessaires pour accomplir la mission fixée.
  • Commandement organique.
    • Comme les autres Chefs d’Etat-Major d’Armées, le Chef d’Etat-Major de la Marine (CEMM) est responsable devant le CEMA et le Ministre de la Défensede l’organisation, de la préparation, de l’emploi de ses forces ainsi que de leur programmation.
    • Ces forces sont divisées en quatre grandes composantes :
      • La Force d’Action Navale (FAN).
      • Les Forces Sous-Marines (FSM).
      • La Force Maritime de l’Aéronautique Navale (AVIA).
      • La Force Maritime des Fusiliers Marins et Commandos (FORFUSCO).

 

Les forces

  • La Force d’Action Navale (FAN)
    • Elle rassemble, à quelques unités près, l’ensemble des bâtiments de surface de plus de 100 tonnes, en métropole et outre-mer, hors navires affrétés et unités portuaires (remorqueurs, chalands, etc.). Elle compte en 2020 10 100 marins et 111 bâtiments. Elle fournit l’essentiel de la contribution de la Marine aux missions de prévention et de projection. Elle est placée sous le commandement de l’amiral commandant la FAN (ALFAN) basé à Toulon.
    • La FAN comprend 6 grandes catégories de bâtiments de surface :
  • La Force Amphibie.
    • 3 Porte-Hélicoptères Amphibies (PHA) (anciennement bâtiments de projection et de commandement, BPC) de classe Mistral.
    • 4 Engins de Débarquement Amphibie Rapide (EDA-R).
    • 4 Engins de Débarquement Amphibie Standard (EDA-S).
    • 9 Chalands de Transport de Matériel (CTM).
  • Des Frégates de Combat.
    • Frégates de Premier Rang (classées comme des destroyers dans la classification OTAN).
      • 2 Frégates de Défense Aérienne de classe Horizon.
      • 8 Frégates multi missions de classe Aquitaine ;
    • Frégates de second rang (classées comme des frégates dans la classification OTAN)
      • 5 frégates légères furtives de classe La Fayette.
  • La Force de Guerre des Mines.
    • 9 Chasseurs de Mines de Classe Éridan.
    • 4 bâtiments bases de plongeurs démineurs de Classe Vulcain.
    • 3 bâtiments remorqueurs de sonars de Classe Antarès.
  • Des Bâtiments de Souveraineté.
    • 6 Frégates de surveillance de Classe Floréal, basées outre-mer.
    • 5 patrouilleurs hauturiers de Classe d’Estienne d’Orves.
    • 11 patrouilleurs légers (3 Classe OPV 54, 2 Classe Auguste Bénébig, 3 Classe La Confiance, 3 divers).
  • Des Bâtiments de Soutien.
    • 1 Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement (BCR) de classe Durance (pétroliers ravitailleurs).
    • 1 Bâtiment Ravitailleur de Force (BRF) de classe Jacques Chevallier.
    • 3 Bâtiments d’Essais et de Mesures.
    • 1 Bâtiment de Soutien à la Plongée.
    • 4 Bâtiments de Soutien et d’Assistance Métropolitain (BSAM) de Classe Loire.
    • 4 Bâtiments de Soutien et d’Assistance Outre-Mer (BSAOM) de Classe d’Entrecasteaux.
    • 4 Bâtiments hydrographiques.
    • 1 Navire Polaire.
    • 15 Navires-Ecoles.

 

Les Forces Sous-Marines (FSM)

La force maritime de l’aéronautique navale (AVIA)

Cocarde des aéronefs de l’aviation navale.
  • L’aéronautique navale (un temps « Aviation Navale ») compte 177 aéronefs et 4 450 personnes, ainsi que 4 Bases d’Aviation Navale (BAN) : Landivisiau, Lann-Bihoué, Hyères Le Palyvestre, Lanvéoc-Poulmic.
  • Elle est composée :
    • du groupe aérien embarqué sur le porte-avions : 42 Rafale M, 3 E-2C Hawkeye, 3 Dauphin Pedro ;
    • des hélicoptères embarqués sur les frégates de combat : 16 Panther, 27 Caiman Marine ;
    • des hélicoptères de soutien, recherche & sauvetage en mer, formation : 3 Dauphin F Pedro (sûreté porte-avions), 6 Dauphin N SP (service public), 2 Dauphin N3+ SP (service public),12 Dauphin N3+ FI (flotte intérimaire), 6 Airbus Helicopter H160 ;
    • des avions basés à terre de patrouille maritime: 22 Atlantique 2, et de surveillance maritime: 5 Falcon 200 Gardian et 8 Falcon 50M ;
    • des avions et hélicoptères de soutien qui assurent des missions de transport, d’entraînement, de formation : 10 Xingu, 6 Falcon 10 Mer, 6 CAP 10.
    • L’ensemble de ces éléments est placé sous le commandement de l’amiral commandant la force maritime de l’aéronautique naval (ALAVIA), basé à Toulon.

 

La force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO)

  • Ils font partie d’une force dont l’état-major est basé à Lorient et comptent 2 700 personnes. Elle est placée sous le commandement de l’amiral commandant les fusiliers marins et commandos (ALFUSCO). Cette force participe à des opérations terrestres à partir de la mer, d’intervention en mer dans le cadre des missions de sauvegarde, des opérations de forces spéciales, la protection des sites sensibles. Elle comprend deux composantes :
  • Les commandos marine qui comprennent 7 commandos : JaubertTrepelde Penfentenyode Montfort (qui sont les 4 commandos de combat polyvalents, compétents en contre-terrorisme, reconnaissance spéciale et autres opérations du COS), Hubert (opérations du COS avec spécialité ‘nageurs de combat’), Kieffer (Commandement et appui technique spécialisé) et Ponchardier (soutien aux opérations, logistique). Ils sont souvent déployés sous l’autorité du Commandement des opérations spéciales (COS).
  • les fusiliers marins, forces spécialisées dans la défense sécurité : 3 bataillons (Amyot d’Inville, Détroyat et de Morsier) et 6 compagnies.

Les services

Le service logistique de la Marine (SLM)

  • À la suite d’une restructuration interarmées du  et la fusion des différents commissariats des armées françaises en un Service du Commissariat des Armées, la création du SLM permet de regrouper l’ensemble des activités logistiques et techniques issues de l’atelier militaire de la flotte (AMF) et du Service du commissariat de la Marine (SCM).
  • Sa structure est composée du DSLM (direction du service logistique de la marine) dont dépendent les SLM de Brest, Toulon et Cherbourg.
  • Le SLM s’occupe des domaines suivants :
    • Rechanges navals et nautiques.
    • Plongée.
    • Transit et expéditions.
    • Réparation et maintien en condition opérationnelle des bâtiments (ex AMF).

 

Le service de soutien de la flotte (SSF)

  • Le service de soutien de la flotte est chargé du soutien technique des bâtiments de surface et des sous-marins. Ce service, composé de personnel de la Marine et de la DGA :
  • pilote toute la maintenance programmée et les réparations effectuées par :
    • les équipages,
    • les moyens militaires de soutien (essentiellement le SLM et la DIRISI),
    • l’industrie, dont particulièrement Naval Group et d’autres entreprises titulaires de contrats négociés et mis en concurrence (ENDEL, CNN-MCO, PIRIOU, STX, LGM, NAVTIS) ;
  • assure la gestion de la configuration des bâtiments et des matériels associés ;
  • approvisionne les stocks de rechanges navals.

La Direction du Personnel de la Marine (DPM)

  • La DPM est un organisme transverse qui englobe plusieurs services. Ayant un rôle organique majeur, elle est supervisée de près par le CEMM. Ses missions sont d’assurer le recrutement, la formation, la gestion continue des ressources humaines et la reconversion des marins. Parmi les services qui lui sont rattachés, on trouve notamment[10] :

Le Service de Recrutement de la Marine (SRM)

  • Pour assurer son recrutement, la Marine dispose comme les autres armées de personnels affectés en CIRFA ; ce service a donc pour particularité d’être représenté plus ou moins partout en France, et non pas uniquement dans les régions disposant de bases navales[11]. Il lui revient de recruter les quelque 4000 recrues annuelles dont l’institution a besoin.

Les organismes de formation

  • La Marine comprend également 4 écoles de formation initiale qui sont :
    • l’École navale pour la formation des officiers et des cours des métiers du marin,
    • l’École de maistrance qui forme les officiers mariniers,
    • l’École des mousses,
    • l’École des matelots.
    • De nombreuses écoles de spécialité existent dont le but est de dispenser, après une formation initiale, une formation de technicien adaptée à l’environnement maritime[12] (Pôle École Méditerranée, école des applications militaires atomiques…

Autres organismes

  • Les 2 organismes qui suivent utilisent les grades de la Marine mais ne sont pas rattachés à la Marine nationale.

Le bataillon de Marins-Pompiers de Marseille

La Gendarmerie maritime

 

Moyens de la Marine nationale


 

  • 2021.
    • 120 bâtiments de plus de 100 tonnes, dont 50 de plus de 1 000 tonnes. Hors navires affrétés et unités portuaires (chalands, remorqueurs…).
      • 82 bâtiments de combat.
      • 38 bâtiments de soutien.
    • 10 unités de La flotte sous-marine, toutes à propulsion nucléaire, dont quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE).
    • L’aéronautique navale dispose d’environ 180 appareils (avions et hélicoptères).
    • 2021. Avec un tonnage global à pleine charge d’environ, la Marine nationale française se place au 7e rang mondial des marines militaires par le tonnage, derrière la Marine américaine, la Marine chinoise, la Marine russe, la Marine britannique, la Marine japonaise, et la Marine indienne.
  • 2023. Effectif de la Marine de 41 150 personnes, dont 38 350 militaires et 2 800 civils. La Marine peut également compter sur le renfort de 5 200 réservistes.
  • 2023, Budgets.
    • Crédits consacrés à la préparation opérationnelle et à l’activité des forces 3,1 milliards d’euros.
    • Crédits consacrés aux dépenses de personnel s’élèvent à 1,8 milliard d’euros.

 

  • En Europe, seules 4 Nations (Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie) disposent de porte-aéronefs ou porte-avions.
  • Dans le Monde, la France est le 2ème pays après les Etats-Unis, à posséder un porte-avions à propulsion nucléaire, le Charles de Gaulle.

 

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