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Saint-Mitre-les-Remparts à visiter (13)
- Saint-Mitre-les-Remparts est un village du département des Bouches-du-Rhône (13).
- Code postal. 13920.
- Habitants. Saint-Mitréens.
- Superficie. 21,02 km2.
- Altitude. 10 m – 142 m.
- Population. 5 912 habitants (2015).
- Coordonnées. N 43°27’11.9″ E 5°00’50.1″. Cliquer sur le lien texte pour afficher la carte Google de la commune de Saint-Mitre-les-Remparts.
- Identité. Nom. Armoiries.
Armoiries de la cité © Verlinden.
Situation de Saint-Mitre-les-Remparts (13)
- Commune située sur l’Etang-de-Berre, entre Martigues et Istres.
Communes limitrophes de St-Mitre-les-Remparts
Accès à St-Mitre-les-Remparts
- RD 5 vers Martigues, au sud, et vers Istres, au nord.
- RD 50 vers Port-de-Bouc.
- RD 50C vers Martigues.
- RD 51 vers Istres.
Distances de St-Mitre-les-Remparts
- Aix-en-Provence. 53 km.
- Avignon. 93 km.
- Lyon. 304 km.
- Marseille. 44 km.
- Nice. 225 km.
- Paris. 765 km.
- Toulon. 107 km.
La Nature à Saint-Mitre-les-Remparts
Reliefs, sols
- Territoire accidenté en avancée sur l’Etang-de-Berre.
- Petits plans autour du village.
- Relief relevé à l’ouest avec le village et à l’est sur le littoral avec le point culminant de 142 m.
Rivières, eau
- Etang-de-Berre.
- Etang de Citis.
- Etang de Lavalduc.
- Classé à l’Inventaire du Patrimoine Naturel de Provence-Alpes Côte d’Azur et en Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux.
- Etang du Pourra.
- Etang d’Engrenier.
- Etang de Magrignane. Asséché.
- Sources.
Forêts, arbres
- Collines boisées de pins.
Activités agricoles, gastronomie
- Vignes, vins.
Activités dans la nature
- Camping.
- Balades.
- Itinéraire du Crépon aux Rocalèdes.
- 7 km. 2h – 2h30. Balisage Bleu. Départ du parking de La Manare.
- Proche du village et le long du canal.
- Superbes points de vue.
- Itinéraire Saint-Blaise.
- 6,8 km. 2 h. Balisage Jaune. Départ parking du site archéologique Saint-Blaise.
- Beau et facile circuit dans les sous-bois de la forêt de Castillon.
- Monter la route goudronnée. Passer la chapelle de l’enceinte. Passer la barrière DFCI. Longer le grillage jusqu’au panneau de balisage. Suivre l’itinéraire « Boucle de la forêt de Castillon« .
- Itinéraire du Crépon aux Rocalèdes.
Histoire de Saint-Mitre-les-Remparts
Site archéologique de Saint-Blaise © michelgrangier – Fotolia.com
- Saint-Blaise réunit une des plus extraordinaires successions de civilisations en Provence et en France sur un même plateau.
Préhistoire / Antiquité
- Passé celte – celto-ligure, grec, romain, paléochrétien mis a jour par d’importantes fouilles notamment réalisées par Henri Rolland en 1935.
- Cité grecque de Mastralaba.
- Oppidum grec probablement du 4e s. av. J.-C.
- Antique agglomération marchande d‘Ugium (Saint-Blaise).
- Perchée sur un plateau escarpé.
- Entre l’étang de Citis et celui de Lavalduc.
- Abandonnée sou12e s. s le Haut-Empire romain.
- Souterrain romain faisant communiquer les étangs du Pourra et de Lavalduc.
Du Moyen-Âge à la Révolution française
- v. 9e s. Le site voisin de l’antique Ugium est saccagé par les Sarrazins.
- 12 e s. Castrum Sancti Mitrii (château-fort de Saint-Mître) est cité. Il pourrait s’agir d’une tour en bois.
- Basilique paléo-chrétienne.
- 12e s. Paroisse de Castelveyre citée (actuel St-Blaise).
- 13e s. Un château en pierres, propriété de l’archevêque d’Arles, est construit.
- 1230. Enceintes reprenant les remparts gallo-grecs.
- 1395. Les exactions de Raymond de Turenne seigneur des baux, conduisent la population à déserter totalement le hameau de Castelveyre bâti sur es ruines de l’antique Ugium
- La population se réfugie alors dans le château Saint-Mitre (Sanctus Mitrius).
- De Castelveyre ne subsiste que la chapelle Saint-Blaise et des vestiges des villes haute et basse.
- L’archevêque autorise la population à agrandir le château et à étendre les fortifications.
- La population se réfugie alors dans le château Saint-Mitre (Sanctus Mitrius).
- 1407. Les nouveaux remparts font 12 m de haut, 1,5 m d’épaisseur
- 1407. Fusion de Saint-Mitre, probablement créé au 9e s. et de Castelveyre, actuel Saint-Blaise.
- 15e s. – 17e s. Prospérité qui culmine au 17e s. fondée sur le blé, la vigne, l’olivier, le sel, le vermillon ou kermès.
- La cité se développe alors en dehors de ses remparts dans des faubourgs.
- 18e s. Plusieurs facteurs entament un déclin.
- 1709. Le gel détruit la presque totalité des oliviers.
- 1720. La peste partie de Marseille ravage la Provence.
- 19e s. La population quitte Saint-Mitre.
- 1793. 988 habitants.
- 1794. 23 février. La commune change de nom et s’appelle Belle-Font, référence à la fontaine sous l’église actuelle.
- Jusqu’à la fin du 19e s. la place de La Fontaine est occupée par une grosse tour ronde qui emprisonne la source et le lavoir à l’intérieur des remparts.
- Cette Tour de Guet du Comte de Provence sert de prison jusqu’en 1835.
Période contemporaine
- 1896. 489 habitants.
- 1946. 405 habitants.
- Années 1960 – 1970. Le village se déploie de nouveau stimulé par les implantations industrielles de Fos-sur-Mer et le développement de la pétrochimie.
- 1962. 1 029 habitants.
- 1968. 1 411 habitants.
- 1993. Mai. Inscription des Remparts à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.
- 1999. 5 458 habitants.
- 2012. 5 721 habitants.
- 2015. 5 912 habitants.
Village, monuments et bâtiments remarquables de Saint-Mitre-les-Remparts
- Le site archéologique de l’antique Saint-Blaise représente un formidable réservoir historique.
- Situé sur la route d’Istres, RD 51.
- Fondation liée à l’économie du sel.
- Il correspond à une ville grecque puis gallo-romaine occupée à minima du 4e s. av. J.-C. jusqu’au 5e s. ap. J.-C.
- Oppidum Gaulois.
- Cité paléochrétienne d’Ugium.
- Castrum médiéval de Castelveyre.
- La précision de la taille et de l’ajustement des blocs est remarquable.
Porte médiévale © Verlinden.
- Saint-Mitre est encore partiellement ceint de ses remparts du 14e s.
- Le village est perché sur un éperon rocheux qui domine l’Etang-de-Berre.
- Longs merlons (partie pleine d’un parapet située entre deux créneaux) de l’enceinte médiévale.
- Deux portes de ville ogivales. Porte sud 15e s. – 17e s. Porte St-Mitre 15e s. – 18e s.
- Des habitations utilisent les remparts comme murs.
Fenêtre à meneaux © Verlinden
- Des hôtels particuliers (15e s. – 18e s.), témoins de la richesse passée fournie par la culture de l’olivier, donnent un peu de cachet au site villageois.
- Beaux linteaux.
- Hôtel de Ville.
- 1654. Construction de la Maison des Consuls adossée au rempart.
- Rapidement revendue à un particulier pour besoin d’argent.
- 1993. Inscription à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
- Rue Irénée Sabatier.
- N°2. Ancien hôpital Saint-Jacques. 1714. L’entablement de la porte se joint à la fenêtre d’étage.
- N°5. Beau porche en arc brisé.
- Remparts et fortifications.
- Rue des Espérettes. Le plus bel alignement de remparts avec leur hauteur d’origine de 12 m.
- Porte des Espérettes.
- Ouverture pratiquée sous le Second Empire permettant une meilleure circulation de l’air dans le village.
- Porte Sud des remparts.
- Dite Porte de Martigues ou Portail Tour de Vielle.
- Fin 14 e s. comme l’enceinte.
Lavoir rénové © Verlinden.
- Fontaine des Trois Canons.
- Milieu 17e s.
- Abritée sous une voûte.
- Lavoir couvert adjacent.
Moulin à vent du 17e s. © Verlinden
- Moulin à vent.
- Sur le parking nord.
- 1626. Construction.
- 19e s. Utilisation comme silo à grains.
- 1985. Une campagne de restauration lui rend ses ailes.
- Voir article Moulins à vent en Provence.
- Pigeonnier ruiné.
- Le long de la petite route menant à l’étang du Pourra.
- 1642. Construction.
- L’édifice a conservé sa planche d’envol en lauzes.
- Petit musée historique et archéologique intéressant.
Avenue Charles de Gaulle © Verlinden.
Monuments chrétiens de Saint-Mitre-les-Remparts
Eglise St-Blaise et St-Mitre © Verlinden
Statue de saint Mitre © Verlinden
Nef de l’église © Verlinden
Colonne romaine et bénitier © Verlinden
- Eglise Saint-Blaise-et-Saint-Mitre.
- 15e s. et 17e s.
- Inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
- Architecture défensive : bretèche, meurtrières.
- Bénitier qui est un ancien autel votif païen retourné, dédié à Junon.
- Les premiers Chrétiens en ont taillé les angles afin d’en faire une cuve octogonale ce qui a eu pour effet de supprimer la dernière ligne de dédicaces.
- Dauphins sculptés. Ils étaient considérés comme amis des hommes (philanthropes) par les Grecs. reconnus comme des sauveteurs en mer, les Chrétiens les associent symboliquement au Christ sauveur.
- Chapelle Saint-Blaise / Sainte-Anne.
- Isolée dans la pinède.
- 1614. Construction.
- Imposant édifice.
- Plusieurs sarcophages monolithes mis à jour.
- Chapelle Saint-Michel.
- Le long de la voie rapide qui contourne le village. La chapelle domine l’Etang de Berre.
- Origine romane.
- 1971. Inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
- Restaurée.
- Clocheton tourné perpendiculairement.
- Utilisée actuellement pour des animations culturelles.
- Le long de la voie rapide qui contourne le village. La chapelle domine l’Etang de Berre.
- Nombreuses croix de carrefour.
Célébrités liées à Saint-Mitre-les-Remparts
- Brauquier (Louis). Marseille, 14 août 1900 – Marseille, 7 septembre 1976. Ecrivain et Poète tourné vers le monde maritime.
- Enfance à Saint-Mitre-les-Remparts où il revient vivre sa retraite.
- Officier de la Marine Marchande, il navigue à bord des bateaux des Messageries Maritimes de 1926 à 1960.
- Rostaing (Charles). Istres, 9 octobre 1904– Saint-Mitre-les-Remparts, 24 avril 1999. Linguiste. Ecrivain. Spécialiste de la toponymie provençale.
- Spécialiste de l’œuvre de Frédéric Mistral.
- 1956 – 1962. Capoulié du Félibrige.
- Il passe une grande partie de sa vie à Saint-Mitre-les-Remparts où il prend sa retraite en 1974.
- L’expression « Les Remparts » rattachée au nom de la commune de Saint-Mitre, lui est due.
Fêtes, manifestations, marchés de Saint-Mitre-les-Remparts
- Juillet. Dernier dimanche. Fête.
- Septembre. 8. Pèlerinage à la chapelle St-Blaise.
Articles liés à Saint-Mitre-les-Remparts
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