Soucoupes Plongeantes de Cousteau


Soucoupes Plongeantes -Domaine Public Wikipedia – Office of the Oceanographer of the Navy — Manned Submarines, by R. Frank Busby SP-350 Diving Saucer

 

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Soucoupes Plongeantes de Cousteau


 

Histoire des Soucoupes Plongeantes


 

  • Office français de recherches sous-marines, abrégé en OFRS
    1. 1952. Création de l’association dédiée à l’exploration sous-marine.
      1. Participe à l’exploration de l’exsurgence de Port-Miou (13) et à celle de Fontaine-de-Vaucluse (84).
    2. 19561966. André Laban en est le directeur.
    3. 1959. L’OFRS construit le SP-350 pour Jacques-Yves Cousteau.
      1. La soucoupe plongeante est réalisée dans les entrepôts au N1 du Quai de la grande -Bigue à Marseille.
    4. 1960. Le SP-350 ou Denise effectue ses premiers essais.
      1. C’est la première Soucoupe Plongeante de La Calypso.
      2.  Invention de Jacques-Yves Cousteau et l’ingénieur Jean Mollard de l’Office Français de Recherches Sous-marines (OFRS).
      3. Jean Charles Roux (concepteur et maquettiste).
      4. Jean Mollard (électricien).
      5. André Laban (chimiste).
      6. Alexis Sivirine.
      7. Claude Strada (dessinateur).
      8. Jean De Wouters.
      9. Wulleman (ingénieur constructeur).
      10. Les techniciens de l’Office français de recherche sous-marine
  • 1962. OFRS devient le CEMA Centre d’Etudes Marines Avancées,
    1. 1962. CEMA construit Précontinent I pour Jacques-Yves Cousteau.
  • 1965. 2 soucoupes plus petites, monoplaces, sont construites par les Ateliers de Suresnes de Sud-Aviation.
    1. Les petites soucoupes sont baptisées SP 500 ou Puces de mer.
  • 1979. 24 septembre. La soucoupe plongeante effectue sa 1000ème plongée.
  • 1996. La Soucoupe Plongeante est encore en service lors du naufrage de La Calypso.

Caractéristiques des soucoupes plongeantes


 

SP 350

  • 1 exemplaire.
  • Biplace.
  • Propulsé par 2 jets d’eau hydro-jets orientables à 270 degrés actionnés par des moteurs électriques..
    1. Sa propulsion lui permet de naviguer dans toutes les directions et de tourner autour de son axe vertical.
    2. Ce dispositif se trouve à l’extérieur de la coque dans un carénage en matière plastique.
  • Les membres d’équipage entrent dans le vaisseau par une écoutille située au-dessus de la coque et le dirigent allongés côte à côte sur des matelas, observant les alentours à travers des hublots inclinés qui leur permettent de s’approcher à quelques centimètres de leur objectif.
  • Des lampes électriques sont prévues pour la plongée de nuit et pour fournir la lumière nécessaire à la photographie dans des profondeurs de travail extrêmes.
  • Pourrait descendre à 350 m (d’où son nom).
  • Autonomie de 4-5 heures.
  • Rayon d’action de 6 km.
  • Coque d’acier pressurisée, presque circulaire dans le plan horizontal, 2 m de diamètre et 1,43 m de haut.
    1. La coque peut résister à une pression de plus de 90 kg par centimètre carré, équivalente à une profondeur de presque 900 m, bien que les plongées n’excèdent jamais 300 m pour des raisons de sécurité.
  • L’engin dispose d’une flottabilité positive.
    1. Le SP-350 est lesté avec des ballasts qui lui confèrent une flottabilité négative, ballasts qui peuvent être éjectés en cas d’urgence.
    2. Pour corriger l’attitude de la coque, le pilote peut déplacer un ballast constitué d’une masse de mercure liquide.
  • Si le vaisseau se trouve à moins de 100 m de la surface, l’équipage peut l’abandonner par l’écoutille supérieure, à condition d’être équipé d’un dispositif respiratoire d’urgence.
  • Autres caractéristiques.
    1. 2 demi sphères assemblées de forme lenticulaire de19 mm d’épaisseur chacune et de 2 mm de diamètre
    2. 2 hublots de130 mm de diamètre offrant un angle de vue de 90 degrés.
    3. 2 places allongées
    4. 1 régulateur d’oxygène pour maintenir une pression atmosphérique normale.
    5. 2 téléphones (1 pour la surface, l’autre en plongée).
    6. Equipements photographiques
    7. Equipements cinématographiques
    8. 1 magnétophone
    9. 1 antenne extérieure
    10. 1 compas gyroscopique
    11. 1 écho sondeur
    12. 1 génératrice haute tension du flash électronique
    13. Poids : 3500 kg
    14. 1 moteur électrique de 2 cv
    15. Autonomie respiratoire pour les 2 occupants : 24 heures
    16. 2 phares de route
    17. source d’énergie : batterie classique en plomb.

 

Lancement et récupération. Wikipedia – Domaine Public – www.spawar.navy.mil/sti/publications/pubs/td/1940/photos/index.html

 

  • Le lancement et la récupération sont réalisées par une grue installée sur la Calypso.
  • Nombreuses plongées effectuées pour le CNRS.
  • Utilisation en eau douce.
    1. Années 1970. Le mini sous-marin, piloté par Albert Falco et André Laban, est utilisé pour inspecter des barrages EDF.
      1. 1971. Barrage de Serre-Ponçon.
      2. 1973. Barrage de Cap-de-Long.

 

SP 500 « Puces de mer »

  • 2 exemplaires.
  • 1 place.
  • Propulsion par tuyères orientables.
  • Peuvent descendre à 500 m.
  • Autonomie de 3 heures.
  • Equipement :
    1. 2 caméras.
    2. Pince de prélèvements.
  • Poids. 1,8 tonne.
  • Longueur. 2,9 m.
  • Largeur. 1,8 m.
  • Hauteur. 1,5 m.
  • Vitesse. 1,5 nœuds.

 

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