Maisons de Saint-Joseph en, France : églises, chapelles…


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Maisons de saint Joseph en France : églises, chapelles…


 

  • Eglises, chapelles, quartiers, hôpitaux, écoles, collèges, lycées… portent ne nom de saint Joseph en France.

 

Hauts-Lieux religieux de Saint Joseph en France


 

  • Des sites majeurs pour leur culte, leur histoire et leur conception, sélectionnés pour leur variété et l’intensité de leur vie cultuelle.
  • On observera que la plupart sont postérieurs aux années 1850 attestant de la relative modernité du Culte de Joseph en France.

 

Verlinden © Monastère Saint-Joseph du Bessillon à Cotignac.

 

  • Cotignac (13).
    1. Monastère Saint-Joseph du Bessillon.
    2. Sites des apparitions de Joseph (Notre-Dame-de-Grâces et Le Bessillon) et de Marie (Notre-Dame-de-Grâces).
    3. Couvent construit à l’origine par des prêtres Oratoriens.
    4. Abandonné à la Révolution, le site tombe en ruines.
    5. 1975. Une communauté de Sœurs Bénédictines issue de Ménéa en Algérie s’installe dans un monastère neuf conçu par l’architecte Fernand Pouillon.
    6. 2019. Mars. Les Sœurs de Mater Dei, originaires d’Argentine, s’installent dans le Monastère du Bessillon.
    7. 2020. 8 décembre. Lancement de l’Année de Saint JosephAnnée de la Famille.
    8. 2021. L’association Joseph & Cassien engage d’importants travaux dans la chapelle St-Joseph du Bessillon.

 

Eglise Saint-Joseph du Bon-Espoir, Puy-en-Velay (Haute-Loire) © VP 13

 

  • Le Puy-en-Velay (Haute-Loire).
    1. Site d’Espaly-Saint-Marcel. 9 rue Abbé Fontanille.
    2. Sanctuaire Saint-Joseph-de-Bon-Espoir.
    3. Basilique, chapelle dans une grotte et statue monumentale de saint Joseph.
    4. Sur les fondations mêmes d’un ancien château fort.
    5. 1855. De retour de la messe, Anne-Marie Buffet, béate, trouve près de la tour Pannesac une image de saint Joseph.
      1. L’image est placée dans la grotte naturelle dans le rocher d’Espaly, habitation troglodyte de son amie Pélagie Séjalon.
      2. Les deux jeunes femmes, rejointes par des proches, prient régulièrement devant l’image.
      3. Lors de célébration de Joseph, en mars, les Jésuites de Vals-près-le-Puy offrent une statue en plâtre en remplacement de l’image.
    6. 1861. Le pèlerinage a pris de l’importance et Mgr Auguste de Morlhon y participe.
    7. 1876. L’abbé Charles-Hector Fontanille né en 1841, prêtre-custode à la cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay connu pour sa dévotion à saint Joseph, met en vente la totalité de ses bien reçus d’un héritage familial afin de financer un sanctuaire en l’honneur de Saint Joseph.
    8. 1880. 19 mars. Pour la saint Joseph, ouverture du sanctuaire au culte catholique.
    9. 1884. 16 novembre. L’abbé rachète le neck et les ruines de la forteresse.
    10. 1910. La statue Saint-Joseph-de-Bon-Espoir d’Espaly haute de 22,40 m est l’œuvre du Frère Jésuite, André Besqueut.
      1. Le projet fa  été retenu par le pape Pie X.
      2. La statue domine la vallée de la Borne.
      3. La statue représente saint Joseph tenant l’Enfant Jésus debout sur un établi.
      4. Les 70 moules nécessaires au coffrage  sont signés des Ateliers Debert à Paris,
      5. Le poids total de la statue est estimé à environ 80 tonnes.
      6. 11 avril. Monseigneur Boutry inaugure et bénie la statue.
    11. 1961. 13 août. Fêtes du Centenaire. La statue de saint Joseph, vénérée dans la grotte-chapelle, est couronnée, au nom du Pape Jean XXIII, par le Cardinal Joseph-Charles Lefèbvre, archevêque de Bourges.

 

 

Eglise Saint-Joseph des Carmes à Paris © Wikipedia Commons – Monument Historique – Base Palissy – Ministère de la Culture PM75001792

 

  • Paris. 6e arrondissement.
    1. Eglise catholique Saint-Joseph-des-Carmes. 70 rue de Vaugirard, au sein de l’Institut Catholique de Paris et du Séminaire des Carmes.
    2. 1610, Le pape Paul V demande au roi de France d’accueillir des religieux de l’Ordre des Carmes déchaussés à Paris.
      1. 2 Frères Carmes s’installent provisoirement dans l’attente des lettres patentes du roi et leur enregistrement par le Parlement de Paris en 1611.
    3. 1611. Les jardins accueillent des plantations de mélisse qui entre dans une préparation célèbre des Carmes.
      1.  L’eau de mélisse ou  eau des carmes est une potion réputée stimuler le fonctionnement du cœur, et être un tonique utilisé entre autres contre la peste, les migraines et toutes sortes de petits maux quotidiens.
      2. C’est cette eau fait la réputation du Couvent des Carmes y compris à la cour, notamment du cardinal de Richelieu.
      3. Conservée par les derniers Carmes après la Révolution, la recette est transmise à une pharmacie.
    4. 1613. 20 juillet. La reine régente Marie de Médicis pose de la première pierre, le jour de la fête du saint prophète Elie.
    5. 1620. Fin de la construction.
    6. 1625. L’église est consacrée. C’est alors la première église dédiée à saint Joseph à Paris.
      1. Le frère Laurent de la Résurrection, convers, savetier puis cuisinier, est connu pour ses lettres spirituelles parlant de la présence continuelle à Dieu.
    7. Coupole.
      1. Premier dôme sur tambour de Paris, avant la Sorbonne, après le simple dôme sur murs de la chapelle des Louanges de l’ancien Couvent des Grands Augustins (actuelle Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, rue Bonaparte).
        1. 1644. Coupole ornée d’une peinture représentant Élie élevé au ciel sur un char de feu, par le peintre liégeois Walthère Damery, aidé par Bertholet Flémal, ancien de l’Atelier de Pierre-Paul Rubens. Il s’agit de la première peinture exécutée sur une coupole à Paris.
    8. 1792. 2 septembre. Massacre de 115 prêtres dans le jardin,.
      1. 1867. Lors de travaux, les vestiges des victimes ont été trouvés .
          1. Ils témoignent des coups de sabre reçus par les victimes.
          2. Une crypte conserve les vestiges.
        1. Parmi les victimes, 3 évêques massacrés : Jean Marie du Lau d’Allemans, archevêque d’ArlesFrançois-Joseph de La Rochefoucauld-Bayers, évêque de Beauvais, et Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers, évêque de Saintes.
      2. Les derniers religieux sont chassés du couvent qui est vendu comme Bien National.
    9.  17931794. Sous la Terreur, le couvent sert de prison.
      1. Joséphine, veuve de Beauharnais y est incarcérée.
    10. 1797. Madame Camille de Soyécourt, carmélite, dont le père a été emprisonné aux Carmes en 1794 avant d’être décapité, rachète le bien où elle installe une Communauté de Carmélites.
    11. 1841. L’évêché y installe une école ecclésiastique.
    12. 18491867. Le Père Lacordaire y installe un couvent de Dominicains.
    13. 1875. Le site est intégré à l’Institut Catholique.
    14. 1902. Bel orgue.

 

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  • Le Havre. Centre Ville. Département de Seine-Maritime.
    1. Eglise paroissiale Saint-Joseph.
    2. 1944. 5 – 11 septembre. Une intense campagne de bombardements provoque la mort de près de 3000 personnes et des dégâts matériels considérables qui font du Havre, la grande ville de France la plus dévastée.
    3. 1945. Le bilan à la Libération est dramatique : 5 000 morts, 10 000 immeubles détruits, 80 000 sans-abri.
    4. Architecture remarquable .
      1. Signée par Auguste Perret, précurseur du béton armé.
      2. Tour-Lanterne de 107 m, à la fois phare et stèle en mémoire des  disparus.
      3. Renouveau de l’Art Sacré : vitraux de Marguerite Hué.
      4. Plan carré avec le maître-autel au centre.
      5. A la pointe des évolutions liturgiques du Concile Vatican II.
      6. 1965. Inscription aux Monuments Historiques.
      7. 1968. Classement aux Monuments Historiques.
      8. 2005. Inscription au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
    5. 1959. Les offices religieux y sont célébrés mais l’église n’est consacrée que le 1er mai 2017 par Monseigneur Brunin, évêque du Havre.
    6. Seules deux statues de dévotion en bois du 18e s. sont présentes dans l’église : une statue de la Vierge Marie et une statue de saint Joseph, l’une au Sud et l’autre au Nord, vestiges de l’ancienne église.

 

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  • La Bourboule.
    1. Eglise Saint-Joseph. Boulevard Clémenceau. D88, 63150 La Bourboule.
    2. Avant 1873.
      1. La Bourboule fait partie de la paroisse de Murat-le-Quaire et les habitants montaient à pied jusqu’au village pour assister aux offices.
    3. 18851888. Construction en lave blanche agglomérée de divers matériaux volcaniques de La Bourboule.
      1. L’architecture se situe dans la ligne de style des églises romanes d’Auvergne.
      2. La construction se fait peu après la création de la commune de La Bourboule.
      3. 1888. Ouverture au public.
    4. 1898. Un clocher polygonal est ajouté à l’aplomb de la façade.
      1. Chacun des pans de la chambre des cloches est percé d’abat-sons cintrés.
    5. 1902. 30 septembre. A la demande du maire, M. Pipet, le baptême des cloches a lieu.
      1. Mgr Belmont évêque de Clermont, assisté de Mgr Bunquet, évêque de Mendes, préside l’assemblée.
    6. 1932Paul Neyrial ajoute une sacristie circulaire au sud-ouest. 
    7. 1941. Henri Charlier, artiste bourguignon, sculpte 20 magnifiques chapiteaux.
    8. Plan de l’église. Edifice orienté construit selon un plan en croix latine comportant une nef à trois vaisseaux avec un transept saillant.
      1. Façade à pignon avec 3 niveaux d’élévation et 3 travées.
      2. Murs latéraux épaulés de contreforts.
      3. Murs du chevet décorés d’un motif géométriques en noir et blanc.
      4. Mur latéral sud flanqué de 2 bâtiments annexes. L’un est de forme circulaire (sacristie)
      5. La nef se termine par un chevet semi-circulaire ouvert sur trois chapelles rayonnantes.
      6. La croisée du transept est surplombée d’une coupole sur pendentifs.
      7. Chœur bordé d’arcades cintrées ouvrant sur le déambulatoire.

 

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  • Roubaix. Département du Nord.
    1. Eglise Saint-JosephDans le quartier de Fontenoy. Rue de France.
    2. 18761878. Construction de l’église conçue par l’architecte belge Jean-Baptiste Bethune (auteur du couvent des Clarisses de Roubaix).
    3. Le vitrail du Rosaire est issu des ateliers Stalins-Janssens d’Anvers.
      1. 1889. Le vitrail reçoit une Médaille d’Or à l‘Exposition Universelle de Paris.
    4. 1992. Inscription au titre des Monuments Historiques.
    5. 1992. Classement au titre des Monuments Historiques.
    6. Architecture de  style Néo-Gothique avec une façade en briques.
    7. Décor intérieur  par le peintre Guillaume Deumens.
    8. Les vitraux du chœur proviennent des ateliers parisiens du fils de Claudius Lavergne.

 

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  • Commune d‘Iracoubo dans le département de Guyane.
    1. Eglise Saint-Joseph.
    2. Avant1888. Les offices religieux sont célébrés dans un ancien hangar à coton prêté par la veuve d’un colon du nom de Jacquet.
      1. Ce local est très incommode : trop chaud, mal ventilé et pas équipé.
    3. 1886. Décision de la construction à l’initiative du Père Raffrray dès son arrivée.
    4. 1887. Les travaux commencent pour une durée de 6 ans.
      1. Le Père Raffray offre lui-même 5 000 francs.
      2. Les habitants apportent leur contributions sous forme de matériaux, de main d’œuvre et d’argent.
    5. 18921898. Décoration par Pierre Huguet, bagnard d’un camp d’Iracoubo.
      1. Fresque sur 400 m2 dans le style est réputé naïf.
    6. 1978. Classement de l’édifice est classé au titre des Monuments Historiques.

 

Eglises, chapelles… Saint-Joseph en Provence


 

 

Eglises, chapelles… Saint-Joseph en France (hors Provence)


 

Liste indicative

  • Angers (49). Paroisse Saint-Joseph.
  • Nanterre (92). Chapelle Saint-Joseph-des-Fontenelles. 9, rue Edmond Dubuis.
  • Paris (17e). Saint Joseph des Epinettes. 40 Rue Pouchet.
  • Rennes (35). Eglise.  54 rue Monsieur Vincent.
  • Toulouse (31). Paroisse Saint-Joseph. 40 Rue Pouchet

 

Hôpitaux, écoles… liés à Saint-Joseph en France


 

  • Angoulême (16000). Clinique Saint-Joseph.
  • Lyon (69). Hôpital Saint-Joseph Saint-Luc.
  • Marseille (13). Hôpital Saint-Joseph.  26 Boulevard de Louvain.
  • Paris (75). Hôpital Paris Saint-Joseph. 14ème. 185 – 189, Rue Raymond Losserand.
  • Toulouse (31). Hôpital Saint-Joseph de La Grave.

 

  • Compiègne (60). Ancien Hôpital Saint-Joseph.

 

Ordre de Saint-Joseph-de-Cluny


 

  • Sœurs de Saint-Joseph de Cluny.
    1.  En latin : Congregationis S. Ioseph de Cluny.
    2.  Congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.
    3. 1807. 12 mai. Fondation de la Congrégation par Anne-Marie Javouhey (1779-1851) à Chalon-sur-Saône.
      1. Monseigneur Imbertiesévêque d’Autun, reçoit les vœux d’Anne, de ses trois sœurs et de cinq compagnes.
      2. Leur but est l’éducation des enfants.
      3. La chapelle est placée sous le vocable de saint Joseph qui devient aussi le saint patron de la congrégation
    4. 1812. Les sœurs transfèrent la maison-mère à l’ancien couvent des Récollets de Cluny ce qui donne le nom de Saint Joseph de Cluny.
    5. Ouvertures de maisons à Paris et en Provence.
    6. Le vicomte Lainé, ministre de Louis XVIII, leur confie l’enseignement des enfants dans les colonies françaises.
    7. 1818. 2 écoles ouvertes sur l’île de la Réunion.
    8. 1819. Saint-Louis-du-Sénégal.
    9. 1828. Mana en Guyane.
    10. 1835. Lamartine, dans son rapport sur l’abolition de l’esclavage, souligne le succès de leurs œuvres d’émancipation des esclaves.
    11. 1854. Transfert de la maison-mère à Paris. 21 rue Méchain.
      1. la chapelle Saint-Joseph-de-Cluny conserve les reliques de Mère Javouhey.
    12. 1899. 18 août. Le Saint-Siège approuve les constitutions sur la base de la règle de saint Augustin.
    13. 2015. 31 décembre. La congrégation compte 2 600 religieuses dans 416 maisons.

 

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