Histoire des Chemins de Fer en France, 1960-1969


Infatigables et rapides les locomotives CC 6500 des années 60 sillonnent la France © Jonathan Guiho / Flickr.com

 

Histoire des Chemins de Fer en France, 19601969


 

  • Au début des années 60, la SNCF compte 350 000 agents et figure parmi les premières entreprises françaises.

 

Grandes dates des Chemins de Fer des années 60


 

  • 1962. La réforme admet le principe d’une tarification « commerciale » pour les marchandises qui n’est pas fondée sur le seul critère de la distance parcourue.
  • 1965. Le Parc de traction est considérable.
    • Nombre de machines.
      • 2 312 machines à vapeur.
      • 2 059 motrices électriques.
      • 503 automotrices.
      • 1 309 locomotives Diesel.
      • 1 123 Autorails.
    • Types de Machines.
      • Type CC.
        • CC 6500.
        • CC 7100 en courant continu.
        • CC 14000 et 14100 en courant continu.
        • CC 14000 et 14 100 en courant alternatif.

BB 16500 19 © Gründ

      • Type BB de 80 tonnes.
        • Pratiquement aussi puissantes que le CC.
        • Presque aussi puissantes que les CC.
        • Moins coûteuses à produire.
      • Des locomotives bicourant, puis tricourant fonctionnent notamment vers La Belgique.

 

1964. CC 40100  © Gründ

  • Les CC 40100 quadricourant sont aptes à traverser l’Europe.
    • 1964. Premier lot de 5 unités.
    • Type CoCo. Quadricourant.
    • Longueur. 22,03 m.
    • Poids. 106 t. 108 t en Belgique.
    • Puissance. 4 480 kW.
    • Vitesse maximale. 240 km/h. 160 km/h en service normal.
    • Adapté aux trains internationaux de type TEE (Trans Europe Express).
    • Carrière ponctuée de nombreux incidents.
      • Leur poids est réputé agresser les voies.
      • Nombreuses pannes nécessitant un couplage avec des locomotives bicourant belges.

 

CC 6500 1969 © Gründ

  • Locomotives  électriques. qui arrivent sur un marché où la concurrence de l’avion est très forte.
  • Longueur 20,19 m. Poids d’une rame 118 tonnes. Puissance 8000 kW
  • Championnes du 200 km/h en France.
  • Design soigné.
  • Ces locomotives marquent l’histoire du rail en France.
  • Mise en ligne sur les axes majeurs :
    1. Lyon et Marseille (Mistral).
    2. Bordeaux (Etendard).
    3. Toulouse (Capitole).
  • En seconde carrière, les machines sont affectées au fret.
  • D’autres sont affectées au TER.
  • Ces machines sont exploitées jusqu’à leur épuisement total.
  • Les tractions thermiques.
    • Locomotive Diesel universelle de 450 kW.
    • BB 63 000 qui présente des versions pour l’exportation.
    • BB 66000.. 830 kW.

 

Autorails. X 4300/4500 « Caravelles » 1963 © Gründ

      • Autorails.
        • Les Picasso qui triomphent.
        • 1963. Les Caravelle, X 4300/4500 – EDA (Eléments Automoteurs Doubles).à partir de 1963.
  • Parc de Voitures.
    • Fin 1964. Disparition des dernières voitures en bois.
    • Le parc est composé de 78% de voitures à bogies.
    • On distingue les voitures UIC (Union Internationale des Chemins de fer) et les voitures USI (Unifiées pour le Service Intérieur).
  • 1965. Les infrastructures sont très importantes.
    • La SNCF dispose de 12 grands ateliers.
    • Le réseau compte 16 700 passages à niveau, 1 900 sont automatisés.
    • 250 gares ont été reconstruites après la guerre.
    • Les chantiers rail-route se développent : 2 600 remorques pour 960 000 tonnes déplacées.

 

Tendances Trains des années 60


 

  • L’électrification des trains français se généralise.
  • Modernisation des voies.
    • Les années 1860 étaient celles du passage du rail en fer (ou en fonte) au rail en acier.
    • Un siècle après, à partir de 1960 commence la généralisation du rail Vignoles et la suppression progressive des joints de dilatation.

 

© Teveneaux / Wikipedia – VP13

 

  • La voie ferrée se transforme avec le remplacement des rails à double champignon par des rails à semelle connu sous le nom de Rails Vignoles.
    • Le rail à double champignon ou DC présentait une section en forme de 8 qui était particulièrement présent dans le Sud, le Centre et l’Ouest de la France.
    • Sa forme le rendait réversible. Ainsi, lorsque le rail présentait des signes d’usure, il suffisait de le retourner pour présenter une deuxième table de roulement. Le problème venait du fait qu’en pratique on constatait une usure entraînant un affaiblissement de sa résistance mécanique.
    • Le rail Vignoles qui l’a remplacé est un rail à semelle.
  • La banlieue parisienne connaît une vive animation.
    • 1965. 359 millions de voyageurs.
      • La Gare Saint-Lazare voit passer 399 000 passagers par jour.
  • Le trafic Grandes Lignes représentent un trafic très important fortement centré sur Paris.
    • Les lignes principales sont toutes électrisées. Pas toujours jusqu’au bout de la ligne (Nice).
    • Paris-Lyon-Marseille-Nice.
    • Paris-Lille.
    • Paris-Strasbourg.
    • Paris Le Mans.
    • Paris-Orléans.
    • Paris-Bordeaux.
    • Paris-Toulouse.
  • Le fret est en développement avec des secteurs particulièrement porteurs :
    • Transport des Minéraux.
    • Transport des Hydrocarbures.
    • Transport de Produits Chimiques.
    • Transport d’Automobiles neuves.
    • Transports de l‘Industrie lourde.
  • Les principaux axes du Fret sont :
    • Nord-Est.
    • Est.
    • Sud-Est.
    • Paris-Le Havre.
    • La Grande Ceinture.

 

Personnalités du ferroviaire des années 60


 

  • Lévi. Robert. Paris. 1895. 7 décembre – 1981.
    • 1914. Reçu à Polytechnique. Il part immédiatement à la guerre d’où il revient en vie en 1918.
    • 1920. Corps des Ponts et Chassées.
    • 1924. Réseau de l’Etat.
    • 1938. Il intègre la SNCF.
    • 1944. Exfiltré en Algérie, il revient à la Direction Générale de la SNCF.
      • Il se consacre à la promotion des LRS (Longs Rails Soudés) et à l’automatisation des triages.
    • 1960. Départ à la retraite.
  • Vignoles. Charles Blacker. 1793. 30 Mai – 1875. 17 novembre.
    • Ingénieur ferroviaire britannique au parcours éclectique.
    • 1810. Juriste de formation, il s’engage dans l’armée et devient officier-ingénieur de l’armée de terre britannique.
    • 1816. Il émigre quelque temps aux Etats-Unis.
    • Revenu en Angleterre, il devient ingénieur de la voie ferrée dans différentes compagnies.
    • Il se consacre alors au perfectionnement de l’invention de l’Américain Livingstone Stevens : le rail à patin.
    • 18461853. Vignoles construit, pour le tsar Nicolas 1er, le pont routier de Kiev sur le Dniepr.

 

Livres et Publications Trains et Gares Années 60


 

2019Des Hommes et des Trains. La Grande Aventure des CheminotsC. Lamming. GeoHistoire.

2016La Grande Histoire du Train. Didier Janssoone. Magasin Pittoresque.

2015. L’Histoire des Chemins de FerDidier Janssoone. Pour les Nuls.

2013Le souffle du Mistral. André Victor. La Vie du Rail.


2012Un Siècle de TrainsAndré Papazian. Sélection du Reader’s Digest.

 

Articles liés à Trains et Gares des Années 60


 

  • Cliquer sur une image-lien pour afficher l’article correspondant.

 

                             

Translate »