Parc National des Ecrins à visiter


Territoire de Randonnées et d’Alpinisme © Nicolas Scohier – Flickr.com

 

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Parc National des Ecrins à vivre et à visiter


 

  • Le cœur du Parc des Ecrins est reconnu en Catégorie II (et en Catégorie V pour son aire optimale d’adhésion) par la plus haute autorité internationale.
    1. Commission Mondiale des Aires Protégées de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
      1. Principale organisation non gouvernementale mondiale consacrée à la conservation de la Nature.
  • En France, le classement en Parc National date de 1973 avec une préfiguration dès 1913.

 

Repères sur le Parc National des Ecrins


 

Parcs Nationaux et Régionaux en Provence © P. Verlinden

 

  • 1973. 27 mars. Création.
  • Superficie. 1 788 km2 (aire optimale d’adhésion) – 925 km2 (cœur).
  • Départements. Hautes-Alpes (Région Sud) et Isère ( Région Auvergne-Rhône-Alpes).
  • 56 communes dont 11 non signataires de la Charte de 2013.
  • Altitude. 800 m – 4 102 m.
  • Point culminant. Barre des Ecrins 4 102 m.
  • Siège à Gap (05).
  • Carte. Cliquer sur le lien pour afficher la carte Google du territoire où se situe le Parc.
  • Administration. Parcs Nationaux de France.
  • Territoire.
    1. Entre les villes de Gap (05), Briançon (05), Grenoble (39).
    2. Délimité par les vallées de la Romanche, la Guisane, le Drac.

 

Paysages et Géographie du Parc National des Ecrins


 

Reliefs

 

© Claude05alleva – Pixabay.com

© Thierry – Flickr.com

© Claude05alleva – Pixabay.com – Plateau du Taillefer © Kaspla – Pixabay.com.

 

  • Plusieurs sommets de plus de 3 000 m.
    1. Barre des Ecrins. 4 102 m.
    2. La Meije. 3 983 m.
    3. Mont Pelvoux. 3 946 m.

 

Eau et Rivières

 

 

© Claude05alleva – Pixabay.com / Durance. Verlinden

Vallouise. Kaspla -Pixabay.com – Lac Serre-Ponçon © Hans Braxmeier – Pixabay.com

Le Vénéon, affluent du Drac à proximité du refuge de Berarde © Alexandre da Costa – Flickr.com

 

  • 2 grandes rivières dominent le territoire et sont alimentées par une douzaine de torrents principaux.
    1. La Durance.La puissante rivière qui était encore un fleuve il n’y a pas si longtemps coule vers le Sud. La Durance est alimentée par plusieurs cours :
      1. La Guisane. Source au col du Lautaret, à 2 552 m d’altitude. Elle se jette dans la Durance à Briançon, après 27,7 km.
      2. Le Gyr et l’Onde forment la Gyronde qui se jette dans la Durance après 23,6 km.
      3. Le Fournel prend sa source au Pic de la Cavale, à 2 908 m d’altitude. Il se jette dans la Durance à l’Argentière-la-Bessée après 19,2 km.
      4. La Biaysse prend sa source au col d’Orcières, à 2 611 m d’altitude. Elle se jette dans la Durance après 17,4 km.
      5. Le Rabioux prend sa source dans le Vallon du Tissap, à 2 251 m d’altitude. Il se jette dans la Durance après 15,5 km.
      6. Le Réallon prend sa source dans la Montagne de Charges, à 2 350 m d’altitude. Il se jette dans le Lac de Serre-Ponçon après 19,8 km.
    2. Le Drac.
      1. La Romanche prend sa source du Glacier de la Plate des Agneaux, à 2 143 m d’altitude. Elle se jette dans le Drac après 78,3 km.
      2. Le Vénéon prend sa source du Glacier de la Pilatte, à 2 577 m d’altitude. Il se jette dans la Romanche après 33,5 km.
      3. La Bonne prend sa source au Lac des Pissoux, près du refuge de Font Turbat, à 2 632 m d’altitude. Elle se jette dans le Drac après 40,1 km.
      4. La Malsanne prend sa source au Lac du Vallon, à 2 493 m d’altitude. Elle se jette dans la Bonne après 15,4 km.
      5. La Séveraisse prend sa source du Glacier de Chabournéou, à 2 336 m d’altitude. Après avoir arrosé la vallée du Valgaudemar, elle se jette dans le Drac après 32,9 km.
      6. Le Drac Blanc (aussi appelé Drac de Champoléon) prend sa source dans le Vallon du Rougnoux, à 2 419 m d’altitude. Aussi Il rejoint le Drac Noir sur la commune de Champoléon.
      7. Le Drac Noir est considéré comme la branche-mère du Drac. Celui-ci prend donc sa source dans le Massif du Mourre-Froid, à 2 423 m d’altitude, et se jette dans l’Isère après 130,2 km.

 

Lacs

 

© Kaspla – Pixabay.com

Lac miroir © Nicolas G – Flickr.com

Randonnée des 7 lacs © Eric Falduto – Flickr.com

 

  • Les lacs sont nombreux et spectaculaires et sont souvent l’objet de randonnées magnifiques.
    1. Les lacs de Crupillouse, à Champoléon. Superbe randonnée avec des points de vue et des passages proches des cascades.

 

Lac Lauvitel © IoIorun- Flickr.com

    1. Lac Lauvitel.
      1. Au pied de l’Aiguille de Vénosc, à proximité de la station des Deux Alpes.
      2. Le plus grand et le plus profond lac du Parc.
        1. 25 – 35 ha de superficie. 40 et 65 m de profondeur.
    2. Lac du Plan Vianney. Proche du Lac Lauvitel.
      1. Réputé pour ses saumons.
    3. Lac de la Mariande (2604 m) – Massif des Ecrins – Isère.
    4. Lac de la Muzelle. A proximité de Lac Lauvitel.
    5. Lac du Lauzon en contrebas des Rouies, au-dessus du torrent du Gioberney.
    6. Lac des Pisses proche de la station de sports d’hiver d’Orcières.
    7. Les lacs du Pétarel contribuent à l’attrait touristique de la Vallée du Valgaudemar.
    8. Le lac du Pavé . Le plus élevé et le plus froid dues lacs du Parc.
      1. 2 820 m d’altitude,

 

© Estelle Parisot, Fotolia.com

 

    1. Nombreux lacs polaires restant englacés la majeure partie de l’année.
      1. Lac de l’Eychauda.
        1. Superficie 15 ha. Profondeur. 23 m. Altitude. 2.514 m.
        2. Communes de Pelvoux et Vallouise.
      2. Lac des Rouies.
      3. Lac du Glacier d’Arsine.

Glaciers

 

Glacier blanc © michel boere – Flickr.

 

  • Une quarantaine de glaciers à l’avenir menacé couvrent environ 17 000 ha.

 

Climat et Saisons

 

Parc en automne © Isabelle Chauvel – Flickr.com

 

  • Les Ecrins sont une des parties les plus froides des Alpes.
  • L’hiver à 4 000 m d’altitude, on enregistre des – 45°C.
  • Plus bas, à la Grave, les conditions peuvent encore être rudes.
  • Les étés sont agréables avec des températures douces la journée et des nuit assez froides.
    1. Même en été, au delà de 2 500 m, le froid persiste et il faut bien s’équiper.
  • Les ciels bleus et l’intensité des lumières sont favorables à l’observation de la nature et aux prises de vues.

 

Communes du Parc National des Ecrins


 

  

 

  • Ancelle. Aspres-lès-Corps. Aubessagne.
  • Bénévent-et-Charbillac. Besse-en-Oisans. Buissard.
  • Chabottes*. Champcella. Champoléon*. Chantelouve*. Châteauroux-les-Alpes. Clavans-en-Haut-Oisans. Crots.
  • Embrun. Entraigues. Freissinières.
  • L’Argentière-la-Bessée. La Chapelle-en-Valgaudémar. La Grave. La Motte-en-Champsaur. Lavaldens*.
  • Le Bourg-d’Oisans. Le Monêtier-les-Bains. Le Périer*. Les Deux Alpes. Les Vigneaux.
  • Mizoën.
  • Orcières. Oris-en-Rattier*. Ornon. Oulles.
  • Prunières. Puy-Saint-Vincent. Puy-Saint-Eusèbe. Puy-Sanières.
  • Réallon. Réotier.
  • Saint-Apollinaire. Saint-Bonnet-en-Champsaur*. Saint-Christophe-en-Oisans *. Saint-Clément-sur-Durance*. Saint-Firmin.
  • Saint-Jacques-en-Valgodemard. Saint-Jean-Saint-Nicolas. Saint-Julien-en-Champsaur*. Saint-Léger-les-Mélèzes.
  • Saint-Maurice-en-Valgodemard. Saint-Michel-de-Chaillol. Savines-le-Lac.
  • Valbonnais*. Valjouffrey. Vallouise-Pelvoux. Villar-d’Arêne. Villard-Notre-Dame. Villard-Reymond. Villar-Loubière.

 

Flore du Parc National des Ecrins


 

© Alexandre Da Costa – Flickr.com – Saxifrage © PhotonArchive – Flickr.com

  • Plus de 2 000 espèces de végétaux identifiées sur le territoire du Parc des Ecrins.
  • Les variables sont très discriminates :
    1. Altitude.
    2. Exposition.
    3. Milieu.

 

 

 

  • Arbres. Pins et mélèzes sont nombreux.
  • Fleurs emblématiques.
    1. Chardon bleu de Alpes.
    2. Edelweiss.
    3. Génépi.
    4. Sabot de Vénus.
    5. Saxifrage à feuilles opposées.
      1. La plante la plus haute d’Europe  rencontrée à 4 070 m sur le Parc.

 

Faune du Parc National des Ecrins


 

Marmotte© Anthony Duvant – Flickr.

 

 

© Jacques Rollet – Flickr.com

© Quentin Douchet – Flickr.com

 

Histoire du Parc National des Ecrins


 

  • 1913. L’Etat français fait l’acquisition de 4 000 ha de terrains de montagne sur les hauteurs de Saint-Christophe-en-Oisans, commune de l’Isère située dans le Massif des Ecrins.
    1. Le Parc de la Bérarde (nom d’un hameau de Saint-Christophe-en-Oisans) est créé sur le modèle de la réserve suisse de l’Engadine, créée en 1909.
    2. L’objectif est la défense contre la progression des pâturages de montagne  qui provoquent érosion, déboisement et désordre torrentiel.
    3. La guerre de 1914-1918 freine le développement.
  • L’Administration des Eaux et des Forêts poursuit la tâche.
    1. Le nom devient Parc National de l’Oisans, puis en 1923 Parc National du Pelvoux avec une superficie de 13 000 hectares.
  • 1960. Création du statut de Parc National. Création des 4 premiers Parcs Nationaux.
    1. 1963. Parc National de la Vanoise.
    2. 1963 Parc National de l’île de Port-Cros.
    3. 1967. Parc des Pyrénées.
    4. 1970. Parc des Cévennes.
    5. 1970. Création d’une mission pour un Parc National des Ecrins.
  • 1962. Le Parc de Pelvoux perd sa qualification de Parc National et devient un Parc Domanial, « domaine privé de l’Etat soumis au régime forestier ».
  • 1973. Renaissance avec le nom de Parc National des Ecrins.
  • 1976. Création d’un lieu d’accueil : La Maison du Parc, à Vallouise.
    1. Echec de la tentative de réintroduction de bouquetins.
  • 1977. Création des premières bases de données scientifiques.
  • 1978. 1er Plan d’action pour l’accueil des touristes dans la zone périphérique.
  • Années 1980. Grands travaux.
  • 1991. Le Conseil de l’Europe attribue le label de Parc Européen de la Haute Montagne.
  • 1996. Label européen renouvelé.
  • 2006. Loi posant le principe de zone protégée « Cœur de Parc« .
  • 2010. Programme « Alpage sentinelles » structuré avec des échanges bergers, éleveurs, scientifiques, techniciens pastoraux, agents du Parc.
  • 2012. Classement UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).
  • 2014. Nouvelle Maison du Parc à Vallouise et création du site internet Rando-Ecrins.
  • 2015. Création de la Marque Esprit Parc national dans les Ecrins.
  • 2015. L’arrivée de nouvelles communes porte le total à 53 communes.
  • 2016. Création de l’atlas en ligne de la faune et la flore du parc Biodiv’Ecrins.
  • 2019. Avril. Parc inclus dans la Liste verte de l’UICN.
  • 2019. Décembre. Zone cœur de parc agrandie de 705 ha. Intégration de 2 réserves :
    1. Réserve Naturelle Nationale de la Haute-Vallée de Saint-Pierre.
    2. Réserve Naturelle Nationale des Pics du Combeynot.

 

Visites – Tourisme dans le Parc National des Ecrins


 

  •  1 000 000 de visiteurs par an.
    1. Ce chiffre donne la mesure de l’intérêt porté au Parc National des Ecrins.
    2. Un tel flux renforce les notions de respects de la nature.
      1. Interaction des humains avec le minéral, le végétal, l’animal…

 

Alpinisme – Escalade

  • Hauts-lieux de l’Alpinisme dans le Monde et dans l’histoire.
  • Réputation par ses sites, par ses pionniers et par ses écoles ainsi que par ses accompagnements.

 

Randonnées

 

Randonnée à partir du refuge de Berarde © Alexandre Da Costa – Flickr.com

Vallée du Champoléon. Champsaur © Jeanne Menjoulet – Flickr.com

Valdenestre © Jean-Marc Maddedu – Flickr.com

Champoléon – Les Borels  © Jean-Marc Maddedu – Flickr.com

 

  • 740 km de sentiers entretenus.
    1. GR®54. Tour de l’Oisans qui fait le tour du Massif des Ecrins et passe au cœur du Parc.
    2. Une trentaine de refuges de montagnes.
  • 2011. Création de Geotrek, application permettant de mieux gérer les sentiers et de valoriser les itinéraires de randonnée.
    1. Publiée sous licence libre.

 

Sports d’hiver

  • Plusieurs stations établies sur le territoire.
  • Variété des disciplines.

 

Fonctions et Missions du Parc


 

  • Connaissance des espèces et milieux.
  • Accueil de la recherche scientifique.
  • Préservation des espèce, des habitats, des ressources naturelles.
  • Accueil, sensibilisation du public.
  • Education à l’environnement.
  • Accompagnement et développement du territoire.
  • Publications sur papier et en ligne.

 

Pour en savoir plus 


 

Bases de données

 

Sites et applications

 

Vie et Gestion du Parc


 

  • Etablissement Public à caractère administratif placé sous la tutelle du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie.
  • Siège à Gap : direction, secrétariat général et 3 services : aménagement/développement local – scientifique – accueil/communication.
    1. Domaine de Charance, 05000 Gap.
  • Le Parc est organisé en 4 secteurs géographiques :
    1. Champsaur -Valgaudemar.
    2. Embrunais.
    3. Vallouise – Briançonnnais.
    4. Oisans-Valbonnais.
  • 7 lieux d’implantation.

 

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