Prune de Provence

Histoire de la Prune en Provence

Renaissance. La prune violette de Brignoles est très appréciée par la famille royale de France.
1593. Les Brignolais saccagent les 18.000 pruniers du très riche seigneur de Vins, un ligueur qui aurait refuser de payer les taxes réclamées par la ville.
17e s. Les Bourbons qui occupent le trône de France reconstituent les vergers de Brignoles.
1. Gaston d’Orléans, frère cadet de Louis XIII, est si gourmand de ces fruits que des variétés sont surnommées « Prunes de Monsieur ».

La Pistolo, comme de l’Or.

Parmi les multiples productions provençales, une prune dorée est nommée pistolo en raison de sa ressemblance avec les pièces d’or (pistoles).
Les prunes séchées des marchés de Carpentras (84) et de Vaison-la-Romaine (84) sont réputées.

Jolie prune bleue, excellente prune à tartes car plus sucrée que la Reine Claude.
Cette prune convient parfaitement à l’eau-de-vie.
La prune Perdrigone est aussi connue pour sa transformation en pistoles et en pruneaux fleuris, des spécialités des « Basses-Alpes » et du « Haut-Var » qui se sont un peu perdues entre les deux guerres.
Dès le 16 e s. on commence à distinguer la prune d’Apt et la Perdrigone.
17e s. Plusieurs auteurs français font référence à la « Reine » (Reine Claude) et aux prunes de Damas, perdrigones, d’Apt et de Brignoles… ».
19e s. Castellane, Digne et le « bas du département des Hautes-Alpes » se distinguent par leur production de pruneaux.
Années 2000. Brignoles (83) décide de mettre à l’honneur la plus célèbre prune de France et de Navarre, qui a détrôné celle de Damas sur la table du Roi, la fameuse « pistole ».
1. Lors de la fête de la cité médiévale, la prune y est déclinée sous toutes ses formes, en tarte, en sirop, en confiture, en macaron…