Monument, site de recherche scientifique, lieu de promenade © Louis Manara – Flickr.com.

Observatoire de Nice à visiter

Mont Vinaigre et Observatoire © Olg@ – Flickr.

Vue sur la Baie des Anges et la Ville de Nice © Tony Hayana – Flickr.com

Situation, accès à l’Observatoire de Nice

Bâtiment du portail d’entrée © snakeluigi – Flickr.com

Maison © Cedaric – Flickr.com

Coude télescope © Amara Graps – Flickr.com

Le banquier et philanthrope Raphaël Bischoffsheim finance l’ensemble des coûts de la construction.
13 des 15 bâtiments d’origine sont conçus par le célèbre architecte Charles Garnier (1825, 6 novembre – 1898, 3 août), ancien élève de l‘Ecole Centrale de Paris et architecte de l‘Opéra de Paris.
1. Garnier possède également une formation de botaniste et il aménage l’environnement naturel.
2. Garnier achète 250 oliviers pour constituer une remarquable oliveraie.
L’ingénieur Centralien Charles Eiffel réalise la coupole qui abrite la lunette principale.
Au total 18 bâtiments sont construits.
1. Le Grand Equatorial.
2. Le Petit Equatorial avec un instrument de 50 cm de diamètre.
  1. L’instrument permet à l’astronome Auguste Charlois de découvrir 140 petites planètes.
3. L’Equatorial coudé.
4. La Grande Méridienne avec ses 2 toits à pente mobile et à ouverture zénithale.
5. Le pavillon central avec une bibliothèque, des bureaux pour les chercheurs.
1878. Début des études.
1887. Ouverture.
1931.
1986. L‘Observatoire de Nice fusionne avec le Centre de Recherches en Géodynamique et Astrométrie (CERGA) afin de former l’Observatoire des Alpes-Maritimes.
1988. L’Observatoire des Alpes-Maritimes devient l’Observatoire de la Côte d’Azur.
1992. . Inscrit Monument Historique.
1994. . Classé Monument Historique. La totalité des bâtiments.
2001. 1er mars. Label Patrimoine du xx^e s.

Galaxy Andromède (M 31) © Thomas Di Meco – Flickr.com.

Le thème de l’Egypte est très présent © Cedaric – Flickr.com

Bâtiment du Grand Equatorial.
1. Grande Coupole.
2. Bâtiment en pierre de taille de La Turbie.
3. Base carrée dont les 4 façades sont parfaitement symétriques, identiques et animées par la présence de quatre colonnes ioniques.
4. Base du bâtiment en forme de pyramide à plan coupé rappelant la forme d’un mastaba égyptien.
5. Au-dessus de la base se trouve le mur circulaire qui supporte la coupole.
  1. Coupole de diamètre intérieur de 22,4 m et extérieur de 23,90 m.
  2. Poids de 100 tonnes.
  3. La coupole repose sur un flotteur annulaire (de l’eau additionnée de chlorure de magnésium formant une solution incongelable).
  4. Charles Garnier modifie le projet afin d’installer un système parallèle de rotation de la coupole, grâce à des galets roulant sur des rails.
  5. À l’origine le déplacement de la coupole se faisait grâce à un simple treuil manuel.
    1. 1888. Installation d’un moteur électrique.
    2. 1969. Restauration du bâtiment. La coupole se déplace désormais sur un chemin de roulement.

© Cédaric – Flickr.com

L’instrument principal est la lunette astronomique qui équipe le Grand Équatorial.
1. Longueur de 18 m, avec une lentille de 76 cm de diamètre.
2. 1888. Pour la première fois opérationnelle. La lunette est alors la plus grande lunette du Monde.
  1. Le record est battu par la lunette de l’Observatoire Lick, avec une lentille d’un diamètre de 91 cm.

Directeurs.
1. Perrotin (Henri). 1881–1904 (à sa mort).
2. Bassot (Léon). 1904–1917.
3. Fayet (Gaston). 1917–1962 (démission).
4. Pecker (Jean-Claude). 1962–1969.
5. Delache (Philippe). 1969–1972.
6. Zahn (Jean-Paul). 1972–1981.
7. Michard (Raymond). 1981–1989.
8. Delache (Philippe). 1989–1994.
9. Pacheco (José). 1994–1999.
10. Colin (Jacques). 1999–2009.
11. Vakili (Farrokh). 2009–2015.
12. Lanz (Thierry). 2015-.
Personnalités associées.
1. Charlois (Auguste).
2. Chrétien (Henri).
3. Couteau (Paul).
4. Hénon (Michel).
5. Heudier (Jean-Louis).
6. Lagrula (Joanny-Philippe).
7. Laugier (Marguerite).
8. Michel (Patrick).
9. Morbidelli (Alessandro).
10. Reiss (Guy).
11. Schaumasse (Alexandre).
12. Zahn (Jean-Paul).