1900-2000. Drames en Mer Méditerranée : naufrages, échouements, incendies…


Le mer est parfois cruelle… © Amy Z Pressysleepy – Pixabay.com

 

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19002000. Drames en Mer Méditerranée : naufrages, échouements, incendies…


 

  • Les naufrages sont des drames; ils sont heureusement assez rares.
  • En mer, les humains doivent faire face à 5 grands dangers :
    1. L’eau qui peut les noyer et les engloutir.
    2. La terre qui pose des obstacles : îlots, récifs, hauts fonds…
    3. L‘air avec le vent qui lève des tempêtes.
    4. Le feu qui est la cause de très nombreux naufrages, parmi les plus meurtrier.
    5. L’homme lui-même par les guerres, les actes de piratages… mais l’homme est aussi et surtout le sauveteur par des actes de bravoure et de courage.
  • Les pertes de navires de guerre ne sont pas l’objet de cet article qui inclue les Faits de guerre (navires civils touchés par des opérations du guerre).

 

7 Types de drames en mer


 

  1. Naufrages.
  2. Echouements.
  3. Abordages.
  4. Feu à bord.
  5. Evénements de mer.
  6. Faits de Guerre.
  7. Perdus corps et biens.

 

Naufrages en Mer Méditerranée


 

  • 1902. 24 octobre. Le cargo italien Elena venant d‘Odessa en direction de Cette est désemparé par gros temps, à 16 milles de l’île du Levant. Les membres de l’équipage s’enfuient sur les canots de bord et sur un radeau, d’autres sont recueillis par des vapeurs. On déplore 5 victimes.
  • 1905. 6 juillet. Le sous-marin français Farfadet coule dans la lagune de Bizerte (Tunisie). 14 morts. 2 survivants.
  • 1905. 15 novembre. Le vapeur Sampiero de la Compagnie Morelli fait naufrage au large de Bougie. Passagers et équipage sont sauvés par le vapeur allemand Annie qui les débarque à Alger.
  • 1906. 16 octobre. Le sous-marin français Lutin coule dans la lagune de Bizerte (Tunisie). 16 morts.
  • 1911. 26 septembre. Explosion et naufrage du cuirassé français Liberté dans la rade de Toulon.
    1. Un incendie se déclare à l’aube, les secours s’organisent mais le feu gagne les soutes provoquant à 5h41 une première explosion suivie d’une seconde et d’une troisième…
    2. Une centaine d’hommes qui se trouvent sur le pont sautent à l’eau à la 1ère explosion. Les autres essayent de les suivre mais ils sont pris pour le service.
    3. Le Liberté coule à pic par 15 m de fond. faisant environ 300 victimes (des hommes du Liberté auxquels s’ajoutent des morts et blessés de cuirassés mouillés à proximité (La Justice, la Démocratie, le République, la Vérité) qui ont envoyé des embarcations afin de combattre l’incendie et qui sont victimes des explosions.
  • 1913. 13 janvier. Le vapeur Lyon de la Compagnie des Chargeurs Réunis Algériens est en difficulté au large des plages corses. Alourdi par une forte voie d’eau et machines noyées, le navire sombre en pleine nuit. L’équipage parvient à rejoindre la côte près de Piana, à bord de canots de sauvetage. Le navire est ramené à Marseille par le Golo de la Compagnie Fraissinet.
  • 1914. 16 juin. Le vapeur Planier de la Société des Transports Côtiers de Marseille se rend de Marseille à Antibes et Nice. De nuit, le navire heurte une épave au large de Porquerolles et une voie d’eau se déclare. Le navire sombre avec 300 tonnes de marchandises et une pontée de pétrole en fûts. L’équipage réussit à gagner la côte de Porquerolles dans des embarcations du bord.
  • 1921. Date non connue. Le vapeur Maréchal Joffre des Chargeurs Réunis Algériens ait naufrage près de Chypre.
  • 1922. 3 juillet. Le brick marseillais Ambassadeur heurte une épave et coule en quelques minutes au large de Gargato (Corse).
  • 1928. 30 octobre. Naufrage du paquebot Numidia, dans le bassin de la Joliette dans le Port de Marseille. L’accident fait suite à l’ouverture malveillante ou accidentelle des prises d’eau des machines. Le navire est renfloué.
  • 1942. 9 janvier. Naufrage dans une tempête du cargo Lamoricière de la Compagnie Générale  Transatlantique (CGT), dans le Golfe du Lion. 301 morts, marins et passagers.
  • 1942. 9 janvier. Naufrage dans une tempête du cargo Jumièges de la Compagnie Worms dans le Golfe  du Lion. 20 marins perdent la vie.
  • 1942. 20 février. Naufrage du cargo turc Kurtulus, connu pour son rôle humanitaire lors de la Grande Famine en Grèce durant la Seconde Guerre Mondiale.
  • 1951. 7 février. Le cargo Ville de Tenes de l’armement Decanis et Metivet se rend de Marseille à Sousse avec 250 t de bois, 500 bouteilles de butane et 130 fûts de sulphure de carbone. Surpris par le mauvais temps au large du Cap Comino (côte de Sardaigne), le navire est en détresse lorsqu’une explosion se produit sur tribord forçant les hommes à quitter le navire. Ils gagnent la côte mais 5 d’entre eux sont fortement brûlés.
  • 1952. 24 septembre. Naufrage du sous-marin La Sibylle.
  • 1952. 22 décembre. Une erreur de navigation provoque le naufrage du Champollion, paquebot des Messageries Maritimes, au large de Beyrouth, au Liban. 16 morts.

Sous-marin La Minerve © VP-13.

  • 1968. 27 janvier. Le sous-marin français La Minerve de la Classe Daphné disparaît corps et bien au large de Toulon avec son équipage de 52 sous-mariniers.
    1. Le navire coule en 4 minutes lors d’une mission de routine au large de Toulon (83).
    2. 2019. 22 juillet. L’épave est localisée à 45 km de la côte, par 2 400 m de fond.
      1. Le sous-marin est brisé en trois morceaux.
      2. La cause du naufrage est inconnue mais il est établi que la Météo était mauvaise.
  • 1970. 4 mars. Le sous-marin français Eurydice, de la Classe Daphné, disparaît corps et bien au large du Cap Camarat. 57 morts.
    1. 1970. 22 avril. L’épave est retrouvée par 750 m de fond.
  • 1991. 10 avril. Le Ferry-boat Moby Prince, en route pour la Sardaigne, s’embrase et coule après avoir violemment heurté de sa proue le pétrolier Agip Abruzzo ancré au large du port de Livourne (Italie). 140 personnes à son bord périssent carbonisées. 1 seul survivant, un membre de l’équipage que s’était jeté à l’eau.
  • 2000. 26 septembre. Naufrage du ferry-boat grec Express Samina, au large de Paros (Grèce). 82 morts.
    1. Le navire coule en une heure uniquement du fait que 9 des 11 portes étanches n’étaient pas fermées au niveau des salles de machines et des soutes…. A la suite de ce naufrage, l’enregistreur VDR (« boîte noire ») devient obligatoire à bord de tous les  navires transportant des passagers.

 

Echouements en Mer Méditerranée


 

Le célèbre phare a été témoin de nombreux drames...© Fotolia.com

 

  • 1900. 25 janvier. Perte de l’Ajaccio. Echoué devant le Phare de la Désirade.
  • 1900. 2 mars. Le steamer Goorrka de la British India se met au sec sur les ragues de Carro. Le navire est renfloué par ses propres moyens et gagne Marseille pour réparations.
  • 1900. 13 mars. Le Galatz, petit paquebot, s’échoue à quelques miles à l’Est d’Almeria sur les récifs proches du Cap de Gate. Le bateau et les 41 rescapés sont alors assaillis par des dizaines de barques de pirates…
  • 1900. 5 mai. Le vapeur Vercingétorix de l’armement Caillol et Saint-Pierre est pris dans la brume et échoue sur les ragues de Carro. Le navire ne peut pas être sauvé.
  • 1900. 25 juin. Le Syria, vapeur de la Compagnie Cyprien Fabre affrété par la Compagnie de Navigation Mixte, s’échoue sur l’île du Planier.
  • 1900. 7 août. Le navire Océans échoue devant Beauduc.
  • 1900. 13 décembre. Les Trois-Mâts Ouros échoue sur l’île de Porquerolles.
  • 1901. 11 janvier. Le paquebot Russie échoue sur des hauts-fonds à moins de 400 m du rivage à 2 km au S.E. du Phare de Faraman en Camargue. Les pêcheurs de Carro sauvent les 102 passagers.
  • 1901. 13 février. Le vapeur Planier de la Compagnie Fraissinet s’échoue devant Beauduc.
  • 1901. 16 décembre. Le paquebot Kléber de la Compagnie Générale Transatlantique subit le mauvais temps, il chasse sur ses ancres et va s’échouer à proximité de l’embouchure du Rhône. L’équipage est sauvé à l’exception  du maître d’équipage, emporté par une lame, et du commandant qui se noie en voulant revenir à bord. Le navire est perdu.
  • 1902. 31 janvier. Le cargo Ville de Bizerte de la Société Franco Tunisienne de Navigation échoue sur Planier.
  • 1902. 6 avril. Le paquebot Niger des Messageries Maritimes s’échoue sur l’îlot Trickerie, près du Cap Sounion en Grèce. Le navire est renfloué et réparé.
  • 1903. 1er janvier. Le vapeur Aline Montreuil, de Rouen,  s’échoue, par mauvais temps, dans la rade la Baudine après avoir embarqué un chargement de sel à Hyères (83).
  • 1903. 15 février. Une forte rafale de vent projette la cargo Justin de Dunkerque sur les Pesquiers, dans la presqu’île de Giens. Le navire est renfloué.
  • 1903. 30 mars. La Geneviève, petit cargo de la Maison Artaud à Marseille, avait quitté Cette pout Sfax vient s’écraser sur les rochers des bouches de Bonifacio là où la Sémillante avait échoué le 15 février 1855 ne laissant aucun survivant. Les 18 hommes de l’équipage de la Geneviève ont heureusement pu atteindre le rivage et attendre le secours des pêcheurs…
  • 1903. 24 avril. Le Louise et Marie revenant de Corse avec un chargement de charbon de bois, échoue entre Saint-Raphaël et Agay. Navire brisé. 6 victimes.
  • 1903. 13 décembre. La vapeur Franche-Comté de la Société Générale des Transports Maritimes revient de Bône à Cette avec 10 passagers et 550 tonnes de phosphates. Le navire échoue à l’embouchure du Rhône, non loin du Kléber. Navire perdu.
  • 1904. 9 août. Le paquebot Iraquady de Messageries Maritimes s’échoue à la sortie du Pirée. Le navire sera renfloué.
  • 1905. 17 février. Le cargo Rosario de l’Armement Sicard de Marseille, opère sur la ligne Port-Vendres – Marseille – Cannes. Le navire s’échoue sur l’île Saint-Honorat (Lérins). Il est perdu.
  • 1905. 4 avril. Le paquebot Meurthe de la Compagnie Paquet échoue à Cette. Le navire est renfloué 48 heures plus tard.
  • 1906. 10 septembre. Le vapeur autrichien Emilia, chargé de phosphates, s’échoue devant Faraman pour avoir confondu le phare de Faraman et celui de Cap Couronne. Le navire est refloué quelques jours après.
  • 1906. 26 octobre. L‘Issac Pereire de la Compagnie Générale Transatlantique, en provenance de Marseille, s’échoue sur un banc de rochers sur la côte Nord-Ouest de l’île de Minorque. L’équipage de 51 hommes et les 72 passagers sont sauvés.
  • 1906. 10 décembre. Le Trois Mâts grecs Antinisia s’échoue de nuit, sur la côte camarguaise, à proximité de Faraman. Les 8 hommes d’équipage sont sauvés par l’action du canot de sauvetage François de Port Saint-Louis-du-Rhône. Navire perdu.
  • 1906. 10 décembre. La tartane Saint-Louis d’Aigues-Mortes s’échoue devant Faraman.
  • 1908. 11 décembre. Le Trois- Mâts goëlette Rita s’échoue sur un banc de sable à l’embouchure du Rhône, non loin de l’épave du Kléber. L’équipage est sauvé par le canot de sauvetage de Port-Saint-Louis-du-Rhône monté par les douaniers.
  • 1909. 17 avril. Le paquebot Venezia de la Compagnie Fabre, s ‘échoue sur l’île de Ratonneau (Frioul) et parvient à se déséchouer par ses propres moyens.
  • 1909. Le vapeur Vizzavona de la Compagnie Fraissinet s’échoue sur les îles d’Hyères.
  • 1912. 8 mars. Le cargo grec Eleni venant de Port-Saint-Louis-du-Rhône s’échoue sur les ragues de Carro à l’entrée de la Rade de Marseille. Le navire est perdu.
  • 1912. 23 novembre. Le paquebot Alsace de la Société Générale des Transports Maritimes vient d’appareiller de Marseille par temps bouché lorsqu’il vient s’échouer sur la Pointe Ouest de l’Ile de Pomègues (Frioul). En dépit de l’importante voie d’eau, des pompes et l’assistance d’un bateau pompe lui permettent de rentrer à Marseille.
  • 1912. Le vapeur Artois de la Société Générale des Transports Maritimes échoue près de Tanger.
  • 1913. 5 février. Le vapeur italien Sertico de Gênes part de Marseille pour Casablanca. Dans la soirée, le navire échoue devant Faraman. Le navire est perdu.
  • 1913. 30 septembre. Le cargo Ville de Rabat de la Compagnie Franco-Mostaganienne part de Cette pour Tarragone. Le navire est pris dans un gros temps à 10 milles de La Nouvelle et s’échoue près du Cap Leucate. Le Marius Chambon et le Walkyrien viennent le secourir.
  • 1913. 14 octobre. Le cargo Saint Clair de l’Armement Puech arrive d’Oran  et s’échoue, par forte brume épaisse, à l’entrée des Ports Nord de Marseille entre l’Estaque et Mourepiane.  Le Marius Chambon le renfloue.
  • 1914. Le cargo italien Amicizia de l’Armement Paoli de Gênes échoue sur les ragues de Carro. Le navire est perdu.
  • 1922. 12 février. Le cargo anglais Kerryra vient de Sfax avec un chargement de phosphates et d’Alfa pour se rendre à Port-Saint-Louis-du-Rhône quand il est pris dans la brume et s’échoue en pleine nuit sur les ragues de carro. Bâtiment perdu.
  • 1922. 20 avril. Le voilier Georges André parti du Port de Marseille vers Oran avec 250 t de poteries et de marchandises diverses. Le navire se colle au sec sur la côte espagnole dans le Golfe de Rosas. Navire perdu.
  • 1922. 6 août. Le vapeur italien Bolsena de la Societa Italiana de Servizi Maritimi s’échoue par épais brouillard sur l’ilot du Planier. Allégé, le navire est renfloué et regagne le Port de Marseille avec des avaries légères.
  • 1922. 18 septembre. Le vapeur espagnol Manuela s’échoue en rade de Toulon sur le banc de l’Ane, zone interdite à la navigation. Après déchargement, le navire est renfloué par les remorqueurs Boeuf et Robuste.
  • 1922. 8 décembre. Le paquebot Gouverneur Général Tirman de la Compagnie de Navigation Mixte s’échoue dans le port de Port-Vendres avec une déchirure de 12 m. Le navire est renfloué sur l’intervention du Marius Chambon. Le navire s’échouera de nouveau… à Port Vendres sans avaries graves. Le navire se remet à flots par ses propres moyens.
  • 1922. 18 janvier. Le Marius Chambon qui a quitté Marseille pour Bizerte s’échoue devant Bizerte.  L’équipage réussit à gagner sain et sauf la terre ferme.
  • 1924. 16 février. Le cargo italien Francesco T de Catane échoue près de Carro. Le navire est renfloué avec l’aide de 2 remorqueurs.
  • 1927. 17 mai. Le cargo italien Athena s’échoue par gros temps, à la suite d’une avarie de machine, entre Gruissan et La Nouvelle. Les 11 hommes à bord se sauvent avec le canot du bord.
  • 1928. 19 février. Le Dalton  se colle en pleine nuit sur le Phare du Planier à Marseille. L’équipage du vieux rafiot est sauvé.
  • 1929. 16 février. Le paquebot Jacques Fraissinet affecté aux lignes de la Mer Noire s’échoue en plein brouillard sur le récif de Zïtin Vouroun, près de Burgas. Le navire coule rapidement. Aucune victime.
  • 1931. 25 mai. Le paquebot El Golea de la Compagnie de Navigation Mixte s’échoue par brouillard sur des rochers du Cap Freu, à l’ouest du Cap de Pera, au N.E. de Majorque. Le paquebot lancé à La Seyne le 28 février 1929 termine sa vie en se brisant par fort Mistral le 15 juin.
  • 1931. 12-16 juin. Le Colombo échoué 4 jours et demi sur Planier. Le chef mécanicien Michel Venture perd la vie.
  • 1932. 25 mars. Le paquebot La Providence de la Compagnie Fabre affecté depuis le 19 janvier 1932 aux Messageries Maritimes s’échoue, au milieu d’une tempête de neige, sur l’île d’Imbros sur la Cap Niger. Le navire est renfloué le 13 mai.
  • 1932. 1er décembre.
  • 1933. 9 juillet. Après avoir quitté Tanger, le Nicolas Paquet, moderne paquebot de la Compagnie Paquet échoue sur les rochers de la Pointe des Pigeons proche du Cap Spartel.
    1. L’efficacité et le sang-froid du commandant Agostini permettent de sauver les 45 passagers (le  navire transportait en période pleine entre 500 et 600 personnes…) et les 117 hommes de l’équipage.
  • 1936. 20 juin. Le paquebot El Kantara de la Compagnie de Navigation Mixte vient d’Alger à Port Vendres avec 300 passagers. lorsqu’il s’échoue sur des récifs près de Palamos, Costa Brava espagnole. L‘El Mansour le prend en remorque jusqu’à Palamos. Réparé, l’El Kantara reprend du service avant d’être coulé en 1943.
  • 1936. 1er décembre. Petit cargo, le Tozeur de la Compagnie Daher, se brise sur Ratonneau (Marseille). L’équipage est sauvé.
  • 1946. 27 juillet. Le pétrolier Vendemiaire de la Compagnie Worms se rend de Marseille à Toulon. Le navire s’échoue de nuit sur le Planier. Renfloué, le navire est ramené à Marseille le lendamain.
  • 1947. 2 février. Le cargo américain Middleburry Victory s’échoue sur le Planier. Le navire est perdu.
  • 1952. Octobre. Le cargo Capitaine Pierre Méric de l’Union Industrielle Maritime s’échoue et s’éventre sur les brise-lames du port de Nemours.

 

Champollion, un fleuron des Messageries Maritimes © Janwillemsen – Flickr.com

 

  • 1952. 22 décembre. Tragique croisière du Paquebot Champollion qui se termine sur les récifs d’Elchat-Ellahoun sur l’itinéraire Marseille Beyrouth. 15 victimes (4 passagers et 11 membres de l’équipage) après des moments dramatiques.
  • 1953. 1er décembre. Le cargo Berbère de la Compagnie Africaine de Navigation et d’Armement se rend de Port-Vendres à Port-Saint-Louis-du-Rhône quand il s’échue de nuit sur un banc de sable à un mille et demi de l’embouchure du Rhône. Le navire est renfloué le lendemain.
  • 1957. 23 novembre. Le cargo Roger Juliette de l‘Armement Tarin & Legros s’échue par gros temps près de Frontignan. 7 victimes. Le navire est renfloué et remorqué à Marseille pour réparations.

 

Abordages


 

  • L’invention du radar et les équipements modernes de navigation réduisent considérablement les risques d’abordage mais le nombre de navire augment et le zéro n’existe pas.
  • 1903. 18 février. Le brick Aimée-Louise quitte Marseille avec un chargement de charbon en briquettes pour Ajaccio. Le navire est abordé dans le travers de Bandol par le vapeur italien Guasco. Le voilier coule en 15 minutes. L’équipage est sauvé par celui du Guasco.
  • 1903. 7 juin. L’Insulaire de la Compagnie Fraissinet coule le Liban de la Compagnie Fraissinet à Marseille derrière l’île Maïre et l‘îlôt Tiboulen.
    1. L’accident se produit  peu avant midi, moins d’une heure après son appareillage du port de Marseille pour Bastia.
    2. Le paquebot est éperonné à tribord avant par l’Insulaire, revenant de Toulon avec à son bord une quarantaine de passagers et qui s’apprête à rentrer dans la rade de Marseille.
    3. Le Liban tente vainement un échouage entre les deux blocs rocheux au sud de l’île.
    4. L’accident cause la perte du bâtiment et la mort de près d’une centaine de passagers. Le nombre incertain de victimes est dû au fait que la vente de billets s’effectuait à bord du navire et avait donc encore lieu au moment du drame.
  • 1909. 27 février. L’Orléanais aborde La Ville d’Alger près du Château d’If à Marseille.
    1. Le Ville d’Alger est alors considéré comme l’un des plus  beaux paquebots de la Méditerranée de la Compagnie Générale Transatlantique.
    2.  Le Ville d’Alger réussit à rentrer au port mais il s’échoue à moitié plein d’eau.
  • 1911. 4 septembre. Le petit vapeur Magali est abordé par le cuirassé Brennus lors d’une grande revue navale dans la rade de Toulon.
    1. Le Magali n’est heureusement pas endommagé au point de couler.
  • 1911. 12 octobre. Le contre-torpilleur Fanfare aborde et coupe en deux la tartane Jules Anna au mouillage sans feu dans la rade d’Agay (83). Une victime, le reste de l’équipage de Nice est sauvé par le Fanfare.
  • 1917. 30 août. Le vapeur Malgache (Armement Besson) est abordé par le paquebot Natal de la Compagnie des Messageries Maritimes et coule en rade de Marseille près du Planier.
  • 1921. 21 septembre. Le Sidi Abdallah de la Société Générale des Transports Maritimes, vient de quitter Oran pour Cette lorsqu’il est abordé par le vapeur grec Hadzikiriakos et coule peu après.
  • 1926. 3 août. 23h40. A quelques milles de Mytilène, en route vers Constantinople depuis Beyrouth, le paquebot Lotus des Messageries Maritimes aborde et coule le cargo turc Bozkourd entraînant la mort de 8 des 18 membres d’équipage du cargo.
  • 1929. 13 octobre. En entrant dans le port de Port-Vendres, le paquebot Gouverneur Général Tirman de la Compagnie de Navigation Mixte aborde et coule le navire allemand Sagoland.
  • 1931. Le paquebot moderne Florida de la Société Générale des Transports Maritimes est abordé par le porte-aéronefs britannique Glorious après avoir passé Gibraltar en direction de Marseille. 32 morts. Une soixantaine de blessés dont 25 en état relativement grave. Remis en état, le Florida est coulé le 13 novembre 1942 dans le port de Bougie. Renfloué en mai 1944, le navire est ramené à La Ciotat en 1945, réparé à La Seyne en 1946….
  • 1938. 26 août. A l’entrée de la passe Nord du Port de Marseille, le Ploubazlanec de la Compagnie France Navigation venant du Port Lyautey aborde le Sebaa en partance pour Alger avec notamment 25 t de dynamite… Le Sebaa est volontairement échoué d’urgence dans l’anse de Saumaty.
  • 1952. 12 août. En baie d’Algésiras, par brume épaisse, le paquebot Dienne de la Compagnie Paquet, et le vapeur hollandais Japara s’bordent étrave contre étrave. 13 blessés sur le Dienne qui réussit à joindre Tanger tandis que le Japara gagne Gibraltar.

 

 

Feu à bord


 

  • Le feu à bord peut sembler bénin puisque l’eau est en abondance, il est en fait relativement fréquent et a des conséquences particulièrement graves tant il y a des choses inflammables sur un navire : foyers, cheminées, carburants, boiseries, vernis, peintures, électricité, cargaisons…
  • 1903. 17 décembre. Les Trois-Mâts barque italien San Léonardo arrivant de Philadelphie avec un chargement de 5 731 barils de Pétrole et d’essence. prend feu dans le Port de Marseille, au Cap Pinède. Le navire est perdu. 9 disparus.
  • 1908. 5 mars. Le vapeur Mongolia de la Peninsular and Oriental entre dans le Port de Marseille en provenance de Londres. Le feu est à bord et les bateaux-pompe réussissent à le maîtriser après 5 heures de combat. Dégâts importants. 3 marins sont atteints par un début d’asphyxie.
  • 1909. 1er avril. Explosion d’une incroyable puissance du Trois-Mâts barques Jules Ferry démontrant qu’un bateau pétrolier courait autant de dangers vide que plein…
    1. D’importants travaux à Rotterdam transforment le voilier en motor ship actif jusqu’en 1934.
  • 1912. 22 juillet. Le cargo italien Volturno parti le 25 de Marseille pour Gênes doit revenir à Marseille avec un feu qui dévora sa cargaison. Mouillé devant l’île de Pomègues, Cales noyées, le navire doit s’échouer sur le Frioul. Importants dégâts.
  • 1912. 5 août. Le Portugal des Messageries Maritimes prend feu par un chaud après-midi d’été alors que le navire est en travaux de maintenance dans le Bassin d’Arenc à Marseille.
    1. Remis en service puis transformé en navire-hôpital, le navire est torpillé le 30 mars 1916 à Batoum.
  • 1912. 6 septembre. Incendie à bord du paquebot Djurdjura de la Compagnie ne Navigation Mixte.
  • 1918. 10 novembre.  Paquebot Félix Touache de la Compagnie de Navigation Mixte. Explosion d’une cargaison de munitions.
  • 1922. 18 décembre. Le vapeur Grec Anna Diakakis arrive à Marseille depuis le Sénégal. Le navire est ravagé par un incendie , le feu couvait depuis l’escale de Barcelone, Le navire est détruit et son épave ne sera dégagée qu’en’en novembre 1923.
  • 1923. 27 novembre. La cargo anglais Otterburn est en feu dans la rade de l’Estaque.
  • 1928. 30 décembre. Fin du paquebot Paul Lecat des Messageries Maritimes incendié dans le Port de Marseille.
  • 1958. 4 août. Le paquebot Lyautey de la Compagnie Paquet vient de quitter Marseille pour Tanger et Casablanca lorsqu’une explosion et un incendie dans les cuisines contraignent le navire à regagner Marseille. 4 blessés graves.

 

Evénements de Mer – Evénements de Port


 

Fort Saint-Jean de Marseille © Fotolia.com

  • 1900. 10 janvier. Le Tell s’échoue au pied du Fort Saint-Jean, à Marseille.
  • 1903. 15-20 septembre. L’un des plus grands paquebots des Messageries Maritimes, le Polynésien est « collé au sec » par un violent Mistral.
    1. Le navire est immobilisé 132 heures avant de flotter de nouveau au milieu de l’avant-port…
    2. 1918. 10 août. le navire achève sa carrière en étant torpillé dans le canal de sécurité de Malte. 11 membres d’équipage y laissent leur vie.
  • 1906. 3 décembre. Le paquebot Océanien des Messageries Maritimes qui arrive de La Ciotat est pris dans une rafale de Mistral à l’entrée dans l’avant-port de La Joliette et il s’échoue sur les Pierres Plates Il est rapidement renfloué par 4 remorqueurs.
  • 1906. 26 décembre. La tartane Madeleine a ses amarres rompues par une brusque bourrasque de Mistral alors qu’elle charge des tonneaux d’huile à l’embarcadère de l’usine Martin à Mourepiane. Le navire chavire. 1 noyé.
  • 1908. 20 juin. Le Kamakura Maru de la Nippon Yunan Kaïsha est assis dans la vase surchargé dans le Port de Marseille. Il faut 6 remorqueurs pour le sortir.
  • 1911. 27 octobre. Le paquebot Basque des Messageries Maritimes est drossé par le vent contre la jetée du Port de Marseille, étrave déchirée, à hauteur du phare Sainte-Marie. Avec l’assistance du Walkyrien le navire est renfloué.
  • 1913. 18 février. Le Sidi Brahim de la Société Générale des Transports Maritimes perd le safran de son gouvernail à la sortie du Port de Marseille.
  • 1919. 10 septembre. Le Dumbea chavire en cale sèche.
    1. 1888. 7 novembre. Lancé aux Chantiers Navals de La Seyne sous le nom de Brésil.
    2. 1909. Le navire est renommé Dumbea lors de son transfer vers les lignes du Pacifique.
    3. 1919. Août. Le navire de 31 ans d’âge entre dans la forme 1 du bassin de radoub de Marseille pour d’importantes réparations.
      • 9 septembre. Le navire doit quitter le bassin de Radoub.
      • La manœuvre tourne à la déroute et à la catastrophe :
        • Le paquebot prend de la gite sur babord et le phénomène s’amplifie.
        • Un mouvement de panique aurait accentué la gîte.
        • Du matériel non encore fixé bascule sur le pont…
        • Finalement le navire chavire et fait de nombreux blessés.
      • Le navire fut complètement réparé et affecté à la ligne de Madagascar jusqu’en 1928 quand il est vendu à la démolition.
  • 1923. 25 janvier. Le paquebot Gouverneur Général Cambon de la Compagnie de Navigation Mixte heurte violemment le Quai Castellane à Port-Vendres : étrave écrasée jusqu’au mât de misaine…
    1. 1928. 27 juin. le même navire subit de graves avaries après avoir buté sur un quai de Marseille lors de son appareillage pour Alger
  • 1925. 7 mars. Le Gouverneur Général Tirman de la Compagnie Mixte heurte le musoir du port de Bône provoquant une déchirure de 8 m au dessus de la ligne de flottaison.
  • 1929. 1er janvier. Le paquebot Gouverneur Général Jonnart de la Compagnie Générale Transatlantique quitte Alger pour Marseille. Un vent très violent incite le commandant à inviter les passagers à évacuer les ponts. 7 étudiants trainent sur le pont supérieur. 3 d’entre eux tombent à la mer et sont portés disparus.
  • 1929. 14 février. Le paquebot Manouba de la Compagnie de Navigation Mixte qui revient de Palma de Majorque à Marseille doit mouiller en rade de L’Estaque. Une chaîne d’ancre rompue, le capitaine tente de rentrer dans le port, il y parvient mais le navire heurte le musoir du môle G et s’en tire avec des tôles défoncées sur l’arrière.
  • 1935. 29 juillet. Le paquebot El Djezair de La Compagnie de Navigation Mixte parti de Marseille pour l’Afrique du Nord heurte une épave en pleine mer. Une pale d’une de ses hélices arrachées, le navire regagne Marseille.

 

Faits de Guerre


 

  • 1903. 28 avril. Attentat à la bombe du Guadalquivir, vapeur des Messageries Maritimes affecté aux lignes de Méditerranée, qui brûle en arde de Salonique après une explosion due à un attentat politique. Quelques semaines plus tard, l’épave du  Guadalquivir est remorquée jusqu’à Marseille par l’Océanien des Messageries Maritimes mais son état le condamne à la démolition après 15 ans d’une active carrière.
  • 1915. 14 avril. Le vapeur Vega de la S.G.T.M. est coulé par un sous-marin.
  • 1915. 20 mai. Le Languedoc de la S.G.T.M. est torpillé par un sous-marin à 70 milles de Cette
  • 1915. 4 juillet. 14h27. Le paquebot Carthage de la Compagnie Générale Transatlantique est torpillé en rade de Moudros alors qu’il vient de débarquer des troupes.
  • 1915. 9 septembre. Le cargo l’Aude de la Compagnie Générale Transatlantique est torpillé  à 15 milles au N.N.O d’Oran.
  • 1915. 4 octobre. Le Yunnam des Messageries Maritimes est torpillé au large du Cap Matapan. Pas de victime. Le navire est renfloué par les Grecs qui le rebaptisent Ionopolis.
  • 1915. 5 novembre. Le Sidi Ferruch de la SGTM est coulé à coups de canon en Méditerranée.
  • 1915. 10 novembre. Le Saghalien de la Compagnie des Messageries Maritimes est sabordé à Gallipoli afin de servir de brise-lames.
  • 1915. 25 novembre. L’Algérien de la Compagnie de Navigation Mixte est coulé par un sous-marin près de l’île de San Pietro (Sardaigne). 19 victimes.
  • 1915. 27 novembre. Le cargo Omara de la Compagnie de Navigation Mixte est coulé au canon par un sous-marin dans le Golfe de Tunis, au nord de l‘île Zembra.
  • 1915. 24 décembre. De retour de Chine, la Ville de La Ciotat des Messageries Maritimes est torpillée au sud de la Crête. 81 disparus parmi lesquels les 46 membres de l’équipage.
  • 1916. 19 février. Le Memphis des Messageries Maritimes est touché par une mine au large des côtes albanaises. Le navire est abandonné.
  • 1916. 27 novembre. Le Karnak des Messageries Maritimes est torpillé par un sous-marin entre La Valette et Salonique. 17 disparus.
  • 1916. 17 décembre. Le Magellan des Messageries Maritimes coule après avoir été touché par deux torpilles. 36 victimes. Peu après, le Sinai des Messageries Maritimes est coulé au même endroit.
  • 1917. 17 février. Le paquebot Athos de la Compagnie des Messageries Maritimes est coulé en 14 minutes. 754 disparus parmi les 1 950 personnes à bord.
  • 1917. 3 avril. L’Ernest Simons des Messageries Maritimes qui se rend à Madagascar est torpillé entre Marseille et Port Saïd. Le chalutier Auguste Leblond et le vapeur grec Goulandris recueillent les naufragés.
  • 1917. 14 avril. Le Gange des Messageries Maritimes qui se rend en Australie saute sur une mine en arrivant à Bizerte.
  • 1917. 16 avril. Le paquebot mixte Sontay lancé à La Ciotat le 1er décembre 1907 est affecté à la ligne Marseille – Saïgon – Haïphong avant d’être réquisitionné e, 1916 et transformé en transport de troupes. Le navire est torpillé au large de Malte et coule en moins de six minutes. 49 disparus et 350 rescapés.
  • 1917. 11 mai. Le Medjerda, de la Compagnie de Navigation Mixte, est coulé par un sous-marin en Méditerranée. 352 victimes.  Les rescapés sont sauvés par le navire anglais Batten Hill.
  • 1917. 15 mai. Le Mira de la Société Générale des Transports Maritimes qui se rend de Bizerte à Corfou est coulé au canon par un sous-marin à 35 miles au large du Cap Passero, au sud de la Sicile.
  • 1917. 10 juin. L’Annam des Messageries Maritimes est torpillé.
  • 1917. 21 juin. Le paquebot Himalaya de la Compagnie des Messageries Maritimes est torpillé à son retour de Bizerte. 36 morts.
  • 1917. 29 juin. Le Mont Viso de la Société Générale des Transports Maritimes est torpillé.
  • 1917. 30 juin. Le Calédonien des Messageries Maritimes  saute sur deux mines qui le coupent en deux à 30 milles de Port-Saïd. 51 morts.
  • 1917. 8 août. Le Breton de la Compagnie des Messageries Maritimes saute sur une mine et coule le long de la côte tunisienne.
  • 1917. 24 août. Le Parana de la Société Générale des Transports Maritimes, est coulé par un sous-marin en Méditerranée.
  • 1917. 21 novembre. Le Mossoul des Messageries Maritimes est coulé non loin de Pantelleria. 4 victimes.
  • 1917. Entre Marseille et Alger, le cargo La Rance de la Compagnie Générale Transatlantique est torpillée à 25 miles au sud de Planier. Le chalutier Gabrielle sauve l’équipage.
  • 1918. Le cargo La Dives de la Compagnie Générale Transatlantique est torpillé à 45 milles de Bougie.
  • 1918. 3 juin. Le Mécanicien Donzel des Messageries Maritimes est coulé au large de la Corse alors qu’il revient du Japon. L’équipage est sauvé.
  • 1918. 10 juin. Le Nivernais de la Société Générale des Transports Maritimes est coulé par un sous-marin entre Alger et Marseille. 34 rescapés. 18 victimes.
  • 1918. 14 juillet. Le paquebot Djemnah des Messageries Maritimes est torpillé dans le Sud de la Crête. Coupé en deux, le navire disparaît en deux minutes. 548 victimes.
  • 1918. 19 juillet. L‘Australien des Messageries Maritimes est torpillé dans un convoi entre Marseille et Port-Saïd. 19 victimes.
  • 1918. 10 août. Le Polynésien des Messageries Maritimes est torpillé par un sous-marin dans le chenal de sécurité de Malte. 11 victimes.
  • 1918. 27 août. Le Pampa de la Société Générale des Transports Maritimes est coulé entre Bizerte et Salonique.
  • 1937. 7 août. Guerre d’Espagne. Le paquebot Djebel Amour de la Compagnie de Navigation mixte est mitraillé sur la côte catalane par un avion non identifié. Aucune victime mais une centaine d’impacts.
  • 1938. 30 mai. Guerre d’Espagne. Le cargo El Djem est bombardé en rade de Valence. Incendié, échoué, remorqué en Italie pour démolition.
  • 1938. 15 juin. Guerre d’Espagne. 2 cargos français coulés par l’aviation  nationaliste espagnole dans le port de Valence :
    1. Cap Bear de Marseille.
    2. Le Gaulois de l’armement Ginesta de Marseille.
  • 1940. 2 juin. L’armée allemande déferle sur la France et le port de Marseille devient un objectif stratégique. Le Chella de la Compagnie Paquet est bombardé dans le Port de Marseille. L’Oxford reçoit une bombe tombée par l’ouverture de la cheminée, le Chella est atteint par des bombes incendiaires. Le paquebot moderne et luxueux lancé à La Seyne en 1934 est l’un des fleurons de la Compagnie Paquet. L’épave restera dans le port jusqu’en janvier 1954...
  • 1941. 3 octobre. L’Oued Yquem de la Compagnie Paquet est torpillé en Mer Tyrrhénienne.
  • 1941. 4 octobre. Le paquebot Theophile Gautier de la Compagnie des Messageries Maritimes est torpillé par un sous-marin anglais au large de l‘Ile d’Eubée. 19 victimes et 13 blessés.
  • 1942. 14 mars. Torpillage du cargo Sainte Marcelle de la Compagnie Daher.
  • 1942. 20 décembre.  Le cargo Sainte Marguerite II de la Compagnie Daher est coulé.
  • 1942. 31 décembre. Le Rhin de la Compagnie Paquet est le premier navire français à avoir rejoint les Forces Navales Françaises Libres (18 juin 1940). Rebaptisé Liberty, il est torpillé.
  • 1943. 20 janvier. Le Djebel Nador de la Compagnie de Navigation Mixte est pris par les Italiens. Il est bombardé et coulé à Bizerte.
  • 1943. 22 janvier. Le Baalbeck de la Compagnie Daher est torpillé.
  • 1943. 7 mars. L‘Henri Estier de la Compagnie de Navigation Mixte est pris par les Allemands et saute sur une mine au Cap Bon.
  • 1943. 20 avril. Le Sidi Bel Abbès n’arrive pas à Oran. Le navire de la Société Générale des Transports Maritimes fait partie d’un convoi de 60 navires répartis en 2 files. Précédent le Sidi Bel Abbes, un cargo anglais est touché par une torpille et s’enfonce rapidement en mettant ses embarcations à la mer. … 6 minutes plus tard, le Sidi Bel Abbès est pratiquement coupé en deux par une torpille… 200 rescapés parmi lesquels de nombreux blessés, brûlés, contusionnés et… plus de 800 victimes.
  • 1943. 19 mai. Le paquebot Général Bonaparte de la Compagnie Fraissinet est torpillé par un sous-marin anglais. 129 disparus et 152 rescapés sauvés par deux torpilleurs allemands.
  • 1943. 11 juillet. Le Tell de la Compagnie de Navigation Mixte est pris par les Italiens et coulé à 30 milles à l’ouest de Porto-Vecchio.
  • 1943. Septembre. Le cargo Tibériade de la Compagnie Daher est coulé à Bastia au cours d’un bombardement aérien.
  • 1944. 5 janvier. Le paquebot Sphinx de la Compagnie des Messageries Maritimes est coulé à Gênes lors d’un bombardement américain.
  • 1944. 21 avril. Le paquebot El Biar de la Compagnie de Navigation Mixte qui se rend en convoi d’Ajaccio à Alger est torpillé à une cinquantaine de milles de Djidjelli.
    1. Le contre-torpilleur Tempête recueille les passagers et l’équipage.
  • 1944. 25 juin. LEl Djezair de la Compagnie de Navigation Mixte est touché par 3 bombes lors d’un bombardement allié, et incendié.
  • 1944. 17 août. Le paquebot Kairouan encore inachevé de la Compagnie de Navigation Mixte est sabordé à Toulon par les Allemands.
    1. 1947. le navire est renfloué.
  • 1944. 18 août. Le Gouverneur Général Tirman de la Compagnie de Navigation Mixte est pris les Allemands puis coulé par les avions de la Royal Air Force.
  • 1944. 19 août. Le paquebot Président Dal Piaz de la Compagnie Générale Transatlantique est coulé par les Allemands à l’entrée du port de Cassis afin d’en interdire l’accès. Le paquebot Sampiero Corso de la Compagnie Fraissinet subit le même sort.
  • 1944. Août. Le Port de Marseille est détruit. On dénombrera 235 épaves.
  • 1945. 10 novembre. La guerre est finie… mais le cargo Prosper Schiaffino saute sur une mine et coule à pic au large de Porquerolles. 25 rescapés. 5 victimes.

 

Perdus corps et Biens


 

  • 1899. Décembre. Le vapeur Pierre le Grand de la Compagnie Caillol et Saint-Pierre de Marseille dessert Odessa et la Mer Noire.
    1. Le retour des 38 membres d’équipage était attendu dans leurs familles à Marseille pour le 22 décembre…
    2. Aucun n’est réapparu.
  • 1903. Mars-Avril. La paquebot marseillais Bambara de la Compagnie Française de l’Afrique Occidentale parti le 28 mars de Marseille pour Dakar disparaît avec 42,9 tonnes de barils de poudre et 2 caisses de munition de 80 kg chacune…
    1. Des témoignages de commandants de 4 navires sur une « explosion » à 60 milles au large du Planier laissent penser que le navire pourrait avoir explosé sur cette zone.
    2. 30 mai. Une bouée du Bambara retrouvée sur la côte algérienne entre Bone et Philippeville près du Cap Takouch confirme la disparition du navire.
    3. 41 personnes ont disparu.
  • 1901-1909. La Société des Voiliers Marseillais met en service 6 navires : 5 trois-mâts barques : Notre-Dame-de-la-Garde, Cannebière, Château d’If, Joliette et Bonneveine et 1 quatre-mâts le Mistral.
    1. 1901. Août. Le Notre-Dame-de-La-Garde touche un récif et doit être abandonné.
    2. 1905. Mai. Cannebière s’échoue sur les côtes irlandaises. L’équipage sauf le cuisinier, est sauvé. Le navire est refloué et réparé…
    3. 1909. Janvier. Le Quatre-Mâts Mistral est considéré comme « perdu corps et biens » avec 27 hommes à bord.
    4. 1909. 11 février. Le Joliette est perdu à son tour avec un chargement de nickel et de cobalt…
    5. 1910. Les 3 navires survivants sont vendus.
      1. 1916. La Cannebière est torpillée.
      2. 1921. Le Château d’If et le Bonneveine sont désarmés.
  • 1908. Novembre. Le Neustria de la Compagnie Cyprien Fabre n’arrive jamais à Marseille où il était attendu le 13 novembre.
  • 1909. Perte de la Drague N°1 sur le trajet Marseille-Gibraltar alors qu’elle devait gagner Dakar.
    1. Equipage de 21 hommes sous le commandement du capitaine Auguste Le Sauvage.
  • 1934. 9 décembre. Perte du petit cargo Schiaffino XIV qui était attendu à Sète.
  • 1942. Perte du cargo charbonnier Jumièges de la Compagnie Worms. Parti de Toulon le 7 Décembre, le navire disparait après avoir lancé des SOS lors d’une tempête qui détruisit le paquebot Lamoricière (voir naufrages ci-dessus).
  • 1947. Mai. Disparition du petit cargo caboteur le Rébia de la Compagnie Chérifienne d’Armement de Casablanca.

 

… 21e s


 

  • Le nouveau siècle commence avec des actes de grande violence en mer : piratages, migrations massives souvent marquées par des naufrages collectifs, réarmements massifs pour des objectifs stratégiques plus nombreux, plus variés et plus importants.

 

Livres liés à Drames en Mer Méditerranée


 

2021. Novembre. Atlas des épaves. Pêche en mer. Magazine Hors série.  7,60 €. Centré sur le thème de Pêcher les épaves.

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2019. Plongées sur les épaves de France: 113 sites. Jean-Louis MauretteThierry Trotin, Christophe Moriceau, Olivier Brichet (Illustrations).

 

2014. Epaves de la Grande Guerre. 1914-1918. Editions Gap. Claude Roquelaure , François Brun, Jean-Pierre Joncheray, Michel L’Hour (Préface)

 

2013. Couleurs d’épaves. Charlotte Louf. Jean-Pierre Dupuich.

 

2009. 100 épaves en Côte d’Azur, de La Ciotat à St-Tropez. Editions Gap. Anne Joncheray. Jean-Pierre Joncheray..

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1986. Méditerrané Mer Cruelle. 18301950. 120 ans de drames et fortune de mer. Pierre Galocher. Tacussel Editeur.

 

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