Histoire précise du Sabordage de la Flotte à Toulon


Croiseur Marseillaise sabordé. Collection Jean Brun.

 

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Histoire précise du Sabordage de la Flotte à Toulon


 

  • Près de 90% de la Flotte française stationnée à Toulon sabordée le 27 novembre 1942.
  • Sur ordre de l’Amirauté.
  • Réaction programmée à l’opération Lila du Troisième Reich visant à prendre le contrôle des bâtiments.
  • Conséquences.
    1. Echec de cette action pour le Troisième Reich..
    2. Réduction à néant le la capacité militaire de Vichy.
  • Pour être bien comprise, cette opération doit être placée dans la suite de l’Opération Catapulte lancée par les Anglais dès juillet 1940.

 

Faits précédant le sabordage


 

Armistice de 1940

  • L’article 8 de l’armistice du 22 juin 1940 définit le sort de la Marine française.
    1. « La flotte de guerre française — à l’exception de la partie qui est laissée à la disposition du gouvernement français pour la sauvegarde des intérêts français dans son empire colonial — sera rassemblée dans des ports à déterminer et devra être démobilisée et désarmée sous le contrôle de l’Allemagne ou respectivement de l’Italie.La désignation de ces ports sera faite d’après les ports d’attache des navires en temps de paix. Le gouvernement allemand déclare solennellement au Gouvernement français qu’il n’a pas l’intention d’utiliser pendant la guerre, à ses propres fins, la flotte de guerre française stationnée dans les ports sous contrôle allemand, sauf les unités nécessaires à la surveillance des côtes et au dragage des mines.Il déclare, en outre, solennellement et formellement, qu’il n’a pas l’intention de formuler de revendications à l’égard de la flotte de guerre française lors de la conclusion de la paix ; exception faite de la partie de la flotte de guerre française à déterminer qui sera affectée à la sauvegarde des intérêts français dans l’empire colonial, toutes les unités de guerre se trouvant en dehors des eaux territoriales françaises devront être rappelées en France. »
  • Les Britanniques désapprouvaient les termes de cet accord.
    1. L’armistice est considérée comme une trahison, les deux Alliés s’étant engagés le 3 septembre 1939 à ne pas conclure d’armistice séparé au « nom de la Justice et de la Liberté« .
    2. Un sabordage participerait de cette trahison.
  • Le général De Gaulle déclare que cet armistice laissait « à la discrétion de l’ennemi une flotte française intacte« .
  • L‘amiral Darlan réagit aux dangers que l’article 8 fait porter sur la flotte militaire.
    1. Les navires de guerre doivent rester français avec pavillon français et équipage français.
    2. Des précautions d’auto-sabotage doivent être prises pour que l’ennemi ou étranger s’emparant d’un bâtiment par force ne puisse s’en servir.
    3. Dans le cas où la Commission allemande d’Armistice décidait autrement que dans le 1, les navires seront soit conduits aux États-Unis, soit sabordés. En aucun cas ils ne devront être laissés intacts à l’ennemi.
    4. Les navires ainsi réfugiés à l’étranger ne devront pas être utilisés à des opérations de guerre contre l’Allemagne ou l’Italie sans ordre du CEC EMF.
  • Directive N°19.
    1. Des documents publiés après la guerre montrent que dès le 10 décembre 1940 Hitler préparait avec minutie la future invasion de la zone libre et le coup de force sur la marine française à Toulon.
    2. La Directive 19 dénommée par la suite Opération Attila puis Opération Anton était préparée « en prévision du cas où un mouvement de révolte se produirait dans les parties de l’Empire colonial français actuellement sous le commandement du général Weygand « .

 

Opération Catapult

  • Cet ensemble d’opérations militaires, de très grande amplitude et peu connue, est l’expression du « manque de confiance britannique » vis-à-vis de son allié français….
  • A l’aube du 3 juillet 1940, les Anglais lancent l‘Opération Catapult.
    1. L’objectif est « la saisie simultanée, la prise sous contrôle, la mise hors de combat définitive ou la destruction de tous les bâtiments français susceptibles d’être atteints« .
    2. Ce même jour, les Anglais s’emparent de force ou par la ruse de tous les navires français, dont les bateaux de guerre, réfugiés en Angleterre, notamment à Portsmouth et Plymouth.
      1. Le sous-marin Surcouf compte parmi les prises.
    3. Le 3 juillet, l’amiral anglais Sir Andrew Cunningham lance un ultimatum à l’amiral français René-Emile Godfroy qui commande la Force X basée en Egypte.
      1. Les hommes se connaissent mais la négociation est difficile.
      2. L’attaque d’une escadrille italienne entraîne la riposte des marins français puis des marins anglais et facilite la conclusion d’un accord.
    4. Le 7 juillet. La Force X est neutralisée sans combat.
      1. La Force X reprendra le combat aux côtés des Alliés en juin 1943.
    5. La conséquence la plus violente et la plus désastreuse de l’Opération Catapult est l’attaque de l’escadre française à Mers-el-Kébir.
      1.  au a Royal Navy attaque une escadre de la Marine nationale française dans le port militaire français de Mers el-Kébir, en Algérie.
        1. Forces en Présence.
          1. Côté Anglais. 1 porte-avions. 2 cuirassés. 1 croiseur de bataille. 2 croiseurs. 11 destroyers.
          2. Côté Français. 1 transport d’hydravions. 4 cuirassés. 5 contre-torpilleurs.
        2. Pertes.
          1. Côté Anglais. 2 tués. 4 avions.
          2. Côté Français. 1 295 tués (Pour mémoire Pearl Harbour verra la perte de 2 403 tués ou disparus). 1 cuirassé coulé. 2 cuirassés et 1 contre-torpilleur mis hors de combat.
    6. Autres opérations militaires des Anglais contre les forces françaises dans le cadre de Catapult.
      1. 1940. 7 et 8 juillet. Attaque de Dakar.
        1. Marine britannique.
          1. Cuirassés : HMS Barham et Resolution.
          2. Porte-avions : HMS Ark Royal.
          3. Croiseurs lourds : HMAS Australia , HMS Cumberland, et Devonshire .
          4. Croiseurs légers : HMS Dragon , et Delhi.
          5. Destroyers : EchoEclipseEscapadeFaulknorForesightForesterFortuneFuryGriffinGreyhoundInglefield.
          6. Escorteurs/patrouilleurs/avisos : Bridgewater, avisos FNFL Commandant DominéCommandant DubocPrésident Houduce (Patrouilleur P40 créé à partir d’un chalutier armé), Savorgnan de Brazza (aviso).
          7. Navires marchands : 1 navire britannique.
          8. Transports : Paquebots néerlandais SS Westernland et SS Pennland, paquebot polonais MS Sobieski et trois autres navires supplémentaires.
          9. 101 Royal Marine Brigade.
        2. Marine nationale française.
          1. Cuirassé : Richelieu.
          2. Croiseurs légers : Georges LeyguesMontcalm.
          3. Contre-torpilleur : Le FantasqueLe MalinL’Audacieux.
          4. Torpilleur : Hardi.
          5. Escorteurs/patrouilleurs : CalaisCommandant RivièreD’EntrecasteauxD’Iberville GazelleLa Surprise .
          6. Sous-marins : AjaxPerséeBévéziers.
          7. Croiseur auxiliaires : El DjezairEl KantaraEl MansourVille d’OranVictor Schœlcher (ancien navire bananier).
          8. Navires marchands : SS Porthos, SS Tacoma, SS Sally Maersk (cargo danois).
          9. Pétrolier ravitailleur : La Garonne.
        3. Pertes anglaises.
          1. 1 cuirassé Resolution hors de combat.
          2. croiseurs Australia and Cumberland endommagés 8 avions (7 Swordfish, 1 Warlus, 1 avion de réglage de tir).
        4. Pertes françaises.
          1. 203 morts. 393 blessés
          2. Contre-torpilleur l’Audacieux.
          3. Sous-marins Persée et Ajax.
      2. Neutralisation « pacifique » de la flotte française aux Antilles.
    7. Autre combat opposant Français et Anglais.
      1. 1942. 5 mai – 8 novembre. Bataille de Madagascar, peu connue mais la dimension de l’Armada britannique est parlante alors que la Guerre contre l’Allemagne fait rage…
        1. Forces navales et aériennes  britanniques.
          • 2 cuirassés. HMS Ramillies et HMS Warspite.
          • 2 porte-avions:. HMS Illustrious avec 41 avions. HMS Indomitable avec 42 avions.
          • 1 croiseur lourd: HMS Devonshire.
          • 5 croiseurs légers: HMS Hermione. HMS Birmingham. HMS Dauntless. HMS Gambia. HNLMS Jacob van Heemskerck.
          • 1 mouilleur de mines. HMS Manxman.
          • 1 monitor. HMS Erebus.
          • 1 transport d’hydravions. HMS Albatross.
          • 22 destroyers : HMS Active. HMS Anthony. HMS Arrow. HMS Blackmore. HMS Duncan. HMS Fortune. HMS Foxhound. HMS Inconstant. HMS Hotspur. HMS Javelin. HMS Laforey. HMS Lightning. HMS Lookout. HMAS Napier. HMAS Nepal. HMAS Nizam. HMAS Norman. HMS Pakenham. HMS Paladin. HMS Panther. HNLMS Van Galen. HNLMS Tjerk Hiddes
          • 8 corvettes : HMS Freesia. HMS Auricula. HMS Nigella. HMS Fritillary. HMS Genista. HMS Cyclame. HMS Thyme. HMS Jasmine
          • 4 dragueurs de mines : HMS Cromer. HMS Poole. HMS Romney. HMS Cromarty
          • 5 navires de transport : HMS Winchester Castle. HMS Royal Ulsterman. HMS Keren. HMS Karanja. MS Sobieksi.
          • 2 bâtiments de débarquement : HMS Derwentdale (Transport de chars et d’engins de débarquement). HMS Bachaquero (Transport de chars et d’engins de débarquement).
          • 3 transports de troupes : SS Oronsay. SS Duchess of Atholl. SS Franconia
          • 6 cargos : SS Empire Kingsley. M/S Thalatta. SS Mahout. SS City of Hong Kong. SS Mairnbank. SS Martand
          • Forces aériennes britanniques. 83 avions :
            • .À bord du porte-avions Illustrious : 20 Grumman Martlet IIIs. 1 Fairey Fulmar NFI. 20 Fairey Swordfish
            • À bord du porte-avions Indomitable : 12 Fairey Fulmar. 6 Hawker Hurricane. 24 Fairey Albacore.
        2. Forces navales et aériennes françaises
          • 8 batteries côtières abritées dans des blockhaus placés à l’entrée de la passe d’Oranjéa commandant l’entrée de la rade de Diégo Suarez.
          • 1 croiseur auxiliaire:
            • le Bougainville (ex-Victor Schœlcher)
          • 5 sous-marins:
            • le Bévéziers
            • Le Héros
            • Monge
          • 1 aviso colonial:
            • d’Entrecasteaux.
          • 2 navires marchands armés,
          • 2 sloops de guerre,
          • 17 ou 18 chasseurs Morane-Saulnier MS.406 de l’escadrille 565, dont 11 disponibles,
          • Le héros de l’aviation française Jean Assolan meurt dans un combat aérien.
          • 6 bombardiers Potez 63.11,
          • Quelques Potez 25TOE et Potez 29 affectés aux évacuation sanitaires.

           

Protocoles de Paris

  • 1941. Mai.  L’État français et le Troisième Reich, prévoient que la marine de guerre française assurera, en cas de nécessité, la protection des transports de ravitaillements et de renforts en matériel pour les troupes allemandes en Afrique, effectués par bateaux français de Toulon à Bizerte.
    1. Ces accords prévoient également la mise à la disposition de l’Allemagne du port de Dakar.
    2. Afin d’en assurer la protection, il est prévu l’armement et l’affectation de cinq sous-marins, cinq contre-torpilleurs, onze torpilleurs, de croiseurs, d’un cuirassé et d’un porte-aéronefs.

 

Opération Torch

  • 1941. 7 décembre. L’attaque japonaise de Pearl Harbor est suivie de l’entrée en guerre des Etats-Unis.
  • Les Américains lancent l’Opération Torch, débarquement allié en Afrique du Nord.
    1. L’objectif est de créer une base de départ pour un futur assaut en Europe.
  • Cette opération  et le ralliement de l’amiral Darlan aux alliés fournissent à Hitler l’occasion d’exécuter sa directive N°19.
  • 1942. Le 11 novembre. L’envahissement de la zone libre commence.

 

Opération Attila renomme Anton

  • L’invasion de la zone libre par les Allemands était préparée sous le nom de Plan Attila.
  • Le Débarquement allié en Afrique du Nord bouscule le plan qui est rebaptisé Opération Anton.
  • 1942. 11 Novembre. Des blindés allemands sont signalés entre Avignon et Marseille.
  • 1942. 12 novembre. Toulon est l’unique enclave non occupée de la France Métropolitaine.

 

La Flotte française et la navire stationnés à Toulon


 

Flotte française en 1940

  • Au début de la guerre, la France est une très puissance maritime de premier plan, seulement dépassée par la Royal Navy.

 

Disposition des bâtiments de la flotte française dans le port militaire de Toulon, avant son sabordage © VP 13

 

Flotte française stationnée à Toulon

  • Après les destructions de Mers-el-Kébir, Dakar, Madagascar… et les accords d’Alexandrie, la flotte française est regroupée à Toulon.
  • Les navires repliés à Toulon sont parfois excellents mais la flotte souffre de plusieurs insuffisances :
    1. Les navires ont peu navigué depuis 2 ans.
    2. Les équipages manquent d’entraînement.
    3. L’artillerie anti-aérienne est insuffisante.
    4. Seules quelques grosses unités sont équipées du radar français.
    5. Les bâtiments ne disposent pas d’appareils d’écoute sous-marine moderne.
    6. Si les bateaux s’étaient échappés, il aurait fallu les moderniser aux Etats-Unis ou en Afrique du Nord.
  • La flotte est composée de deux éléments :
    1. La force de Haute Mer sous le commandement de l’amiral Jean de Laborde.
      1. 38 bâtiments de combat neufs ou récents en 1939.
      2. Cette force représente en tonnage un quart des navires de guerre français encore à flot.
    2. La flotte hétéroclite sous le commandement de l’amiral André Marquis, préfet maritime.  135 bâtiments.

 

Opération Lila lancée par les Allemands


 

  • 1942. 26 novembre. L’opération Lila, version définitive de Plan Attila démarre.
    1. Objectif. S’emparer de la flotte française de Toulon intacte.
  • 1942. 15 novembre. Les forces françaises reçoivent l’ordre du QG allemand de se retirer du camp retranché de Toulon.
    1. Les avions français sont interdits de survol de la zone.
  • 1942. 26 novembre. Le camp d’aviation de Palyvestre à Hyères est occupé par les Allemands.
    1. Des mouvements de troupes et de blindés allemands et italiens sont signalés entre Bandol et Sanary et entre Le Beausset et Ollioules.
  • 1942. 27 novembre. 1h du matin. 2 groupements blindés allemands partent d’Aix-en-Provence et de Gémenos vers Toulon.
    1. Le 1er Groupement passe par Solliès-Pont avant d’occuper le Fort Lamargue, de capturer l’amiral André Marquis, le central téléphonique et le centre de transmission. Des groupes partent ensuite vers le Mourillon afin d’occuper l’arsenal et de s’emparer des sous-marins.
    2. Le 2ème Groupement traverse Sanary, Six-Fours, Les Sablettes avant d’occuper la base de Saint-Mandrier, d’y mettre en place une pièce d’artillerie, de s’emparer du PC à la Croix des Signaux et d’occuper la totalité de la presqu’île de Saint-Mandrier.
    3. 2 autres colonnes ont pour mission d’entrer dans Toulon et d’occuper les quais, les appontements, les postes d’amarrages et les bâtiments.
    4. A partir de 4h57. Les consignes d’alerte sont transmises, le Strasbourg lance le branle-bas général à l’escadre. Désormais, l’effet de surprise est éventé.
    5. Vers 5h10. Les pionniers allemands escaladent les murs et ouvrent les portes avant de mettre en batterie des pièces de 77, les mortiers et les projecteurs.
      1. Chars et pièces d’artillerie progressent.*
      2. Les avions de la Luftwaffe ont pour mission d’illuminer le port…
    6. 5h 15. Le grand moment de la mainmise sur la flotte se rapproche avec l’entrée des chars, chenillettes…
      1. Des camions et un train obstruent des voies et ralentissent la progression des soldats allemands…
    7. 5h20. Les amiraux Arnaud Dornon et Jean de Laborde donnent, par radio et par téléphone, les instructions pour le sabotage..
      1. Un ordre de Pierre Laval n’arrive pas au cuirassé Strasbourg qui riposte à l’attaque en profitant de son  écartement du quai….

 

Le sabordage de la flotte


 

© Royal Air Force – Public Domain via Wikipedia Commons.

 

Déroulement du sabordage

  • 1942. 11 novembre. Le Contre-Amiral Gabriel Auphan donne ses ordres aux 2 amiraux de Toulon.
    1. S’opposer, sans effusion de sang, à l’entrée des troupes étrangères dans les établissements, bases aériennes, ouvrages de la marine.
    2. S’opposer de même à l’entrée des troupes étrangères à bord des bâtiments de la flotte ; par des négociations locales, s’efforcer d’arriver à un accord.
    3. en cas d’impossibilité, saborder les bâtiments.
  • 1942. Nuit du 26 au 27 novembre. Application des ordres de sabordage.

 

Croiseur Marseillaise sabordé. Domaine Public – Bundesarchiv.

Le puissant cuirassé Strasbourg est coulé © Domaine Public -Commons Wikipedia

 

Bilan du sabordage

  • 90% de la flotte de Toulon sabordée dont la totalité des forces de haute mer.
  • Tous les grands bâtiments de combat sont coulés ou irrécupérables.
  • Les quelques bateaux qui seront refloués seront démantelés :
    1. 39 bâtiments capturés sans grande valeur militaire : sabotés, endommagés ou désarmés.
  • 235 000 tonnes sabordées.
  • 2 Croiseurs de bataille.
  • 1 Cuirassé.
  • 7 Croiseurs.
  •  1 Transport d’Aviation.
  • 15 Contre-Torpilleurs.
  • 13 Torpilleurs.
  • 6 Avisos.
  • 12 Sous-Marins.
  • 9 Patrouilleurs et dragueurs.
  • 19 Bâtiments de servitude.
  • 1 Bâtiment-Ecole.
  • 28 remorqueurs.
  • 4 Docks-flottants.

 

Sous-marin Casabianca © Commons Wikipedia.

 

Flotte française après le Sabordage

  • Des sous-marins échappent au sabordage.
    1. Sous-marins Casabianca et Marsouin qui rejoignent Alger.
    2. Sous-marin Le Glorieux qui rejoint Oran.
    3. Sous-Marin Iris, à court de gazole, se réfugie à Barcelone, où il restera jusqu’à la fin de la guerre.
  • Le Léonor Fresnel, un petit baliseur réussit à rejoindre Alger.
  • Les Italiens récupèrent des torpilleurs et contre-torpilleurs anciens et désarmés dont ils ne feront aucun usage.
  • Les épaves des croiseurs La Galissonnière et Jean de Vienne sont renfloués et rebaptisés FR11 et FR12 sans suite.
  • Les Allemands récupèrent 2 tubes de 340 mm d’une tourelle du cuirassé Provence qui sont installés en 1944 sur la tourelle C de la batterie du Cap Cépet.

 

Livres liés au Sabordage de la flotte de Toulon


 

1998. Hitler et la Flotte française. Toulon 1940-1944. Hannsjörg Kowark. Traduit par Claude Huan, Anne Huan. Marines Éditions

 

1986. Le Sabordage de la flotte française à Toulon. Jean-Jacques Antier. Editions de la Cité.

 

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