Cathédrale Saint-Trophime d’Arles à visiter


Cathédrale Saint-Trophime : cloître et clocher massif © Anton Skrobotov – Flickr.com

 

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Cathédrale Saint-Trophime d’Arles à visiter


 

Liens entre la Provence et l’UNESCO © BdLatitudes – Fotolia.com

  • Site Inscrit au Patrimoine de l’Unesco.
  • Propriété de l’Etat.
  • Classée Monument Historique.

 

 Accès à la Cathédrale Saint-Trophime d’Arles


 

Hôtel de Ville et Cathédrale sur la Place de la République © falco- Pixabay.com

 

Histoire de la Cathédrale Saint-Trophime d’Arles


 

  • Selon la tradition, saint Trophime est le disciple que saint Paul envoie pour évangéliser les Gaules, dès l’année 60.
  • 3e s. Création du Diocèse.
    1. 254 – 257Marcianus, évêque connu, non mentionné sur les diptyques épiscopaux.

Chrisme. Symbole introduit par Constantin 1er. Eglise de Coll, vallée de Boí, Catalogne.

Constantin 1er,  Probablement le plus grand empereur romain prend résidence en Arles. – 314 Le Concile d’Arles est un moment majeur de l’histoire du Christianisme.

  • 4e s. Aix devient capitale de la nouvelle province romaine. Son évêché est en concurrence avec celui d’Arles.
  • 5e s. L’église est élevé sur un sanctuaire plus ancien.
  • 11e s. et 12e s. Construction de la cathédrale qui prend alors l’essentiel de ses formes actuelles.
  • 12e s. Le chantier de la nef s’effectue durant le second quart du siècle,
  • 15e s. Importants travaux.
  • 1790. Suppression du Diocèse par la Révolution française.
  • 1840. L’église est classée.
  • 1846. Cloître classé.
  • 1943. Bâtiments claustraux classés.

 

Visite de la Cathédrale d’Arles


 

  • 54 sortes de pierres composent l’ancienne cathédrale.
    • Combien de saints ? Combien d’évêques ? Combien de moines, de chanoines, de prêtres ? Combien de croyants derrière ces pierres ?
  • Le voyageur moderne s’attarde devant le portail, devant la statuaire, devant le cloître… Il ou elle s’interroge devant des manuscrits…
  • En fait cet endroit est bien l’un des plus hauts lieux du christianisme.

 

Arles-Cathédrale-1-PV Arles-Clocher.-P.-Verlinden

Cathédrale et son portail remarquable –  Clocher de la cathédrale © Verlinden

 

Architecture extérieure

 

© Verlinden.

  • Façade. 
    • Le Portail sculpté, inspiré par un arc de Triomphe romain, et son porche figurent parmi les grandes références de de la sculpture Romane.

© Falco – Pixabay.com 

    • Le thème dominant est celui du Christ-Juge.

Détails de la façade de la cathédrale © falco-Flickr.com

  • 11801190. Le portail sculpté est ajouté à l’église.
    • Avec la façade de l’abbaye de Saint-Gilles légèrement antérieure, il constitue les 2 plus grands ensembles sculptés de l’art roman en Provence.
    • Le porche est riche en éléments décoratifs : pilastres cannelés, chapiteaux à feuilles d’acanthe, frises de grecques, frises de feuilles d’acanthe, frises de palmettes, frises de rinceaux, bas-reliefs ornés de rinceaux.

Tympan © Thierry LLansades – Flickr.com

  • Le tympan et l’archivolte sont réalisés en calcaire oolithique.
    1. Le tympan  illustre le thème biblique du tétramorphe évoquant la vision d’Ézéchiel ou l’Apocalypse de saint Jean, symbole ensuite des quatre Évangélistes.
    2. Le Christ est représenté triomphant et justicier, assis, tenant sur ses genoux la bible et bénissant avec ses deux doigts de sa main droite levée. Il est entouré par les symboles classiques des 4 évangélistes : un lion ailé pour saint Marc, un ange (ou un homme ailé) pour saint Mathieu, un aigle pour saint Jean et un taureau ailé pour saint Luc.
      1. Les deux évangélistes Marc et Luc représentés au bas du tympan sont à la différence de Mathieu et Jean ceux qui n’ont pas connu le Christ, ils ne regardent pas le fils de Dieu.
      2. Sur l’archivolte sont figurés les anges du jugement dernier et des anges en adoration.

 

Architecture intérieure

 

Nef © Thierry LLansades – Flickr.com

  • La nef centrale mesure 40 m de long, 15 m de large et 20 m de haut.
  • La nef est divisée en 5 travées.
  • La nef est couverte d’une voûte en berceau brisé dont l’insertion sur les murs latéraux est décorée d’une imposte ornée de feuilles d’acanthe.
    • Cette voûte repose sur des doubleaux à ressaut dont les piédroits sont décorés de colonnettes cannelées ou torses, terminés par des chapiteaux corinthiens.
  • La nef est éclairée par des fenêtres hautes ouvertes au-dessus des grandes arcades qui la font communiquer avec les bas-côtés.
  • Le chœur à déambulatoire et ses 6 chapelles rayonnantes jouxte le cloître.
  • Aménagements de style gothique.
    • La décision de reconstruire le chœur roman pourrait dater de l’archiépiscopat de Louis Aleman (14231450).
    • La réalisation des travaux est en fait plus tardive.
      • 14541464. Travaux du chœur gothique. Le cardinal archevêque Pierre de Foix lance les travaux qui portent sur 2 travées droites, 1 abside à cinq pans et un déambulatoire ouvrant sur 8 chapelles dont 5 latérales (3 au nord et 2 au sud) et 3 rayonnantes.
    • 14e s.  Une petite chapelle dédiée à saint André, devenue ensuite chapelle des âmes du purgatoire, est ajoutée au bas-côté nord contre la quatrième travée.
    • 15e s. Une autre chapelle dédiée à saint Pierre, aujourd’hui à saint Antoine de Padoue, est construite contre la troisième travée au nord.
    • 1620.  La chapelle des rois formée de 2 travées couvertes de voûtes d’ogives avec liernes et tiercerons est ajoutée au sud, à hauteur de la quatrième et cinquième travée de la nef, par l’archevêque Gaspard du Laurens qui finança également sa décoration.

© Thierry LLansades – Flickr.com

  • Tapisseries d’Aubusson.
    • 17e s. Les tapisseries d’inspiration flamande sont introduites.
      • 1902. Classées au titre objet par les Monuments Historiques, ces tapisseries illustrent le cycle des Scènes de la vie de la Vierge Marie.
        1. L’Immaculée Conception.
        2. Le Couronnement.
        3.  La Dormition.
        4. La Déploration du Christ ou Stabat Mater.
        5. Les Noces de Cana.
        6. Jésus au milieu des docteurs de la Loi.
        7. L’Annonciation et la Visitation,
        8. La Nativité,
        9. L’Adoration des rois mages et la Présentation au Temple.
        10. La naissance de la Vierge est placée dans la salle capitulaire du cloître attenant.
  • Nombreux tableaux. Notamment 3 toiles peintes en 1614 par Louis Finson ou Ludovicus Finsonius, peintre flamand de passage en Provence au 17e s.
    • La Lapidation de Saint Étienne . Sur l’arc triomphal séparant la nef du chœur. Classée au titre objet par les Monuments Historiques depuis le .
    • L‘Adoration des Rois Mages. Dans le retable de la chapelle des Rois, Classé au titre objet par les Monuments Historiques depuis le .
    • L’Annonciation ou, selon l’abbé Louis Pauletla Salutation Angélique qui est classés au titre objet par les Monuments Historiques depuis le .

Sarcophage à 2registres © Patrick – Flickr.com

  • 3 sarcophages paléochrétiens apportés dans l’église au 19e s.
    1. 4e s. Sarcophage encastré dans le mur latéral nord, à hauteur de la deuxième travée, où il a servi de fonts baptismaux. 2registres superposés décorés de 7 arcades à frontons cintrés et triangulaires. Classé au titre objet par les Monuments historiques depuis le .
    2. 4e s. Sarcophage en marbre de Carrare représentant la Traversée de la mer Rouge par les Hébreux placé en 1832 dans la chapelle saint Genès.Classé au titre objet par les Monuments historiques le . Au-dessus de ce sarcophage servant d’autel, se trouve un bas-relief en marbre représentant l’Assomption.
    3. Début 5e s. Sarcophage de Paulus Geminius. Administrateur du Trésor des 5 provinces de Gaules qui a exercé ses fonctions à Vienne puis à Arles lorsque y est transférée vers 395 à la Préfecture du Prétoire. Classé au titre objet par les Monuments historiques depuis le .
  • Des sculptures et des tombes funéraires figurent également dans l’église.

 

Clocher massif
    •  Clocher de style roman, haut de 42 m et de section carrée.
    • La tour comprend 3 étages en retrait les uns sur les autres et un 4ème étage très court.
    • Les deux premiers étages sont ornés de bandes lombardes, le troisième de pilastres à chapiteaux corinthiens.
    • Ce clocher s’apparente à ceux de Moustiers-Sainte-Marie et de Castellane.

 

Cloître © Verlinden.

Cloître © abac 077 – Flickr.com – Verlinden

  • Cloître.
    1. 12e s.13e s. Bâtiments du cloître de Style Roman.
    2. Style romano-gothique. Réputé pour l’élégance et la finesse de sa décoration sculptée.
    3. Les piliers et les chapiteaux sont conçus comme une narration des thèmes bibliques.
      1. Sur le pilier Nord, la statue de saint Paul montre des plis profondément incisés, amples sous les coudes, démontrant une technique statuaire exceptionnelle que l’on retrouve à Saint-Gilles.
    4. Fin 12e s. Bâtiment claustral de la communauté des chanoines.
  • Salle capitulaire, dortoir, réfectoire, cuisine, sarcophage paléochrétiens, pierres tombales, important mobilier sont au programme de la visite.

 

Livres liés à la Cathédrale d’Arles


 

2015Cathédrales de Provence. Edition Place Victoires/NuéeBleue.

 

Livre_La_Provence_Chrétienn

2005La Provence Chrétienne. Les Plus Beaux sitesEditions les 7 CollinesPatrick Verlinden. verlindencommunication@ numericable.fr . www.7-collines.com

 

Articles liés à la Cathédrale Saint-Trophime d’Arles


 

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