Baptême © Thomas B. – Pixabay.com
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7 Sacrements, origines et histoire
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Septénaire dans lequel l’intervention directe du Christ comme médiateur de la Grâce Divine est reconnue par l’église catholique.
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Baptême – Confirmation – Extrême-Onction – Mariage – Communion – Pénitence – Ordres.
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12e s. Le droit canon définit clairement les 7 Sacrements.
- 2 d’entre eux sont tirés des Evangiles.
- Le Baptême et la Communion.
- Le Baptême prend la place de la Circoncision de l’Ancien Testament.
- Pour cette raison, les Protestants ne reconnaissent que ces 2 Sacrements.
- Le Baptême et la Communion.
- D’autres sont liés à d’autres traditions religieuses ou civiles.
- L’Ordination prend le relais de rites juifs.
- Le Mariage est issu de cérémonies civiles.
- L’Eglise mettra des siècles à le revendiquer comme un sacrement.
- Ses bases sont rationnelles avant de devenir spirituelles.
- D’autres correspondent à des étapes majeures de la vie humaine.
- 2 d’entre eux sont tirés des Evangiles.
Histoire et définition des Sacrements
- v. 1145. Les Sentences de la théologie, anonyme , pourrait être le premier ouvrage à établir la liste des 7 sacrements qui allaient devenir canoniques : 5 sacrements communs à tous les chrétiens… et 2 autres que tous ne partageaient pas…
- Des réalités qui ne sont pas acceptées comme sacrements : la consécration monastique, l’onction royale, la consécration d’une église…
- 1145 – 1163. Le Concile de Trente affirme (session VII, 1547, canon 1) que chacun des 7 sacrements est vraiment et à proprement parler un sacrement.
- v. 1165. Le chiffre 7 est fixé définitivement.
Baptême
- βαπτίζειν baptizein, fréquentatif du verbe βάπτειν baptein (plonger dans un liquide, immerger) était symbolisé par une ancre qui a été un symbole chrétien avant la Croix.
- Rite de grande importance dans les textes bibliques.
- La Baptême du Christ dans le Jourdain est un temps fort de la Vie de Jésus.
- Le cousin de Jésus porte le prénom de Jean-Baptiste, celui qui immergeait le corps dans l’eau.
- A noter que Jean-Baptiste est le premier à porter un prénom pour lui-même et non en référence à un parent.
- Sacrement partagé par la quasi-totalité des Eglises chrétiennes.
- Symbole de l’eau du baptême.
- Mort par immersion de la vie ancienne du croyant.
- Nouvelle naissance avec une dimension éternelle et divine.
- Devenu enfant de Dieu, le croyant est sauvé et purifié du péché.
- Expression de la foi en Jésus-Christ.
- Le Christianisme Evangélique réserve le baptême aux adultes afin d’accompagner une conversion personnelle et réfléchie.
- La baptême par immersion est pratiqué par certaines églises protestantes.
- Le Nouveau Testament distingue 3 types de Baptême.
- Baptême par l’eau. Baptême de conversion, ou repentance, de Jean-Baptiste (Matthieu 3, 1-12 ; Marc 1, 3-8 ; Luc 3, 3-16 ; Jean 1, 24-28).
- Baptême par l’Esprit. Baptême institué par Jésus par l’envoi de son Esprit (Jean 3, 5 – 7 ; Jean 14, 16-17 ; Jean 14, 26 ; Jean 15, 26-27 ; Jean 16, 7 ; Jean 16, 13). On parle parfois du Baptême des Actes (Actes 1, 4-5 ; Actes 2, 1-4).
- Baptême par le Feu. Lien avec la tradition judéo-chrétienne qui est témoin de l’effusion d’une lumière au moment du baptême de Jésus.
- La Baptême par l’Eau peut prendre trois formes :
- Baptême par immersion .
- La personne entre dans l’eau, soit jusqu’aux genoux, soit jusqu’au-dessus de la taille.
- La personne est ensuite basculée dans l’eau afin d’y être totalement immergée et est ensuite remontée à la surface.
- baptême par aspersion : l’eau est aspergée sur la personne.
- baptême par effusion : l’eau est versée sur le front de la personne28.
- Baptême par immersion .
- En France, en Espagne, au Royaume-Uni, la naissance d’un enfant peut être célébrée en dehors de toute référence religieuse et de tout acte légal par un baptême civil ou baptême républicain.
Confirmation
- Mot issu du latin confirmatio, action de consolider, d’étayer, d’affermir, encouragements, affirmation.
- Sacrement de l’initiation chrétienne dans l’Église catholique et l’Église orthodoxe (qui parlent plutôt de plutôt de chrismation).
Communion – Eucharistie
- Du grec ancien εὐχαριστία / eukharistía action de grâce.
- Ce sacrement occupe une place centrale dans la doctrine et la vie religieuse de la plupart des confessions chrétiennes.
- Les catholiques parlent d’eucharistie, les protestants utilisent plutôt le terme de Sainte-Cène pour désigner le même rite.
- L’origine de ce rite est dans le Nouveau Testament, dans la Première épître aux Corinthiens et les Évangiles synoptiques.
- Jésus-Christ l’institue la veille de sa Passion, en distribuant du pain et du vin aux apôtres en leur disant : « Ceci est mon corps […], ceci est mon sang […]. Vous ferez cela en mémoire de moi. »
- Les interprétations sont différentes :
- Les catholiques et les orthodoxes voient dans l’eucharistie une véritable « actualisation », non sanglante, du sacrifice du Christ en vue du Salut, par le ministère du prêtre.
- Les protestants affirment que le texte biblique ne soutient pas la théorie de la transsubstantiation enseignée par l’Église catholique.
- Les luthériens emploient le terme de consubstantiation.
- La tradition calviniste professe la notion de présence spirituelle.
- Les chrétiens évangéliques parlent d’un mémorial du sacrifice de Jésus-Christ.
Pénitence
- La Pénitence est également appelée le sacrement de Réconciliation.
- Les catholiques parlent de confession,.
- Ce sacrement a pour objectif que Dieu puisse pardonner les péchés au pénitent.
Ordres
- L’ordination ou l’ordre (du latin ordinatio, intégration dans un ordo, c’est-à-dire un corps constitué).
- Les catholiques et les orthodoxes, et, dans une certaine mesure, les anglicans et certains luthériens, le sacrement de l’ordre est un acte liturgique qui confère le sacrement du sacerdoce chrétien.
- Celui qui confère ce sacrement, un évêque, est l’ordonnateur ou le consécrateur.
- Celui qui le reçoit est l’ ordinand.
- Ce sacrement a des racines anciennes notamment dans l’Ancien Testament.
- Le service des Lévites (membre de la tribu de Lévi).
- Le sacerdoce d’Aaron et l’institution des 70 Anciens (Nb 11, 25) avec l’organisation d’une structure sacerdotale.
- Grand-prêtre selon le sacerdoce de Melchisédech (He 5, 10), est le lien qui unit l’Ancien et le Nouveau Testament dans la vie du peuple de Dieu.
Mariage
- L’histoire de ce sacrement est relativement récente.
- 1563. Le Concile de Trente affirme que la procréation n’est pas l’unique fin du mariage et qu’elle prend place à côté de la réjouissance mutuelle.
- La cérémonie religieuse devient obligatoire, les époux donnant leur libre consentement devant un prêtre.
- v. 1880. Triomphe le mariage d’amour et non plus de raison, avec choix mutuel du conjoint.
- 1563. Le Concile de Trente affirme que la procréation n’est pas l’unique fin du mariage et qu’elle prend place à côté de la réjouissance mutuelle.
Extrême-Onction
- L’onction des malades (aussi appelée sacrement des malades, anciennement extrême-onction avant le concile Vatican II).
- Sacrement des saintes huiles, chez les orthodoxes.
- Sacrement par lequel celui qui souffre est confié à la compassion du Christ (parfois dit Christ médecin).
- L’onction est faite avec une huile bénite.
- Le sacrement est célébré par un prêtre.
Pour en savoir plus
- La doctrine catholique des sacrements. Alexandre Ganoczy, 1988. Desclée.
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