Construction, Fonctionnement et Performances des Planeurs

Cet article décrit les bases de la construction, du transport et du pilotage.
Des indicateurs de performances sont cités.

Construction et Constructeurs de planeurs

Eléments constituants le planeur

Voilure.
Fuselage
Empennage.
Poste de pilotage.

Types de constructions de planeurs

Les types de fabrication se classent sur une échelle historique.
- Construction en bois (structure) et toile légère. La plus ancienne.
- Constructions mixtes en bois et tubes d’acier.
- Construction tout métal, en alliage d’aluminium, relativement rares.
- Constructions dites « plastiques », en fibre de verre ou carbone et résine. La plus utilisée.

Instruments de vol et équipement des planeurs

© i-lenticularis – Cécile Batier (baptême à Gap Tallard) – Eric / Flickr.com

En France, les dispositifs et les instruments d’aide au pilotage impératifs sont définis.
- Altimètre. Mesure de l’altitude en mètres.
- Anémomètre ou badin. Mesure la vitesse air en km/h.
- Bille. Indique la symétrie du vol.
- Compas. Indique le cap magnétique.
- Variomètre. Mesure la vitesse verticale en m/s.
Instruments complémentaires.
- Calculateur de vol. Intégration des fonctions altimètres, autonomie, variomètre, tachymètre, durée de vol, géo-positionnement par satellite…
- Dispositif anti-collision.
  - Constitué d’un GPS et d’un émetteur à destination des autres appareils.
  - Prévient le pilote en cas de trajectoire convergente.
  - FLARM est le plus répandu.
- Fil de laine indiquant la symétrie du vol.
- Transpondeur.
Parachute.
- Obligatoire en France et dans de nombreux pays.

Transport, stockage et entretien des planeurs

Remorque de planeur © VP 13

Assemblage et transport d’un planeur

Un planeur peut être rangé dans une remorque qui permet également de le transporter sur la route.

Performances des planeurs

Paramètres de performances des planeurs

Un type et un modèle de planeurs résultent de compromis entre les performances dépendant de l’usage principal qui sera fait de l’appareil : formation-initiation, loisirs, compétitions…
Les 2 paramètres principaux sont la finesse et les vitesses de chute…
Parmi les autres paramètres on note :
- La facilité de pilotage.
- Le comportement sain et homogène de l’appareil sur toute la plage de vitesse.
- La protection du pilote en cas d’accident.
- La facilité de montage et de démontage.
- Le prix de revient.
- Les coûts de fonctionnement : assurances, maintenance…

La finesse

En air clame, le rapport entre les distances horizontales et verticales que l’appareil peut parcourir.
- Ex. 30 km parcourus pour une perte d’altitude de 1 000 m représente une finesse de 30.
Ce paramètre est aussi le rapport portance/traînée (lift/drag ratio (L/D des anglais).
Exemples.
- Finesse 20. Appareils très anciens.
  - C’est la performance de l’albatros, oiseau le plus performant en vol à voile.
- Finesse 50-60. Planeurs actuels de classe libre.
- Finesse 72. Planeur ETA de 30 m d’envergure.

Les vitesses

La vitesse est importante dans plusieurs circonstances :
- Lors de la remontée au vent.
- Lors de la traversée d’une zone de descendances dont il faut sortir le plus vite avec le minimum de perte d’altitude.
Vitesse de finesse maximale.
- 60 km/h. Planeurs des années 1950.
- + 100 km/h. Planeurs actuels.
Vitesse de chute minimale. Vitesse de descente la plus faible possible. Plus la vitesse minimale est basse, plus le planeur montera vite et mieux le planeur peut exploiter les faibles ascendances.
Vitesse minimale. Plus le planeur peut voler lentement, mieux il peut exploiter les ascendances étroites.
Vitesse maximale à ne pas dépasser. Facteur important lors de conditions météorologiques exceptionnelles avec des ascendances fréquentes et puissantes.
- Cette vitesse peut aller jusqu’à 300 km/h sur des appareils modernes.
Polaire des vitesses. Courbes liant vitesses horizontales (abscisse) et vitesses verticales (ordonnée).
Maniabilité en roulis.
- Le taux de roulis est vitesse angulaire maximale du planeur en entrée ou en sortie de virage
- Un taux élevé permet d’exploiter des ascendances étroites ou/et hachées.

Lestage ou ballastage

Certains planeurs sont équipés de réservoirs emporter de l’eau pour ballaster (alourdir).
- Le liquide est de l’eau ou de l’eau additionnée d’antigel en cas de basses températures.
- L’objectif est de décaler le domaine de faute performance du planeur vers les hautes vitesses.
- Le lest peut être évacué en vol. Il doit l’être afin d’éviter un surpoids à l’atterrissage.
- La technique de ballastage apparue dans les années 1950 se généralise dans les années 1970.
- Certains appareils (ex. Nimbus 4) peuvent emporter 300 litres.

Fédération Française de Vol à Voile (FFVV)

Adresse. 29 rue de Sèvres. 75006 Paris.
https://www.ffvp.fr/
1966. 12 janvier. Création.
1980. Reconnue d’Utilité Publique.
2005. 12 471 licenciés. 165 clubs affiliés. 1708 planeurs. 210 avions remorqueurs. 60 treuils. 260 578 heures de vol.
2023. 1 422 Licenciés. 182 Clubs affiliés. 1836 planeurs. 122 motoplaneurs. 215 avions et ULM remorqueurs. 207 000 heures de vol. Seconde nation du Monde : 32 titres de champion du Monde.

Livres liés à la Construction et au Fonctionnement des planeurs

2022. Décembre. Manuel du Pilote de planeurs motorisés. Cépaduès Editions.3e Edition. Michel Léba.

2019. Manuel du Pilote Vol à Voile. Cépaduès Editions.14e Edition. Gabriel Chenevoy, formateur, chef pilote, compétiteur de haut niveau, puis pilote d’essai ; Jean Michel Thellier, formateur d’instructeurs planeur et avion, puis pilote de ligne. Robert Prat, formateur d’instructeurs, chef pilote, compétiteur de haut niveau, puis pilote de ligne.