Vitrolles-en-Luberon à visiter (84)

Situation de Vitrolles-en-Luberon

Massif du Luberon depuis Ansouis © ben7va – Flickr.com

Vitrolles-en-Luberon est une commune du département de Vaucluse (84).

Village perché.
La commune est située sur la RD 33.
Vitrolles-en-Luberon occupe une position stratégique.
1. Point de passage entre le versant sud et le versant nord du Luberon, avant le col de Vitrolles à 697 m.

Depuis La Bastide-des-Jourdans (5 km) par la RD 216. Jolie route de moyenne montagne.
Depuis Céreste (12 km) par la RD 33. Passage du col de Vitrolles (697 m) et la route de montagne.
Depuis Grambois (6 km).

Campagne au-dessus du village © Verlinden.

Vitrolles-en-Luberon fait partie du Parc Naturel Régional du Luberon.
Vitrolles se trouve dans le massif du Luberon.
Torrent Saint-Pancrace, au sud.
Le village est à près de 600 mètres d’altitude.
Vitrolles-en-Luberon possède cinq labels Appellation d’origine contrôlée (AOC)
1. Luberon AOC blanc, rouge et rosé.
2. Huile d’olive de Provence et Huile d’olive de Haute-Provence.
La commune a plusieurs labels Indication Géographique protégée (IGP)
1. Miel de Provence pour le miel toutes fleurs et pour le miel de lavande et lavandin.
2. Agneau de Sisteron.
3. Cerises du Ventoux.
4. Vins de Pays de Vaucluse VDP blanc, rouge et rosé .
5. Vins de Pays de Méditerranée VDP blanc, rouge et rosé.
Vitrolles-en-Provence est une base idéale pour des randonnées à pied ou en vélo.
1. GR 5™ et GR 9™.

Vitrolles-en-Luberon © Verlinden.

Présence probable d’une villa gallo-romaine au pied du Castellas.
1. Nombreux restes de tegulæ (tuiles plates romaines).
2. Le nom de la commune est issu du latin « vitrolea » (verrerie)
3. Le Mont Piégros était, très vraisemblablement dédié à Minerve : découverte d’une belle tête de la déesse de la sagesse conservée au Musée Borely de Marseille.

12e s. Fief dépendant du comte de Provence.
1. Alphonse d’Aragon le revendique par son cousin Guillaume de Sabran, comte de Forcalquier.
2. Construction de l’église romane dédiée à Saint-Étienne .
Mi 14e s. Fin 15e s. Les habitants désertent Vitrolles suite à des épidémies de peste et au passage des troupes de Raymond de Turenne.
Vitrolles désertée est le fief de Jacques de Forcalquier puis de son frère Gaucher, évêque de Gap.
1483. Georges de Castellane, neveu de Gaucher est désigné comme successeur avec une clause du testament précisant qu’à la mort de ce dernier, la seigneurie sera transmise à Gaucher de Brancas, seigneur de Maubec.
1504. Neuf chefs de famille du diocèse de Gap arrivent sur le territoire.
1. Ils sont à l’origine du village actuel et de l’église Saint-Siméon (devenue depuis une ferme).
1753. Louis II de Brancas vend le fief à Jean d’Ailhaud, riche médecin de Lourmarin. Ce dernier fait réaménager le «Château des Ferrayes».
1. Il est le dernier seigneur de Vitrolles.
1793. Le village se nomme Vitrolles-d’Aigues ou Vitrolles-lez-Luberon.
1793. 333 habitants.
1801. Le village change de nom et devient Vitrolles.

Château du Grand Pré © Verlinden.

Château du Grand Pré.
1. v. 1678.Construction pour Françoise de Cambis, veuve d’Honoré de Brancas Forcalquier.
2. Grand bastide quadrangulaire de style Louis XV .
3. 1753. Le château est vendu au célèbre chirurgien Jean-Gaspard d’Ailhaud, inventeur d’une poudre purgative miracle qui fait de lui le conseiller et le secrétaire du roi. Son immense fortune lui permet également de se faire bâtir l’Hôtel d’Ailhaud , à Aix-en-Provence dans la rue Mignet).
4. 17e s et 18e s. L’entrée principale face au village et l’entrée sud de la propriété sont dotées de piliers en pierre .
5. La propriété comprend un corps de logis, une chapelle, des bâtiments d’exploitation agricole.
6. Le petit-fils de Jean d’Ailhaud dote la propriété d’une usine pour la fabrication de la poudre purgative, d’un colombier et d’un jardin.
7. Aujourd’hui, le château est privé et ne se visite pas.
Moulin à huile.
1. Situé sous l’actuelle mairie du village.
2. Bâtiment de forme triangulaire édifié après la destruction partielle de trois maisons figurées
3. Conservation de l’équipement d’origine (meule à traction animale et pressoir double) de 1898.

Église paroissiale Saint-Étienne.
1. 1274. Première mention de l’église.
2. 15e s. Abandon de l’église.
3. v. 1632. Restauration.
4. 1661. Ajout d’une chapelle latérale.
5. 1683. Remplacement de la nef ancienne par la nef actuelle, le chœur et la sacristie.
6. Origine romane.
7. Clocher-mur.
8. Nef à deux travées et abside hexagonale voutée en intérieurement en cul-de-four.

Oratoire Sainte-Philomène.
1. 18e s.
2. Situé au lieu dit le chemin neuf, à l’entrée sud du château du Grand Pré.

Calvaire Saint-Siméon.
1. 19e s.
2. Positionné au niveau de l’entrée principale du château du Grand Pré sur la route de Céreste.
3. Croix de mission.

1959. Les Loups dans la bergerie . Hervé Bromberger. Acteurs Pierre Mondy et Françoise Dorléac.
1990. La Gloire de mon Père et Le Château de ma Mère. Yves Robert. D’après Marcel Pagnol. Acteurs : Nathalie Roussel, Philippe Caubère, Didier Pain, Thérèse Liotard, Victorien Delamare, Pierre Maguelon, Jean Carmet, Jean Rochefort, Georges Wilson, Patrick Préjean, Paul Crauchet, Jean-Pierre Darras. Films également tournés à Grambois (84).