Chapelle Notre-Dame de Gratemoine (XIIe). Séranon © Alban Gogh / Pixabay.com

 

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Chapelles Remarquables des Alpes-Maritimes (06)

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• La Provence Chrétienne se distingue par le nombre, la variété et la qualité de ses chapelles.
• Classer les chapelles peut se faire par style (Roman, Gothique, Baroque, Rural….), par périodes historiques, par Régions… Nous avons choisi l’ordre alphabétique par communes et par départements qui est le plus pratique.
• La liste et les représentations ne sont pas exhaustives, ce qui demanderait un site dédié mais les plus représentatives par leur histoire, leur architecture et leurs symboles sont représentées. Chaque commune est accessible par un lien vers un article figurant des listes et des représentations très détaillées des chapelles et des autres édifices chrétiens.

 

Chapelles des Alpes-Maritimes (06)

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Chapelle St-Benoît. Cap d’Antibes © Verlinden.

• Antibes
  • Chapelle Saint-Benoît.
    • Cap d’Antibes. A quelques centaines de mètres de Notre-Dame-de-la-Garoupe.
    • 1926. Construction.
    • La chapelle se distingue par sa tour carrée classique et son intérieur jaune, clair et lumineux.
• Le Bar-sur-Loup.

• • Chapelle du Couvent. Style Gothique © Verlinden.
    • Place de la Chapelle. A l’entrée ouest du village.
    • 1859. Joli pastiche néogothique avec pinacle et fleurons dans le prolongement du Couvent des Religieuses Trinitaires.
    • Jusqu’en 1930, les Sœurs gèrent un hospice, une école de fille et un hôpital.

• • Chapelle des Pénitents de la Confrérie de Saint-Bernardin.
    • 1890.  Démolition afin de construire l’Hôtel de Ville.

Chapelle Saint-Michel © Verlinden

• Chemin Saint-Michel et Sainte-Anne.
• 1475. Mentionnée.

© Verlinden

• Belvédère
  • Chapelle St-Blaise.
    • Au nord-est. Sur la route de la Gordolasque.
    • Tradition miraculeuse.

Beuil. Ancienne chapelle des Pénitents-Blancs. Actuel Musée © Verlinden.

• Beuil.
  • Chapelle des Pénitents-Blancs.
  • 1710 – 1720. Style Renaissance. La chapelle est bâtie avec les pierres du château de Beuil détruit une soixantaine d’années avant.
  • Dédiée à Notre-Dame-de-la-Miséricorde.
  • Inscrite aux Monuments Historiques.
  • Façade ornée d’un trompe l’œil.
  • Le bâtiment est équipé d’un grenier pour entreposer le grain à distribuer aux pauvres.

Chapelle de la Miséricorde/ des Pénitents Noirs © Verlinden.

• Breil-sur-Roya.
  • Chapelle de la Miséricorde.
    • Accolée à l’église.
    • 18e s. Construction.
    • Ancienne chapelle des Pénitents-Noirs.
      • Voir article Pénitents en Provence.
    • Classée aux Monuments Historiques.
    • Belle façade baroque.

Chapelle Notre-Dame-du-Mont dans son écrin d’oliviers © Verlinden.

• • Chapelle Notre-Dame-du-Mont ou de l’Assomption.
    • Magnifique environnement d’oliviers au lieu-dit La Madone, sur le flanc ouest de la commune.
    • 12e s. Construction.
    • Fin 16e s. L’édifice est surélevé.
    • 17e s. Des voûtes surbaissées sont exécutées.
    • 17e s. Agrandissement de la nef.
    • 19e s. Important travaux.
    • Classée aux Monuments Historiques.
    • 1643. Clocher lombard.
    • Abside, mur latéral sud et absidiole sud témoignent du premier art roman.
    • Ouverture à l’ouest par deux fenêtres à claire-voie sous un auvent du 13e s.
    • On trouve quelques similarités entre son chevet, orné de festons continus, et celui de la Madone-del-Poggio, à Saorge.
    • La chapelle aurait été l’église paroissiale sur le site même du village, dit « Quartier du Bourg« .

 

La Brigue. Chapelle de l’Annonciade ou Chapelle des Pénitents-Blancs d’en haut © Verlinden.

• La Brigue.
  • Chapelle de l’Annonciade.
    • 18e s. Construction.
    • Classée aux Monuments Historiques.
    • Ancienne chapelle des Pénitents-Blancs d’en haut.
    • Jolie façade Renaissance.
    • Clocher-campanile à Lanternon.
    • Toit de Lauze.
    • Musée de l’art religieux.

Chapelle de l’Assomption ou Chapelle des Pénitents-Blancs d’en bas © Verlinden.

• • Chapelle de l’Assomption.
    • Sur la Grand Place.
    • 17e s. et 18e s.
    • Ancienne chapelle des Pénitents-Blancs d’en bas.
    • Belle façade baroque arrondie et ornée.
    • Lanternon et décor en trompe-l’œil.
    • La chapelle abrite le trésor de la Collégiale.
    • Flanquée d’un campanile.

Chapelle Saint-Michel © Verlinden.

• • Chapelle Saint-Michel.
    • 1700. Style Classique.
    • Reconnaissable à sa forme octogonale assez inhabituelle si ce n’est pour des baptistères.

Chapelle N-D-des-Fontaines © Verlinden. – Judas Pendu. Jean Canavesio © Verlinden.

• • Chapelle Notre-Dame-des-Fontaines.
    • La chapelle est nichée dans un cirque de verdure au milieu du vallon de la Madone. A l’est du village, au bout du vallon.
    • L’un des sites les plus étonnants de la région avec un accès par une jolie route qui passe devant le remarquable Pont-du-Coq.
    • 12e s.La chapelle pourrait avoir remplacé un temple païen dédié à une nymphe des eaux ou à Sylvain.
    • 13e s. 16e s. 18e s. Nombreuses transformations.
    • 1375. Mention la plus ancienne de la chapelle.
    • Classée aux Monuments Historiques.
    • L’extérieur de la chapelle est simple avec un petit porche avancé et des fortes arcades de soutènement.
    • Surnommée « La Sixtine des Alpes méridionales » en raison de ses 220 m2 de fresques murales.
    • Les fresques murales sont les œuvres de Canavesio et Baleison avec des finitions de G. Ruffi (18e s.).
    • Les peintures murales et le suicide de Judas.
      • 1492. L’année où Christophe Colomb découvre l’Amérique, Jean Canavesio réalise une œuvre parfois considérée comme le sommet de l’école niçoise primitive : dramatique et sombre.
      • Les scènes de l’évangile peintes sur les murs latéraux, les plafonds et le mur d’entrée témoignent d’un réalisme, d’une vigueur du message  et d’un sens de la dramatisation qui culminent dans son Judas pendu et dans son Jugement Dernier.
      • Ce dramatique « catéchisme peint » avec ce Judas au teint gris, les viscères dédoublées ouvertes et dévorées par un démon produit un tel effet sur le visiteur du 21e s. qu’il devait être terrifiant pour un habitant de la Vallée de la Roya au 16e s. !
      • Le visiteur d’aujourd’hui approche, en effet, les lieux en « touriste ». Il est habitué à des milliers d’images véhiculées par les médias et la visite du sanctuaire est pour lui une « distraction ».
      • C’est ainsi qu’accompagné d’un guide pour lui donner des explications, il découvre en pleine lumière les scènes peintes…
      • Celui que venait au 16e s. pour participer à une messe, à la lumière des chandelles, sous un plafond plus bas, privé de lumière naturelle et qui, sans livres, sans magazine, sans télévision, sans cinéma et sans internet… découvrait ces scènes devaient en être proprement terrorisé !
      • Notons que l’apôtre Pierre n’est pas épargné par le peintre qui avait peut-être des comptes à régler avec la papauté après les schismes..
      • A la même époque que Canavesio, un autre peintre – Baleison – réalisa d’autres peintures murales dans le chœur de la chapelle, dans un style plus fin et plus frais.

Cabris. Chapelle Saint-Sébastien © Verlinden.

• Cabris.
  • Chapelle Saint-Sébastien.
    • Place saint-Sébastien.
    • 1604. Construction.
    • L’ancienne chapelle des Pénitents-Blancs expose des objets de procession.
      • Voir article Pénitents en Provence.
    • Bel autel coloré.

Chapelle Sainte-Marguerite © Verlinden.

• • Chapelle Sainte-Marguerite.
    • Sur la route de Grasse. Avenue Docteur Belletrud.
    • 1500. C’est le plus ancien sanctuaire du village. 1ère église paroissiale.
    • La chapelle accueille des expositions.
    • 17e s. Retable.
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste.
    • De forme octogonale, la chapelle pourrait avoir été construite sur le site d’un baptistère romain.
    • La chapelle est proche de la Messuguière, l’ancienne maison de Marie de Saint-Exupéry, la mère du pilote et écrivain Antoine de Saint-Exupéry.

Porche de la chapelle N-D-de-Protection © Verlinden.

• Cagnes-sur-mer.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Protection.
    • 14e s. Construction.
    • Le plus ancien édifice chrétien cagnois actuel est une chapelle « hors les murs », refuge de pèlerins de de voyageurs.
    • La chapelle abrite des fresques rustiques à perspective déformée (1530).
      • Les fresques relatent la Vie de la Vierge, L’Enfance de Jésus et les Vertus.
      • Ces œuvres sont attribuées à Andrea de Cella, disciple de Bréa.
    • Le auvent et le clocher baroque ont été rajoutés au 17e s. et au18e s.
    • A noter, la statue de saint Roch (17e s.), saint patron de Cagnes.
    • Classée Monuments Historiques.
    • La chapelle a inspiré le peintre Auguste Renoir.
  • Chapelle Saint-Pierre-des-Pêcheurs.
    • Cros-de-Cagnes. En bord de mer.
    • 19e s.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Pilotes.
    • Les Hautes Colettes.
    • 1958. Encore inachevée,
    • Vestiges
  • Chapelle Sainte-Anne
    • 14e s. Construction.
    • Voir article Anne en Provence.

Le Cannet. Chapelle Saint-Sauveur © Verlinden.

• Le Cannet.
  • Ancienne chapelle romane Saint-Sauveur.
  • 15e s. et 17 e.s. Construction.
  • Rue Ardisson et rue Saint-Sauveur.
  • Pendant plusieurs siècles, la chapelle sert de beffroi au village en alertant les habitants des événements importants.
  • Le sanctuaire est la chapelle de la famille Ardisson avant de devenir, après la Révolution, une écurie, puis une salle d’exposition.
  • 1989. La chapelle devient une édifice œcuménique décoré par Théo Tobiasse sur le thème « La Vie est une Fête » avec des vitraux, des mosaïques, des panneaux de bois de couleur vive.

Cette transformation est très discutée…

 

Coursegoules. Chapelle des Pénitents-Blancs © Verlinden.

• Coursegoules
  • Chapelle Notre-Dame-de-Pitié ou des Pénitents-Blancs.
    1. Construction Romane.
    2. 17e s. Agrandissement.
    3. Activités culturelles. Projections de films.
  • Chapelle Saint-Michel.
    1. Inscription romaine sur une dalle funéraire.
    2. 11e s. Construction.
    3. Inscrite aux Monuments Historiques.
    4. 20e s. Restauration.
  • Chapelle Saint-Jean.
    1. Architecture classique.
  • Chapelle de la Colette.
  • Chapelle rustique St-Barnabé.
    1. Sur le site de Saint-Barnabé.
    2. Origine médiévale.
    3. Clocheton.

 

Chapelle ND-du-Buyeï © Verlinden.

• Guillaumes.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Buyeï.
    • A Guillaume-les-Plans.
    • Bases des 11e s. et 12e s.
    • 17e s. Reconstruction.
    • La chapelle était le siège d’un Prieuré Bénédictin dépendant de Saint-Eusèbe d’Apt, puis de Saint-Gilles.
    • Clocher dont les pans sont garnis de tuiles en bois.
    • La Fête de l’Assomption y est célébrée depuis 300 ans.
      1. 1814. La Fête connaît une ferveur renforcée avec le vœu fait par les sapeurs de l’infanterie de Napoléon de rendre honneur à la Vierge s’ils revenaient vivants des combats.
    • D’autres pèlerinages y sont célébrés comme celui de Jean-Baptiste.

 

 

Isola. Chapelle Sainte-Anne © Verlinden.

• Isola.
  • Chapelle Sainte-Anne des Pénitents.
    • 1465. Construction.
    • Ancienne église Saint-Antoine.
    • Peintures murales.
    • Bannières de Pénitents.
    • 1985. Décoration de la façade.
    • Voir articles Anne en Provence – Pénitents en Provence.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Vie.
    1. Dans la station d’Isola 2000.
  • Chapelle Saint-Roch.
    1. 16e s. Construction afin de conjurer une épidémie de peste.
  • Sanctuaire Sant’Anna Di Vinadio.
    1. Aux limites de la frontière italienne.
    2. 14e s. Mentionné.
    3. L’un des sanctuaires les plus anciens et des plus élevés (2 010 m) d’Europe.
    4. Sanctuaire marial commémorant l’apparition de la Vierge à une bergère.
  • Plusieurs chapelles rurales.
    1. Ste-Eurosie, à Chastillon.
    2. A la Blache.
    3. Dans le vallon de la Louch.
  • 8 oratoires.

 

 

Menton. Chapelle de la Conception ou des  Pénitents-Blancs © Verlinden.

• Menton.
  • Chapelle de la Conception ou des Pénitents-Blancs.
    • 1687. Inscrite.
    • La chapelle fait écho à la basilique avec laquelle elle partage le parvis.
    • La chapelle affiche également un style baroque triomphant.
    • La façade ouvragée de pilastres est dominée par un clocher carré de près de 40 m de haut avec un lanternon surmonté d’un dôme couvert de tuiles colorées vernissées.
    • L’édifice est vaste, il est composé d’une grande nef à chevet plat.
    • A l’intérieur, des fresques bleu et or et un grand nombre de statues du 18e s.
    • Voir article Pénitents en Provence.

 

Mouans-Sartoux. Chapelle du Castellaras. Domaine privé de Castellaras. Architecture de Jacques Couëlle © 412.

• Mouans-Sartoux.
  • Chapelle de Castellaras.
    1. Inscription paléo-chrétienne.

Moulinet. Chapelle Notre-Dame-de-La-Menour / Notre-Dame-de-Menour © Verlinden

• Moulinet.
  • Chapelle Notre-Dame-de-La-Menour / Notre-Dame-de-Menour.
    1. La chapelle est isolée à l’écart de la RD 2566, quelques kilomètres avant le village de Moulinet, en venant de Sospel. Au-dessus des gorges de la Bévéra.
    2. L’accès à la chapelle se fait par un escalier et une rampe maçonnée qui enjambe la route de Sospel par trois arches.
    3. Façade de type Renaissance.
    4. Fronton triangulaire orné d’ailerons et d’acrotères.
    5. Portail plein cintre.
    6. Site de pèlerinages.

Nice. Chapelle de la Miséricorde © Verlinden

• Nice.
  • Chapelle de la Miséricorde.
    1. Cours Saleya. Place de la Préfecture. Classé 1921.

 

Peille. Joli toit. Ancienne chapelle St-Sébastien © Verlinden.

• Peille.
  • Ancienne chapelle Saint-Sébastien.
    1. Rue Centrale.
    2. 14e s. Construction.
    3. La chapelle a été transformée en mairie.
    4. Le bâtiment présente un magnifique toit en rotonde couvert de tuiles romaines.
    5. Des fenêtres géminées, un oculus, un fronton triangulaire (19e s.) et un cul-de-four donnent beaucoup de charme à l’édifice.
  • Chapelle Saint-Joseph.
    1. Située au cœur du village.
    2. 18e s. Construction.
    3. Forte influence italienne.
    4. La chapelle est l’ancien siège de la Confrérie des Pénitents-Bleus.
    5. La chapelle est dotée d’un haut clocher couvert de tuiles polychromes vernissées.
    6. Voir article Pénitents en Provence.
  • Chapelle Saint-Martin-de-Peille.
    1. Loin du village, sur la route de la Turbie.
    2. 1951. Edifice contemporain signé par l’architecte Guzzi.
    3. La toiture en ciment forme un vaste auvent.
    4. Les vitraux sont en plastique.
    5. L’autel est en bois d’olivier.

 

Peillon. Chapelle de la Transfiguration © Verlinden.

• Peillon.
  • Chapelle de la Transfiguration ou Saint-Sauveur.
    1. Au sommet du hameau villageois.
    2. 18e s. L’édifice intègre une chapelle du 12e s.
    3. Ancienne paroissiale bâtie sur l’emplacement d’un donjon du château détruit.
    4. La chapelle est dominée par un clocher à haute lanterne octogonale.
    5. La façade est un fronton triangulaire classique.

Chapelle des Pénitents-Blancs © Verlinden.

• • Chapelle des Pénitents-Blancs. Aussi connue comme Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
    1. Dans le hameau perché.
    2. 15e s. Remaniée aux 16e s. et 17e s.
    3. Inscrite aux Monuments Historiques.
    4. Petit clocher couvert de tuiles vernissées.
    5. A l’intérieur, un beau retable en bois sculpté (17e s.).
    6. Une Pietà naïve polychrome.
    7. Des peintures murales attribuées à Canavesio (15e s.). Ces peintures à la détrempe rappellent celles de Notre-Dame-des-Fontaines, à la Brigue (06) qui sont également attribuées à Giovanni Canavesio, peintre piémontais très actif dans la région au 15e s.. Le thème principal est la Passion du Christ avec quelques représentations de saints.
    8. A noter, un rare Mort de saint Joseph de 1771.
    9. La nef, certainement charpentée à l’origine, est maintenant couverte d’un berceau à lunettes.
    10. Voir article Pénitents en Provence.

 

Roquebrune-Cap-Martin. Chapelle de la Pausa © Verlinden

• Roquebrune-Cap-Martin.
  • Chapelle de la Pausa.
    1. A proximité de l’olivier millénaire.
    2. av. 1467. La chapelle est l’objet d’une importante procession au moment de l’épidémie de peste . Elle est alors dédiée à Notre-Dame-des-Neiges, la peste s’étant arrêtée le jour de cette fête.
       
    3. Fresques intérieures.
    4. Son nom « Pausa » est vraisemblablement lié au fait que la chapelle se situe au pied du raidillon qui monte au village et au château de Roquebrune.
    5. Une autre origine de « Pausa » est une jolie légende selon laquelle la sainte Famille, qui fuyait les persécutions d’Hérode, emprunta le vieux chemin romain passant par Roquebrune (Via Julia Augusta). Arrivée au sommet, Marie qui portait l’enfant s’arrêta exténuée… Belle légende à laquelle la plantation d’un Jardin des Oliviers rajoute encore une preuve de grande ferveur biblique.
    6. La chapelle contient de belles fresques et un tableau  de la halte montrant Marie assise sous un palmier et l’Enfant Jésus sur ses genoux.

• • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage.
    1. 19e s. Construction.
    2. Randonnée Roquebrune – Bon Voyage.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Roquette.
    1. Sud-est de la commune.
  • Chapelle Saint-Roch.
    1. Sud-est de la commune.
  • Chapelle des Templiers.
    1. Agerbol.
    2. Sur les hauteurs, accès difficile.

 

La Roquette-sur-Siagne. Chapelle Saint-Jean © Verlinden

• La Roquette-sur-Siagne.
  • Chapelle Saint-Jean.
    1. 1850. Edifiée à l’emplacement de l’ancienne église brûlée sous la Révolution française.

 

Saint-Cézaire-sur-Siagne. Chapelle Notre-Dame-de-Sardaigne © virginievanos – Fotolia.com

• Saint-Cézaire-sur-Siagne.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Sardaigne.
    1. A l’entrée du cimetière.
    2. 12e s. Style Roman. Construction par les moines de l’Abbaye de Lérins.
    3. Eglise paroissiale jusqu’en 1720.
    4. 1939. Inscrite aux Monuments Historiques.
    5. Appareil régulier.
    6. Clocher-mur à deux arcades.
    7. Nef unique en arc légèrement brisé.
    8. Cul-de-four garni d’une baie.
    9. Colonnes engagées coiffées de chapiteaux cubiques supportant des arcs doubleaux.
    10. 12e s. Cuve baptismale décorée de palmettes.
    11. Sarcophage de calcaire d’époque romaine reposant à l’entrée.
        1. 4e s.
        2. Le sarcophage aurait servi à l’incinération plutôt qu’à l’inhumation.
        3. Une inscription sertie dans un cartouche orne le sarcophage indique que le sarcophage contenait les cendres de Marcus Octavius Nepos, mort le jour de ses 18 ans.
    12. Buste reliquaire de saint Césaire. 17e s.
  • Chapelle Saint-Jean.
    1. Accessible à pied uniquement par le GR 510™.
    2. 17e s. Edifice pittoresque.
  • Chapelle rurale Saint-Ferréol.
    1. Sur la route de Callian, avant de franchir la Siagne.
    2. Petit cul-de-four.

 

St-Dalmas-le Salvage Ancienne Chapelle des Pénitents © Verlinden.

• Saint-Dalmas-le-Salvage.
  • Ancienne chapelle Sainte-Marguerite des Pénitents.
    1. Au centre du village.
    2. 15e s. Construction.
    3. Remaniée aux 16e s. et 17e s.
    4. Classée.
    5. Joli petit clocher-arcade.
    6. Couverte d’un toit à deux versants en bardeaux de mélèzes.
    7. Accès par un portail en arc brisé.
    8. 1931. Croix de la Passion.
    9. 15e s. Peintures murales à la détrempe attribuées à Giovanni Baleison.
       1. Dissimulées derrière le retable de l’autel, les peintures ont été mises à jour en 1996.
    10. A noter un tableau du 16e s. (Crucifixion) et une statue en bois polychrome de sainte Marguerite et d’un dragon.

• Chapelle Saint-Sébastien.
  1. Sur le boulevard Belloire.
  2. 15e s. La chapelle est érigée contre la peste et les dangers liés au voyage.
  3. Décoration de fresques intérieures et extérieures classées réalisées par Giovanni Balaison et  Giovanni Canavesio.
  4. La Mort est représentée  décimant la population et la population implorant Dieu d’éloigner le fléau.
  5. L’influence dominicaine se lit dans le choix des personnes représentées : Catherine de Sienne, Vincent Ferrier et Guillaume Arnaud.
• Chapelle  Saint-Michel ou des Pénitents-Noirs.
  1. Edifice moderne  reconstruit en 1929 après avoir été détruite par un incendie.
  2. Primitivement  attribuée aux Pénitents-Noirs, la chapelle est transformée en musée sous le vocable de Saint-Michel.
  3. La chapelle abrite un triptyque de la Vierge par Andrea de Cella qui est daté de 1520.
  4. Voir article Pénitents en Provence.
• Chapelle des Pénitents-Blancs : sous le vocable de la Sainte-Croix et de Notre-Dame-du-Mont-Carmel.
• Chapelle Saint-Maur.
  1. Sur la route d’Auron, au rond-point des route partant vers Auron et Isola.
  2. 1540. Construction.
  3. Fresques murales représentant saint Maur (disciple et successeur de saint Benoît) et saint Sébastien attribuées à Andrea de Cella.
  4. Une messe y est célébrée à la Pentecôte.
• Chapelle désaffectée de l’ancien Couvent des Trinitaires.
  1. Sur la route d’Ublan. Aujourd’hui intégré dans le collège Jean-Franco.
     
  2. 17e s. Construction.
  3. 2009. Inscrite aux Monuments Historiques.
  4. La chapelle contient des fresques classées, des boiseries sculptées ainsi que des tableaux et des statues.
  5. La peinture murale du fond de la chapelle relate la Bataille de Lépante du 12 octobre 1571 au cours de laquelle la flotte chrétienne triomphe de la flotte turque.
  6. L’ordre des Trinitaires  avait été fondé par Jean de Matha afin de se mettre au service des Chrétiens qui avaient été asservis.Le rachat des prisonniers se faisait sous la protection de Notre-Dame-du-Bon-Remède.
  7. Voir articles Saint Jean de Mata – Faucon-de-Barcelonnette.

 

Marie-Madeleine © Verlinden

Chapelle romane Saint-Erige © Verlinden.

Auron

• Chapelle romane Saint-Erige.
  1. Probablement du 13e s. ou du 14e s.
  2. Inscrite aux Monuments Historiques.
  3. Solide clocher roman quadrangulaire à une baie et pointe de diamant.
  4. A l’intérieur, les peintures murales (1451) utilisent parfaitement le chevet à deux absidioles voûtées en cul-de-four pour parler du Christ en Majesté, de saint Denis, de saint Erige et de Marie-Madeleine.
  5. Marie-Madeleine, la sainte patronne de la Provence est en beauté, enveloppée dans ses longs cheveux blonds vénitiens.
  6. Un “Ange de l’Annonciation” peint sur le mur du fond, vers le 13e s. pourrait bien être la peinture murale la plus ancienne de la région.
  7. Une belle charpente en mélèze ajoute encore du charme à ce petit sanctuaire montagnard.
  8. Saint Erige ou saint Arcy fut évêque de Gap. Il est invoqué contre la peste.
• Chapelle au sommet des Nabines.

 

 

Tende. Abside vitrée. Chapelle des Pénitents-Blancs © Verlinden.

• Tende.
  • Chapelle de l’Annonciation ou des Pénitents-Blancs.
    • A l’entrée du village, au début de la rue de France.
    • Un bijou de l’art baroque.
    • Clocher Renaissance.
    • Magnifique maître-autel en bois polychrome.
    • 15e s. Fresques mises à jour sous une couche d’enduit.
  • Chapelle de la Miséricorde ou des Pénitents-Noirs.
    1. Face à la chapelle des Pénitents-Blancs.
    2. 1675. Consécration.
    3. Classée aux Monuments Historiques.
    4. Clocheton couvert de tuiles vernissées polychromes.
    5. Maître-autel très coloré et richement ouvragé.
    6. 1902. Orgue signé du facteur Valoncini.
  • Chapelle de la Madonne-de-Viève.
    1. 18e s. et 19e s. Construction et remaniement.
    2. Porche-auvent.
    3. Clocher à une arcade.
  • Chapelle Saint-Sauveur.
    1. La chapelle surplombe la vallée.
    2. 14e s. Construite par Guillaume Pierre 1er, comte de Tende, pour se femme qui était de confession orthodoxe.
    3. Riches peintures murales.
    4. Classée aux Monuments Historiques.
  • Chapelle de l’Annonciade.
    1. Ancien poste de garde à l’entrée du village primitif. Il deviendra le second sanctuaire des Pénitents-Blancs.
    2. 15e s. Construction.
    3. Classée aux Monuments Historiques.
    4. Chapelle décorée de peintures à fresque de la fin du gothique (1480 –85) qui sont, pour l’essentiel, consacrées au cycle marial :
       1. Visitation, Nativité, Adoration des Mages, Fuite en Egypte, Massacre des Innocents…
       2. Les œuvres sont probablement réalisées par Giovanni Baleison.
  • Hôtel du Prieuré.
    1. A Saint-Dalmas-de-Tende.
    2. L’Hôtel occupe l’emplacement d’un prieuré créé par les moines italiens de Borgo San Dalmazzo, avant l’arrivée des Sarrasins.
  • Chapelle Notre-Dame-de- la-Visitation.
    1. A Vievola.
    2. 17e s. La chapelle est érigée pour répondre à un vœu après l’épidémie de peste de 1630.

 

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