Voiliers dériveurs : Histoire et Modèles


La grande famille des dériveurs qui a fait les plus grands navigateurs © Sunny Side of the Doc – Flickr.com

 

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Voiliers Dériveurs : Histoire et Modèles


 

L’Optimist, tout un symbole.

 

Définition et caractéristiques du dériveur


 

  • Les dériveurs appartiennent à la catégorie des voiliers non habitables.
    1. Navigation de jour et sur un plan d’eau abrité.
    2. Poids de 50 à 1 000 kgs.
  • Types de voiliers non habitables :
    1. Dériveurs légers : 2 à 8 m.
    2. Quillards : 3,65 m – 9,50 m.
    3. Multicoques de compétition. 4 à 8 m.
    4. Catamarans sans dérive et avec dérives.
    5. Planches à voile.
  • Voilier Monocoque dont la dérive est rétractable.
    1. La dérive est la pièce immergée permettant au voilier de remonter au vent, jusqu’au près serré.
      1. Sans dérive, il ne serait possible que de remonter à 90° du vent ce qui rendrait impossible toute navigation.
      2. Au vent arrière, la dérive ne sert pas et elle est le plus souvent remontée afin de limiter la surface de frottement dans l’eau et de gagner ainsi de la vitesse.
    2. Le plan antidérive peut se présenter sous différentes formes :
      1. Une seule dérive logée dans un puits placé dans l’axe de la coque.
      2. 2 dérives décalées en latéral soit dans des puits, soit à l’extérieur de la coque.
      3. 2 dérives décalées en longitudinal.
  • Le fait de pouvoir retirer la dérive est pratique une fois à terre afin de tier facilement le voilier hors de l’eau sans dommage.

 

Bois et Plastique

  • Le bois a longtemps été la matière par excellence pour la construction de navires.
  • Le plastique s’est imposé au lendemain de la guerre.
  • Parmi les pionniers du plastique, figurent Christian Maury et Lucien Lanaverre.
  • La matière plastique était constituée d’une armature de tissus de verre et d’un nappage de résine polyester thermo durcissable… qui sentait très mauvais.
  • La mise en œuvre était particulièrement difficile.
  • Les avantages étaient nombreux :
    1. Un fini incomparable.
    2. Une solidité à toute épreuve.
    3. Une imputrescibilité quasi totale.
    4. Une construction pas trop coûteuse.
    5. De la main d’œuvre non spécialisée.
    6. Des matériaux pas très chers…
    7. La corvée d’entretien du navire était réduite au minimum : pas de décapages, pas de peinture, pas de pourriture…

 

Histoire des Dériveurs


 

  • 1898. USA. Lancement de la commercialisation du Lark, 1er dériveur largement diffusé.
  • Années 30. Moth.
  • 1931. Premier Caneton Brix.
  • 1949. Finn.
  • 19511952. Vaurien.
  • 1951. Sunfish.
  • 1952. Flying Dutchman.
  • 1952-1954 505.
  • 1953. Caravelle.
  • 1956. Ponant.
  • 1958. 420.
  • 1962. Zef.
  • 1967. Yole OK.
  • 1962. Fireball.
  • 1963. 470.
  • 1970. Laser.
  • 1977. X4.
  • 1996. 49er.

 

Modèles de Dériveurs Légers


 

Sont cités ici les principaux dériveurs que l’on trouve sur la Méditerranée et sur les eaux territoriales françaises.

 

Principaux Dériveurs légers en solitaire

 

Finn-Dinghi © ijmd-Flickr.com

  • Finn.
    1. Gréement en Catboat.
    2. Sportif, léger, maniable, rapide.
    3. Nécessite un barreur grand et athlétique (plus de 100 kg de préférence).
    4. Grande voile enverguée sur un mât pivotant.
      1. Son mât arqué vers l’arrière le caractérise.
    5. Longueur 4,50 m. Maître-bau 1,51 m. Déplacement 116 kg minimum. Grand voile 10m2.
    6. 1949. Conception en Suède. Architecte naval Rickard Sarby (également régatier et éducateur pour enfants handicapés).
    7. Les premiers Finns sont construits comme les canoës canadiens :
      1. Bordés classiques en acajou. assez épais sur membrures en pin ou en frêne ployé à la vapeur.
      2. Le tout est mis en forme sur un mannequin et riveté avec des rivets de cuivre.
    8. 1952. Série Olympique aux J.O. d’Helsinki (Finlande).
    9. 1972. Le français Serge Maury remporte la Médaille d’Or aux J.O. de Munich.

 

© Ronan Le Pennec – Flickr.com

  • Laser.
    1. Très populaire.
    2. Gréement Catboat.
    3. Equipage 1.
    4. Longueur 4,23 m. Maître-Bau 1,42 m. Déplacement 59 kg.
    5. Voiles : 7,06 m2 (IL.CA 7 standard). 5,7 m2 (ILCA6, radial). 4,7 m2 (ILCA 4, 4.7).
    6. 7 réglages principaux : l’écoute, le hale-bas, le cunningham, la dérive, la bordure, la patte d’oie.
    7. Relativement lent, le Laser est extrêmement maniable.
    8. 1970. Lancement. Architecte Bruce Kirby qui cherche à optimiser simplicité et performance.
    9. Succès populaire immédiat et durable lié à plusieurs atouts :
      1. Simplicité – Prix très bas – Légèreté – Mât en 2 parties permettant de le transporter facilement sur le toit d’une voiture.
      2. Le Club Méditerranée l’adopte à la place du Sunfish.
      3. Les amateurs de compétition le préfèrent à la Yole OK.
    10. 1974. 1er Championnat du Monde aux Bermudes. 108 participants de 24 pays.
    11. 1996. Statut de série olympique.
    12. 201i. Au début de l’année plus de 200 000 unités construites.

 

  • Moth.
    1. Années 30 aux Etats-Unis.
      1. Construits par des particuliers dans leur garage.
    2. Période moderne : 4 chantiers.
    3. 1970. Les Moth ont considérablement évolué.
    4. 1980. Coques affinées. Utilisation du carbone.
    5. 2000. Avec les foils, le Moth est le dériveur solitaire le plus rapide du Monde.
  • Moth Europe.

 

Optimist et Porte-Containers © xletsgosail – Ted – Flickr.com.

Sunfish © Flickr.com.

  • Sunfish.
    1. Série internationale. Solide. Simple. Monotype.
    2. Voilier destiné avant tout aux loisirs.
    3. Très présent dans les stations balnéaires, les clubs de vacances, les hôtels notamment dans la zone Amérique Caraïbes.
      1. Diffusion plus restreinte en Europe.
      2. La société Laser Performance (groupe MacLaren) construit et diffuse le Laser et le Sunfish.
    4. Souvent utilisé comme bateau support de régate ou de championnat.
    5. 1951. Lancement. Architectes. Alex Byran. Cortlandt Heyniger. Carl Meinelt.
    6. 1er dériveur à connaître une diffusion de masse. Les ventes sont estimées au-delà de 200 000 exemplaires.
    7. Grément. Catboat à voile latine.
    8. Longueur 4,2 m hors tout. Maître-bau. 1,2 m. Déplacement 59 kg. Voilure 7 m2.
    9. 1972. innovation apportée avec un système permettant au safran du gouvernail de se relever au choc.
    10. En principe 1 personne mais il n’est pas rare de voir 2 personnes.

X4 © TR-13

  • X4.
    1. Dériveur Solitaire.
    2. Monocoque. Fibre de verre.
    3. Grément Cat-Boat.
    4. Longueur 4,20 m. Maître-Bau 1,35 m. Déplacement 67 kg. Voilure 8,71 m2. Tirant d’eau 0,80 m.
    5. 1977. Lancement. Architecte Christian Maury. assisté de Serge Maury et Jean-Claude Meyran.
    6. Lancé par le Fédération Française de Voile (FFV).
    7. Le X4 est une copie du Laser anglo-saxon.
    8. Le lancement est considéré comme un échec  pour des raisons de conception et des défauts de fabrication.

 

© nicolaspatrick 5144 – Flickr.com

  • Yole OK.
    1. Dériveur léger en solitaire.
    2. Monotype.
    3. Gréement Cat-Boat.
    4. Architecte. Knud Olsen.
    5. 1957. Lancement.
    6. Longueur 4,00 m. Maître-bau 1,42 m. Déplacement 72 kg (poids de la coque). 92 kg en navigation. Voilure 8,95 m2.
    7. 2003. Mat carbone autorisé.
    8. Début des années 2000. Anciens bateaux rééquipés.
    9. 2010. Equipe sur le lac de Lacanau (Aquitaine).
    10. 2011. 6 yoles OK à Angoulême.
    11. 2013. 20-26 juillet. Championnat d’Europe de la Série 20 à Carnac.

 

Principaux dériveurs légers en double

 

© KielerWoche – Sam Madden / Flickr.com

  • 49er. Dériveur léger monotype à 2 équipiers (140 à 165 kg).
    1. Longueur 4,876 m. Déplacement 74,25 kg. Grand voile et foc 21,2 m2. Spi 38 m2. Maître-bau. 1,732 m / 2,743 m sans/avec les ailes.
    2. 1996. Conception de l’australien Julian Bethwaite fils de l’architecte naval Franck Bethwaite.
    3. 1997. 1ers championnats annuels de 49er avec ensuite les 49er FX.
    4. 2000. L’exposition du bateau aux J.O. de Sydney développe immédiatement sa popularité.
    5. Exploit de la technologie partant des 18 pieds australiens et des International 14.
    6. Emploi d’un spinnaker asymétrique permettant une navigation rapide au planning.
    7. Parfaitement à l’aise sur des petits circuits dans la brise sans trop de vagues.

 

  • 420.
    1. Prononcer quat’vingt ou quatre cent vingt.
    2. Relativement bon marché.
    3. Fonction : entraînement jeunesse et régate. Particulièrement prisé par les 15-31 ans.
    4. Gréement bermudien.
    5. Fabrication : fibre de verre.
    6. Production par l’industriel bordelais Lucien Lanaverre puis, par divers chantiers dans le Monde.
    7. Statut de série internationale reconnu par TIYRU devenu depuis ISAF.
    8. Longueur 4,20 m (qui lui donne son nom) – Maître-bau 1,63 m. Tirant d’eau 0,97 m. Déplacement 80 kg.
    9. Grand voile 7,5 m2. Foc 2,8 m2. Spinnaker 9 m2.
    10. 1958. Architecte Christian Maury à la demande de l’Ecole de Voile de Socoa (Ciboure).
    11. Le régatier Francis Mouvet dessine son logo et anime l’UNIQUA ‘association de propriétaires).
    12. 19601970. Période faste.
    13. Le 420 remporte un succès considérable aux USA notamment pour les matches entre facs, lycées…(Interschooling sailing).
  • 445.
    1. Prononcer Quatre-Quarante-Cinq.
      1. Architecte. Gouteron S.A.
    2. Production longtemps limitée au chantier Gouteron à La Baule avec le nom générique de Simoun pour la gamme.
    3. Remplace un dériveur classique en bois produit dans le même chantier.
    4. Le 445 a un frère, le 485.
      1. Tous les 2 sont en polyester avec un double-fond autovideur très apprécié.
    5. Voilier concurrent du 420 dans les écoles et clubs de voiles.
    6. Grément bermudien.
    7. Longueur. 4,45 m.
    8. Maître-bau. 1,77 m.
    9. Déplacement. 10 kg.
    10. Grand voile 7,70 m2. Foc 3,5 m2. Spi 13 m2.

  • 470 ou Quat’sept. Classe de dériveur en double, homologué pour 3.
    1. Le 470 s’inscrit au début des années 60 avec le polyester armé de fibre de verre utilisé pour la construction de petits navires.
    2. Le 470 est qualifié de bateau du « juste milieu » entre les bateaux d’initiation (420, Mousse, Vaurien…) et les bateaux de haute compétition (505, Flying Dutchman).
    3. Gréement bermudien.
    4. Longueur 4,70 m (qui lui donne son nom). Maître-bau 1,70 m. Tirant d’eau 1,15 m. Déplacement 120 kg. Grand voile 8,75 m2. Foc 3,85 m2. Spinnaker 14 m2.
    5. 1963. 1er exemplaire produit par le chantier Jean Morin à Pessac (Gironde). Exposé au Salon Nautique International de Paris.
      1. Architecte. André Cornu.
    6. Rapidement très populaire.
    7. Evolution de l’accastillage.
    8. 1969. Le bateau reçoit le statut de Classe Internationale.
    9. 1976. Série Olympique pour les hommes.
    10. 1988. Série Olympique pour les femmes.
    11. 1988. Thierry Peponnet Champion Olympique. avec Luc Millot.
      1. 2010. 15 juin. Labellisé Bateau d’intérêt patrimonial par la Fondation du Patrimoine Maritime et Fluvial.
    12. Plus de 40 000 unités vendues dans le Monde dont plus de 12 750 en France.
      1. Le Japon est particulièrement importateur de 470.
    13. 2013. Le 470 fête ses 50 ans à La Rochelle.

 

© Shawn Davis – Flickr.com

  • 505.
    1. Prononcer cinquo.
    2. 1952. Tout premier construit dans l’appartement parisien du photographe Daniel Mazo, Boulevard Saint-Martin. Architecte naval Michel Bigoin.
    3. 1954. Création par John Westell qui avait conçu le dériveur à 2 équipiers, le Coronet, un mètre de plus que le 505.
      1. Dans la lignée des Canetons mais bien plus loin.
      2. Les premiers bateaux sont construits en bois moulé et vernis.
      3. Le dessin du Cinquo est fait pour le bois moulé (3 plis successifs d’acajou tranché Agba et agrafés sur mannequin mâle et collés puis autoclavés
      4. Les formes rondes de la coque seront un bonheur avec le plastique monolithique..
    4. A propos du Cinquo, il faut parler de Révolution.
      1. Coque planante dont le design influence ses successeurs.
      2. Trapèze remplaçant la planche de rappel.
      3. Déflecteurs de la coque.
      4. 1ère apparition du Spinnaker sur un dériveur.
      5. Caissons pouvant servir de réserve de flottabilité.
      6. Volets autovideurs permettant de vider le bateau en quelques secondes après avoir redressé le bateau.
      7. Pont bombé et brillant.
      8. Cockpit fonctionnel.
    5. Dériveur très rapide qui plane très facilement même au près serré.
    6. Très sensible aux réglages des voiles, du mât et de la dérive.
    7. Bateau fortement toilé : Voile au près : un peu plus de 16m2. Presque 45 m2 dans les bords de largue.
    8. Bateau sûr qui se redresse très facilement.
    9. Bateau marin, très maniable…
    10. Bateau à sensations, notamment dans les bords de largue, qui demande un apprentissage méticuleux.
    11. Plus de 9 000 bateaux dans le Monde.
    12. Navigateurs célèbres : Peter Blake, Marcel Buffet, Paul Cayard, Dennis Conner, Paul Elvström, Nicolas Loday, frères Pajot…

 

Caneton 57 – ASPROCA © Saint-Goustan – Flickr.com.

  • Caneton.
    1. Le nom de Caneton désigne 4 différents dériveurs monotypes et des dizaines de modèles déclinés.
    2. Caneton Brix.
      1. Dériveur double de référence à son époque.
      2. 1931. Création par Victor Brix pour le Cercle de la Voile de Seine-Maritime qui l’adopte en 1932.
      3. Son nom est adopté au cours d’un repas parmi les spécialités culinaires de Rouen.
      4. Longueur 5,00 m. Bau maximum 1,40 m. Bau flottaison 1,28 m. Tirant d’eau dérive basse / haute !  0,16 m / 0,90 m.
      5. Déplacement à vide 190 – 230 kg.
      6. Poids de la dérive : 26 kg.
      7. Grand’voile 7,80 m2. Foc 2,70 m2.
      8. Environ 700 Caneton Brix produits jusqu’en 1946.
    3. Caneton à restrictions.
      1. Cette expression utilisée pendant la guerre 39-45 s’applique à 800 unités produites par des amateurs.
    4. Caneton 505.
      1. Destiné aux plus sportifs.
      2. Voir 505.
    5. Caneton monotype 57.
      1. Pour la régate familiale.
      2. Egalement appelé Caneton Cornu (Eugène Cornu dessine ce dériveur moderne).
      3. 57 désigne sa mise en service en 1957.
      4. Longueur 4,98 m. Bau maxi 1,715 m. Poids à vide 160 kg dont dérive de 25 kg.
      5. Grand’voile 9 m2 puis 10,15 m2. Foc. 4,30 m2. Spinnaker 10,5 m2.
    6. Caneton Strale nommé ST 16.
      1. 1964.  Bateau dessiné par Ettore Santarelli et dénommé le Strale.
      2. 1971. L’AS.PRO.CA (Association des Propriétaires du Caneton) adopte le Strale dont le nom sera changé en ST 16 suite à des problèmes juridiques.
      3. Longueur 4,90 m. Longueur Flottaison 4,35 m. Bau maximum 1,57 m. Bau Flottaison 1,26 m.
      4. Tirant d’eau, dérive haute 0,15 m et dérive basse 1,11 m.
      5. Déplacement à vide 128 kg.
      6. Grand’voile 9,00 m2. Foc 4,50 m2. Spinnaker 15,00 m2.

 

  • Caravelle.
    1. Voilier école par excellence associé au Vaurien et à la célèbre école des Glénans.
    2. Reconnaissable à son étrave coupée, appelée marotte, qui est également présente sur l’Optimist.
    3. Construction en contreplaqué.
    4. 1953. Conception par le régatier et architecte naval Jean-Jacques Herbulot qui signe aussi le Vaurien et l’Argonaute
    5. Le voilier peut se mener à l’aviron ou à la godille.
    6. La Caravelle peut servir aux pêcheurs.
      1. La Caravelle Cigogne ou Caragogne ou Caravelle de pêche est habitable et peut servir à la croisière côtière.
    7. La Caravelle ne remporte pas l’adhésion des thoniers auquel elle était destinée…
    8. Le choix de la la Caravelle par Philippe Vianney, fondateur de l’école de voile des Glénans, comme bateau accompagnateur lance sa carrière.
    9. Jean-Jacques Herbulot dessine un modèle doté de gréement.
    10. La Caravelle permet de naviguer à plusieurs : de 2 à 6 équipiers.
    11. Longueur 4,60 m.
    12. La Caravelle est dotée d’une dérive sabre coulissante puis, en 1965, d’une dérive pivotante.
    13. Les voiles en coton sont remplacées par du Tergal par Mr. Le Rose, maître voilier de Concarneau.
    14. La construction polyester succède à celle en contreplaqué.
    15. Une version de sport est produite et permet de se familiariser avec le trapèze et le spinnaker.

  • Fireball.
    1. Que de nostalgiques de ce dériveur Ferrari...!
    2. Série internationale.
    3. Gréement bermudien.
    4. Longueur 4,938 m. Maître-bau 1,371 m. Déplacement 80 kg. Voilure : Grand voile 10 m2. Foc 3,25 m2. Spinnaker symétrique 13 m2.
    5. Coque à bouchains vifs.
    6. Etrave caractéristique à marotte.
    7. Construit en bois puis en fibre de verre ou en combinaison bois et fibre de verre.
    8. Dériveur de compétition, très diffusé dans le Monde.
    9. 1962. Lancement. Architecte Peter Milne.

© TR 13 –  D’après Wikipedia – VYGOcommons (talk— Sailing-flying_dutchman-schema.svg

  • Flying Dutchman.
    1. Son nom évoque le Hollandais volant, opéra de Richard Wagner.
    2. Concurrent du 505, du Caneton et de l’Osprey.
      1. L’Osprey sorte de Super Ponant a été un concurrent sérieux.
      2. Le Coronet le dominait sur les largues.
    3. Le FD est un dériveur léger de classe internationale.
    4. Gréement bermudien.
    5. Longueur 6,06 m. Maître-bau 1,78 m.  Tirant d’eau 1,20 m. Déplacement 160 kg.
    6. Grand voile 10,2 m2. Foc 8,4 m2. Spinnaker 21 m2.
    7. 1952. Lancement. Architecte Gus Van Essen (Pays-Bas).
    8. 1960. Présent au J.O. de Rome. Epreuves disputées à Naples.
    9. En France, le Flying Dutchman a été associé aux frères Yves et Marc Pajot.
  • Mousse.
    1. Concurrent du Vaurien dont il entend corriger les défauts : fonds en V d’avant en arrière, vrais caissons de flottabilité, pontage important… et pour certains double fond autovideur, système de double emplanture et doubles cadènes…
    2. Construit en bois, puis en plastique…
    3. Une double position du mât était prévue afin de s’adapter au nombre de stagiaires.
    4. Le Mousse n’était pas un mauvais bateau mais son prix 15X à 20X celui d’un Vaurien limita les ventes…
    5. Une série P’tits Gars avec dérive pivotante et safran relevable  et dotée d’un accastillage « de luxe » eut une diffusion limitée.

  • Ponant.
    1. Dériveur de sport et de promenade.
    2. 1956. Les Etablissements Deschamps à Saint-Raphaël (83) dessinent le Ponant qui doit servir à l’initiation en Méditerranée.
    3. Années 60. Le Ponant est équipé d’un grément souple, mât en polyester (une première à l’époque), barre d’écoute centrale et spi.
    4. 1961. le trapèze est adopté.
    5. 1974. 1er Ponant avec avaleur.
    6. Les derniers mâts sont en Aluminium dernière génération.
    7. Spi de 18 m2 ou de 22 m2.

  • Vaurien.
    1. 1951. Prototype 001, L’Embroche. construit dans un appartement parisien.
      1. Jean-Jacques Herbulot, architecte, navigateur et champion, et Philippe Viannay, Ecole des Glénans, conçoivent le Vaurien.
      2. Le nom est celui du chien de l’un des créateurs.
      3. L’objectif absolu est de viser le prix le plus bas possible afin de mettre le sport des rois à la portée des ouvriers
        1. le concurrent potentiel était le Caneton mais dans les années 50, il était devenu trop coûteux…
        2. L’accastillage est minimaliste : 4 poulies, 2 taquets, 2 filoirs, Zéro taquet coinceur…
        3. Pas de safran relevable ou de dérive pivotante…
        4. Le fond est plat.
        5. Bouchains vifs.
        6. Structure en creux.
        7. Réalisé à partir d’une seule feuille de contreplaqué marine de 4m10.
    2. 1952.  Tests à l‘Ecole des Glénans.
    3. 1953. Construction d’une centaine de vauriens au chantier Louis Constantini à La Trinité-sur-Mer.
      1. Le prix est très abordable : 2X celui d’une bicyclette. 4X moins cher que le Sharpie 9 m2.
      2. Le bateau est en vente au célèbre BHV (Bazar de l’Hôtel de Ville de Paris).
    4. 36 000 exemplaire vendus.
    5. Parmi les usagers célèbres du Vaurien : Isabelle Autissier, Philippe Fehlmann, Jean Le Cam, Philipe Poupon

  • Zef.
    1. Dériveur léger de promenade et d’initiation.
      1. C’est un peu un équivalent plastique du Vaurien.
    2. Symbole Z.
    3. Gréement. Bermudien.
    4. Architectes. Michel Nivelt/Lucien Gourmez.
    5. Production Chantier de la Prairie.
    6. Longueur. 3,67 m. Maître-Bau. 1,55 m. Grand-voile 6,5 m2. Foc 2,4 m2.
    7. 1962. 1er Zef.
    8. Plus de 18 000 exemplaires vendus.
      1. Diffusé en Allemagne, Belgique, Espagne, Etats-Unis, Grèce, Italie.

 

Autres dériveurs

  • Sans être exhaustif, il est possible de citer d’autres modèles de dériveurs :
    1. Cadet – Cap Sud – Cavale – Coronet – Corsaire – Duo – Europe – Fennec – Firefly – Fox – Gazell – Guepard – Iso – Maraudeur – Marsouin – Mousquetaire – Piaf – Sherry – Snipe – Snowbird – Surf – Tabasco – Trismus…

 

Modèles de Dériveurs Lestés


 

  • Le dériveur lesté est un voilier muni d’une quille longue ou d’un aileron lesté extérieur à la coque (généralement en fonte) afin d’assurer la pose à l’échouage, la stabilité et une partie de l’effet antidérive, et d’une dérive pivotant ou coulissant à l’intérieur de l’aileron.
    1. Quand l’aileron est peu profond, le puits de dérive peut dépasser de l’aileron et pénétrer dans la coque.
  • Ex. Trismus qui présente 2 dérives placées en tandem. Sa quille longue lestée à semelle large lui permet de s’échouer sans béquille.

 

Dériveurs intégraux


 

  • En l’absence de quille, le lest d’un dériveur intégral est placé à l’intérieur de la coque dont les fonds sont généralement plats.
    1. On réduit ainsi encore le tirant d’eau.
    2. Le poids du lest doit être augmenté afin de compenser la diminution du bras de levier de redressement.
  • Les dériveurs lestés et intégraux habitables peuvent accéder à des mouillages peu profonds grâce à leur faible tirant d’eau.
    1. Ces dériveurs peuvent s’échouer facilement.
    2. La stabilité de ces dériveurs est donnée par la largeur du fond de la coque, par des béquilles d’échouage ou par des doubles safrans qui en tiennent lieu.

 

Plastique contre Bois


 

© Ronan le Pennec – Canneton bois Rendez-vous de l’Erdre / Flickr.com

 

  • L’histoire des dériveurs est structurée par la bataille entre le Bois et le Plastique.
  • La fin de la guerre 39-45 est le point approche du point d’inflexion et la victoire totale du plastique dans les années 60.
  • L’histoire continue…

 

Accessoires de dériveurs


 

Naviguer sous spi © Alessandra Springmann – Flickr.com

  • Spinnaker.
    1. Voile d’avant légère en forme de ballon qui se porte entre le largue et le vent arrière.
    2. Il existe des spinnakers plus ou moins creux.
    3. Certains spinnakers adoptent une forme asymétrique permettant de les tenir assez prè du vent.
    4. Les manœuvres impliquant le spinnaker sont :
      1. Le Gréement.
      2. Hisser le spi.
      3. Régler le spi.
      4. Amener le spi.
      5. Empanner sous spi avec un ou deux tangons.

 

Trapèze 470 Charbonnier – Mion à Marseille © Im msn – Flickr.com

  • Trapèze. Câble servant à se suspendre à l’extérieur du bateau, les pieds sur le liseron.
    1. Faire du rappel au trapèze permet d’empêcher le bateau de gîter.
    2. Pour s’installer au trapèze, l’équipier crochète le câble sur son harnais, replie la jambe avant, pour prendre appui sur le bord de la coque, et tend cette jambe tout en se suspendant au câble.
    3. La poignée montée sur le trapèze aide à conserver l’équilibre jusqu’à ce que la jambe arrière soit tendue à son tour.

 

Livres liés à Dériveurs


 

2017. Le cours des Glénans. 8ème édition.  Editions du Seuil.

 

2009. La Pratique du dériveur. Manon Borsi. Editions Voiles et Voiliers.

 

Articles liés à Voiliers Dériveurs


 

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