Tramways dans la Culture marseillaise


Tramway sur la Corniche de Marseille au début du 20e s. Domaine public.

 

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Tramways dans la Culture Marseillaise


 

  • Moyen de transport public, le tramway a façonné et continue de créer une forme de Culture.
  • Son imbrication dans la vie quotidienne, dans le tourisme, dans les formes d’expression culturelles (chanson, cinéma, littérature, théâtre...), les techniques et le design de ses engins… continuent de lui donner une place dans l’affectif et tout simplement dans la Vie.

 

Tramway dans la chanson marseillaise


 

  • Vincent Scotto, le célébrissime parolier de Marseille signe une chanson légère Conducteur de tram, une profession qui évoquais le séducteur : élégant, bien habillé, à l’avant de sa machine, reconnu par les gens…
    • « Viens chez moi nous croquerons… la Pomme !« 

 

Tramway au Cinéma et au Théâtre de Marseille


 

  • Les numéros des lignes étaient parfaitement connus de tous et certains trams avaient une réputation particulière : le 24, le 41, le 68
  • 1932. Fanny de Marc Allégret d’après le roman éponyme de Marcel Pagnol.
    • Un tram de la ligne 24 (PréfectureLe Redon) est arrêté par une partie de pétanque qui se déroule sur la voie… après la partie, un autre tram part en sens inverse.
  • 1935. Opérette Un de la Canebière. Vincent Scotto. L’un des personnages est un wattman du 83 Circulaire Corniche. Le décor montre le tram sur le viaduc du Vallon des Auffes.
  • 1969. L’Armée des ombres. Jean-Pierre Melville. Un résistant voyage debout dans un tramway et il se tient à une poignée coulissante cuir-dural qui n’existait pas sous l’Occupation.
  • 1970. Borsalino de Jacques Deray. Alain Delon descend du tram 41 (ChartreuxLa CanebièreSaint-Giniez).
    • En fait la scène utilise un tram de la ligne 68.
  • 1989. Trop Belle pour Toi. Bertrand Blier. Scène dans le Tramway 68.
  • 1990. La Gloire de mon père. Yves Robert. Le wattman qui se tient à côté du jeune Marcel est Roland Martin réputé pour ses travaux de sauvegarde des tramways de Marseille.
  • 1990. Le Château de ma mère. Yves Robert. Vues de tramway.
  • 1992. 588 rue Paradis. Henry Verneuil. Le tram 41 apparaît plusieurs fois dans la rue Paradis (scène reconstituée autour de la ligne 68 à Sainte-Thérèse).
  • 1998. Taxi. Gérard Pirès. Le taxi passe à toute vitesse devant le 68.

 

Tramway dans la Littérature marseillaise


 

  • 1927. Marseille, Porte du Sud. Albert Londres. Edition de France.
    • « Le bleu des trams de Marseille est à l’intérieur des voitures ; il est sur le dos des voyageurs ; ce bleu est celui des habits de toile des ouvriers sans profession, les dockers. »
  • 1933. Marsiho. André Suarès. Editions Grasset. Pages 20-23.
  • 1949. Moi I, faux départ. Thyde Monnier. Editions du Rocher. p. 109 et 227.
  • 1957. La Gloire de mon Père. Marcel Pagnol. Editions Pastorelly. p. 105-107.
  • 1958. Le Château de ma Mère. Marcel Pagnol. Editions Pastorelly. p. 166-168.
  • 1961. Noé. Jean Giono. Collection Folio-Gallimard. p. 263-317.
  • 1971. Elle, Adrienne. Edmonde Charles-Roux.
    • « Six motrices tirées à bras et l’insurrection commençait. Il y a des villes où se lèvent les pavés. À Marseille c’étaient les tramways. »
  • 1973. Introduction du livre Histoire d’Aubagne de Lucien Grimaud. Marcel Pagnol raconte l’inauguration d’une ligne de tram.
  • 1981. Histoire d’Aubagne. Lucien Grimaud. Editions Saint-Lambert. p. 208-216.
  • 1985. Mayrig. Henri Verneuil. Editions Robert Laffont. p. 137, 144-145, 149.

 

Sources d’informations


 

  • Mémoire de Gustave Delahante (gérant de la Compagnie lyonnaise des omnibus, voitures et voies ferrées).
  • 1990. J. Laupiès et R. Martin.

 

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