Tous les Serpents en Provence : couleuvres, vipères


Couleuvre à Collier © Benjamin Balazs – Pixabay.com

 

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Tous les Serpents en Provence : Couleuvres, Vipères


 

Mur peint représentant la Genèse : Adam, Eve et le Serpent © pasja 1000 – Pixabay.com

 

Classification, Morphologie, Comportements et Symbolisme des serpents


 

  • Les Orvets, anguilles de terre de la famille des lézards, sont intégrés dans cet article.

 

Classification

  • Nom scientifique ; Serpentes.
    1. Aussi appelés plus rarement Ophidiens (du grec ὄφεις / ópheis).
  • Sous-ordre de squamates carnivores.
  • Vertébrés amniotes caractérisés par un tégument recouvert d’écailles, imbriquées les unes sur les autres et protégées par une couche cornée épaisse.
  • Protégés par 3 mécanismes de thermorégulation :
    1. L’ectothermie. Organismes ne produisant pas ou peu de chaleur.
    2. La poïkilothermie dits sang froids. Leur température corporelle varie avec celle de leur milieu
    3. Le bradymétabolisme. Seuil de dépense d’énergie minimum quotidienne permettant à l’organisme de survivre.

 

Squelette de serpent © Denis Doukhan – Pixabay.com

 

Morphologie

  •  Corps très allongé et dépourvus de membres apparents.
    1. Ces reptiles ont perdu leurs pattes en s’adaptant à la vie dans les milieux souterrains,
  • Langue bifide, yeux sans paupière, crâne articulé et mâchoires mobiles qui facilitent l’ingestion de proies.
  • Ils partagent la disparition des pattes avec deux autres groupes de vertébrés tétrapodes : les amphisbènes, qui sont d’autres squamates, et les gymnophiones, qui appartiennent au groupe des lissamphibiens.
  • Les serpents ont un corps divisé en 3 parties :
    1. Tête avec les organes sensoriels olfactifs (sacs nasaux), optiques (yeux, stato-acoustiques), oreilles internes, et les récepteurs gustatifs dans la muqueuse buccale et pharyngienne).
    2. Tronc renfermant le cœlome et les viscères.
    3. Queue. Partie postérieure, essentiellement musculeuse, commençant à partir du cloaque.
  • Ecailles recouvrant le corps.
    1. A la différence des écailles de poissons qui sont individualisées, les écailles de serpent sont des zones épaissies de l’épiderme.
    2. Les écailles peuvent avoir toutes sortes de tailles, de formes, de textures et de dispositions, y compris au sein d’une même espèce.
    3. La forme, le nombre et la disposition des écailles permettent de différencier les différentes espèces de serpents.
      1. Les écailles de la tête notamment sont généralement caractéristiques d’une espèce.
    4. Les écailles ont 4 fonctions.
      1. Protection mécanique contre l’usure de la peau.
        1. L’usure de l’épiderme est très rapide chez ces animaux qui se déplacent en rampant.
      2. Limiter la déshydratation, fonction encore assez mal connue et peut-être surestimée.
      3. Faciliter le déplacement en réduisant les frottements dans la végétation et le sable tandis que des écailles plus rugueuses permettent de s’accrocher plus facilement.
        1. Les serpents à groin, notamment du genre Heterodon, ont une écaille rostrale retroussée leur permettant de creuser.
      4. Fonction de camouflage. Des écailles proéminentes permettent de briser la ligne de contours de la tête de l’animal aux yeux d’éventuels proies ou prédateurs.
  • Couleurs des serpents.
    1. Les serpents présentent à peu près toutes les couleurs existantes : bleu, rouge, jaune, noir, fris, blanc, marron, orange…
    2. La couleur des serpents peut varier au cours de la vie chez un même individu.
      1. Certaines espèces peuvent changer de couleur au cours d’une même journée, à la manière des caméléons.
      2. D’autres changent de couleur sur le plus long terme notamment lors du passage adulte.
    3. Les couleurs des serpents joue un rôle important notamment dans le camouflage vis à vis des prédateurs et des proies potentielles.
  • 5 catégories de dentures distinguent les serpents selon la présence et le nombre de crochets à venin.

 

Sens chez les serpents

  • La vision est le sens principal chez les serpents.
    1. Large champ visuel (125° chez la Couleuvre à collier, 135° chez la Python molure).
    2. Vision binoculaire  permettant d’apprécier les distances et de percevoir les reliefs.
    3. Pouvoir d’accommodation faible en raison de la réduction des muscles assurant l’allongement du cristallin.
  • L’olfactif est très important.
    1. Certains serpents se dressent sur leur corps quand ils chassent et ils se repèrent dans leur milieu en sentant les odeurs et les déplacements d’air grâce à leur langue bifide.
    2. Le volume des centres nerveux associé à l’olfaction est important.
  • La langue bifide en liaison avec l‘organe de Jacobson, est un élément majeur du système sensitif des serpents.
  • L’audition est un sens peu développé.

 

Comportements des serpents

  • Evolutions depuis le Crétacé.
    1. Les serpents ont perfectionné plusieurs modes de locomotion apode ainsi que leur système de préhension des proies,
    2. Ces évolutions leur ont permis de conquérir les biotopes les plus variés et d’occuper presque tous les climats, même les plus extrêmes à l’exception des climats polaires et sub-polaires.
  • La vitesse des serpents se situe en général autour d’un maximum de 6 km/h.
    1. les mambas sont les plus rapides, la vitesse de 12 km/h est attestée, certains parlent de 20 km/h voire 30 km/h…
  • 4 modes d’attaques.
      1. Les constricteurs étouffent leur proie. Ex. Couleuvres.
      2. La plupart des espèces inoculent un venin neurotoxique ou une salive toxique (majorité de couleuvres).
      3. Les serpents minutes ingèrent directement leur proie.
      4. Des serpents cracheurs peuvent projeter leur venin à plusieurs mètres grâce à une spécialisation des crochets à venin.
  • Mues. Les serpents muent régulièrement, les jeunes serpents au moins une fois par mois, les adultes entre 3 et 4 fois par an.

 

Prédateurs des serpents

  • L’ophiophagie désigne le fait de capturer et consommer des serpents.
    1. Certains mammifères, félins notamment.
    2. Des oiseaux.
      1. Les coqs et les poules sont souvent utilisés pour cette fonction.
      2. Les rapaces sont les plus redoutés.
    3. D’autres reptiles.
  • Afin d’éloigner les prédateurs, de nombreux serpents sont dotés de glandes exocrines qui émettent des produits toxiques ou repoussants.
    1. Tous les serpents possèdent à la base de la queue des glandes anales qui élaborent une substance à l’odeur forte et nauséabonde, constituant une défense chimique contre les prédateurs.

 

Animaux ressemblant aux serpents

  • Amphisbène (reptile).
  • Anguille Serpent (poisson).
  • Cécilie (amphibien).
  • Murène (poisson).
  • Orvet (lézard)
  • Planaire (platelminthes)…

 

Symbole des pharmacies avec le Caducée et le Serpent.

Symbolisme

  • Les serpents font l’objet d’un symbolisme important et complexe qui les renvie à de nombreux mythes, contes et légendes.
  • Le serpent véhicule une image très fortement ambivalente, combinant des aspects positifs et négatifs.
  • Pharmacies : serpent d’Asklépios s’enroulant, se redressant et renversant sa tête vers la coupe d’Hygie, fille d’Asklépios et déesse de la Santé.

 

Nom des serpents


 

  • Le nom vernaculaire serpent est issu du latin serpens, signifiant animal qui se traîne, participe présent du verbe serpĕre, se traîner.
  • L’équivalent grec, qui lui est apparenté, est le verbe ἕρπω / herpô (d’où les termes herpétologie, herpétologue et herpétophobie.

 

Espèces de Serpents en Provence


 

  • En principe, les Bouches-du-Rhône (13) n’auraient pas d’espèce venimeuse.
  • Les vipères sont présentes dans les autres départements.
  • Le Parc du Luberon répertorie 17 espèces de reptiles sur son territoire dont 8 espèces de couleuvres et 1 espèce de vipères.
    1. Couleuvre de Montpellier – Couleuvre à Echelons –  Couleuvre vipérine – Couleuvre à collier – Couleuvre d’Esculape – Couleuvre Verte et Jaune – Coronelle Girondine – Coronelle Lisse.
    2. Vipère Aspic.

 

Couleuvres en Provence

 

Couleuvre à Collier © Alexandre Roux – Flickr.com

Couleuvre à Collier © Michel Aymerich – Flickr.com

  • Couleuvre à Collier. Natrix Natrix.
    1. Garrigue. Parc du Luberon.
    2. Jusqu’à 2 m pour les femelles plus grandes que les mâles.
    3. Vit dans les milieux terrestres et aquatiques.
    4. Son collier d’écailles jaunes, parfois blanches ou orangées, bordé à l’arrière de 2 tâches noires triangulaires la rendent très facile à identifier.
    5. Grosse tête ovale.
    6. Cette couleuvre est capable de faire le mort pour tromper ses prédateurs…

 

Couleuvre à Echelons © Christophe Quintin – Flickr.com

  • Couleuvre à Echelons. Rhinechis Scalaris ou Elaphe Scalaris.
    1. De l’Estérel à la péninsule ibérique. Camargue. Garrigue. Parc du Luberon.
    2. Environ 1,20 m de long et jusqu’à 1,50 m de long.
    3. Les barreaux sur son dos qui évoquent les échelons disparaissent avec l’âge.
    4. Serpent nerveux qui se rencontre aux heures plus chaudes de la journée dans les vignes et les garrigues rocailleuses.
    5. Se nourrit d’oisillons, campagnols, lapereaux, souris, rats… et n’hésite pas à se rapprocher des maisons.
    6. Prédateur redoutable.
    7. Son agressivité est réelle et sa morsure est douloureuse.

 

Couleuvre de Montpellier © Eugénie Le Dahéron – Flickr.com

Couleuvre de Montpellier © Alfredo Sanchez Tojar – Flickr.com

  • Couleuvre de Montpellier. Malpollon Monspessulanus.
    1. Camargue. Garrigue. Parc du Luberon.
    2. Jusqu’à 2,50 m de longueur. le plus grand serpent de Provence.
      1. La femelle est plus petite.
    3. 1804. Le zoologiste allemand Hermann le découvre à Montpellier.
    4. Famille d’origine africaine  qui pourrait avoir gagné le Midi de la France il y a 7 000 ans, lors de la sédentarisation des hommes et du défrichement des forêts.
    5. Ce serpent apprécie les espaces ensoleillés et dégagés.
    6. Espaces rocheux, sableux où persistent quelques broussailles.
    7. Son principal prédateur est la Circaète Jean-le-Blanc, après les roues des voitures.
    8. Vue perçante jusqu’à 50 m.
    9. Possède des crochets venimeux qui sont placés au fond de sa mâchoire et ne menacent pas directement les humains.
      1. Une morsure peut toutefois provoquer un engourdissement chez un adulte en pleine santé et avoir des conséquences plus graves chez l’enfant.
    10. Bluffe en se dressant à la verticale et souffle dans la direction de ceux qui s’approchent.
    11. Se nourrit de rats, de lézards, de serpenteaux, de lapereaux…
    12. Sort de son hibernation au Printemps.

 

Couleuvre d’Esculape © Heinz Rothacher – Flickr.com

  • Couleuvre d’Esculape.
    1. Camargue. Garrigue. Parc du Luberon.
    2. Peut atteindre 1,50 m de long.
    3. Fine et brillante.
    4. Fréquente les bois des avant-monts méditerranéens, les terrains secs et les broussailles.
    5. Chasse le jour au Printemps, la nuit en été où elle recherche les lézards, les oiseaux, les chauve-souris et surtout les rongeurs qu’elle étouffe à la manière d’un Boa.
    6. Inoffensive pour les humains.
    7. Le dieu grec Asklepios, rebaptisé Esculape par les Romains, est devenu le symbole des professions médicales.
  • Couleuvre Helvétique.
      1. Camargue.

 

Couleuvres Vertes et Jaunes © Patrick Straub – Flickr.com

  • Couleuvre Verte et Jaune. Hierophis (ou coluber) viridiflavus.
    1. 2/3 du sud de la France. Garrigue. Parc du Luberon. Très présente en Corse.
    2. Apprécie les lisières ensoleillées des forêts des avant-monts jusqu’à 1 800 m d’altitude.
    3. Activités terrestres et arboricoles.
    4. Se nourrit de lézards, oisillons, petits mammifères…
    5. N’hésite pas à s’attaquer à d’autres serpent y compris les vipères, notamment en Corse.
    6. Peut atteindre 2m de longueur.
    7. Des lignes alternées vertes (vert parfois très foncé) et jaune lui donnent son nom.
    8. A éviter.

 

Couleuvre Vipérine © Helder Conceiçåo – Flickr.com

  • Couleuvre Vipérine. Natrix Maura.
    1. Camargue. Garrigue. Parc du Luberon.
    2. Moins d’1 m de long.
    3. La vipère d’eau est le serpent le plus commun des régions méridionales.
    4. On la trouve autour des rivières et des étangs encombrés d’algues où elle chasse des grenouilles, têtards, alevins, tritons…
    5. Considérée comme la plus inoffensive mais inspire la crainte par sa ressemblance avec des vipères.
    6. Ce serpent lâche volontiers le contenu nauséabond et tenace de sa glande anale…

 

Coronelles en Provence

 

Coronelle © Suge gorria – Flickr.com

  • Coronelle Girondine ou Couleuvre bordelaise. Coronella Girondica.
    1. Garrigue. Parc du Luberon.
    2. Moins de 70 cm de long.
    3. Barre noire traversant sa joue depuis le cou jusqu’au coin de l’œil.
    4. Apprécie les terrains secs, les tas de bois, les vignobles, les vieux murs.
    5. Activités nocturnes et crépusculaires.
  • Coronelle Lisse. Coronella Austriaca.
    1. Parc du Luberon.
    2. Proche cousine de la Girondine.

 

Vipères en Provence

 

Vipère Aspic femelle © Orchi – Commons Wikipedia – Vipera aspis Lothringen 044.jpg

Vipère Aspic © Sebastian Podogorska – Flickr.com

Vipère Aspic © Laurent Malbrecq – Flickr.com

Vipère Aspic © Audrey Danesin – Flickr.com

  • Vipère Aspic.
    1. Garrigue.
    2. Le danger principal vient de ce dragon aux seringues chargées de venin.
    3. Court, jusqu’à 80 cm de long, et trapu avec une tête triangulaire, un nez tronqué, retroussé et ses yeux de chat…
    4. Sur le dos des taches ou macules sombres forment un long zig-zag.
    5. Son camouflage est parfait.
    6. Présente en France depuis une ligne Nancy-Metz jusqu’aux Pyrénées.
      1. Présente en Provence mais pas ou très peu dans les Bouches-du-Rhône (13) car elle a horreur du vent.
    7. Cette vipère prend le Soleil très tôt le matin sur des murs de pierres sèches. Le Printemps et l’automne, elle fréquente les gros blocs rocheux.
    8. L’été, elle développe une activité crépusculaire et nocturne.
    9. Cette vipère apprécie particulièrement les lézards qu’elle foudroie avec son venin.
    10. Son espérance de vie est d’une vingtaine d’années.
    11. Cette vipère n’apprécie pas les températures inférieures à 11°.
    12. La vipère aspic est absolument sourde.
  • Vipère des Garrigues.
    1. Garrigue.
    2. Robe grise.

 

Vipère d’Orsini © Jean Nénert – Flickr.com

Vipère d’Orsini © Clo-09 – Alexandre Roux – FlickR.com

 

Orvets en Provence


 

Orvet © Claude R – Flickr.com

Orvet © Audrey Danesin – Flickr.com

  • Orvet Fragile ou Serpent de verre.
    1. Camargue. Garrigue.
    2. Près de 50 cm de long.
    3. Corps fuselé, un peu raide.
    4. Se nourrit de cloportes, vers de terre, insectes.
    5. Animal discret qui vit caché sous des pierres, des tôles, des souches moussues.

 

Comportements face aux serpents


 

  • Source d’informations : L’Assurance Maladie – Morsures de Serpents.

 

Envenimations chez l’humain

  • Estimation mondiale :
    1. Au moins 421 000 envenimements et 20 000 morts sont causés par des morsures de serpent chaque année.
      1. Certaines sources relèvent 1 841 000 envenimements et 94 000 morts.
      2. Les régions les plus touchées sont l‘Asie du Sud, l’Asie du Sud-Est et l’Afrique subsaharienne.
  • En  France, on estime qu’il y a chaque année un millier de morsures de vipères menant à une centaine d’hospitalisations.
  • 1 à 5 morts par an.
  • 2016. 369 cas de morsures par des serpents terrestres ont été rapportés aux centres anti poisons en France. Parmi les 369 cas, 61 % étaient dus à une vipère et 8 % à une couleuvre.
  • A noter que les serpents peuvent pénétrer les habitations pour y chasser des rongeurs, trouver de la nourriture ou de la chaleur.
  • En France métropolitaine, les morsures graves de serpents sont principalement dues aux vipères : le seul reptile venimeux vivant en liberté.
    1. Il arrive de plus en plus fréquemment que certains serpents exotiques, élevés par des collectionneurs ou apportés par des touristes, soient impliqués.
  • Les serpents sont des animaux à sang froid dont la température dépend de celle de l’environnement. Ils sortent surtout lorsque le temps est chaud et humide.
    1. Presque sourds, les serpents réagissent très vite aux signaux visuels et aux frappes sur le sol par la fuite.
    2. Les serpents, qu’ils soient venimeux ou non, ont tendance à fuir l’homme et ne mordent que pour se défendre, lorsqu’un individu leur marche dessus ou les approche.
    3. Un serpent immobile à l’approche de l’homme n’est pas forcément mort même s’il paraît impassible.

 

Signes des morsures / Symptômes

  • Morsure de serpent sèche
    1. La personne ne présente que des traces de morsures et ressent une douleur au point de morsure.
    2. Aucun autre symptôme n’apparait en dehors de l’anxiété liée à cette morsure.
  • Morsure de serpent venimeux avec injection de venin
    1. Lorsque la personne concernée a été mordue par un serpent venimeux et que du venin a été injecté, elle présente :
      1. Des traces de morsure, sous la forme de 2 points.
      2. Des douleurs vives au niveau de la morsure.
      3. Un gonflement au niveau des points de morsure et une rougeur. Cette réaction œdémateuse peut s’étendre localement, voire à une partie ou à tout le membre touché.
    2. D’autres symptômes généraux dus à la toxine peuvent également apparaître après un délai variable (une demi-heure à plusieurs heures) lorsque la quantité de venin injectée par l’animal est importante :
      1. Symptômes digestifs : nausées, vomissements, maux de ventre, diarrhée.
      2. Symptômes cardiovasculaires : malaise, chute de la tension artérielle, saignements, éventuellement choc anaphylactique.
      3. Symptômes respiratoires : difficultés à respirer.
      4. Confusion.
  • Après toute morsure de serpent, il faut appeler les secours au plus vite et calmer la victime.
    1. Appelez les urgences en faisant le 15 ou le 112 depuis un téléphone fixe ou un téléphone mobile.
      1. Rester calme et clair au téléphone.
      2. Donner votre numéro de téléphone, votre nom et celui de la personne concernée.
      3. Indiquer le lieu et l’adresse exacte, l’étage et le code d’accès éventuel.
      4. Décrire le plus précisément possible les signes qui vous ont alerté.
      5. Ne pas raccrocher pas avant que votre interlocuteur ne vous le demande.
    2. En attendant les secours, rester calme, rassurer la victime et son entourage. En dehors du choc anaphylactique dû à une allergie au venin de serpent, il faut plusieurs heures pour que les symptômes soient au plus fort.
    3. Placer la victime au repos, l’agitation favorise la diffusion du venin de serpent et mettre la personne en position latérale de sécurité (sur le côté, la tête légèrement plus basse que le corps) en cas de perte de connaissance.
    4. Oter bagues, montres, chaussures et tout ce qui peut serrer la zone mordue car celle-ci va se mettre à gonfler.
    5. Si possible, désinfecter la plaie avec un antiseptique et immobiliser le membre mordu pour ralentir la propagation du venin dans l’organisme.
    6. En cas de douleur, utiliser uniquement le paracétamol. Attention ne pas donner d’anti-inflammatoire, ni d’aspirine qui augmentent le risque de saignement.
    7. Essayer de mémoriser l’aspect du serpent (sa taille, sa couleur, la forme de sa tête) mais ne pas chercher à l’attraper.
  • A ne pas faire après une morsure.
    1. Ne posez pas de garrot : l’utilisation d’une ceinture, de ficelle ou équivalents peut causer de graves lésions du membre mordu.
    2. Ne pas faire de bandage compressif.
    3. Ne pas poser de glace, ni de pommade….sur la morsure de serpent.
    4. Ne pas sucer la plaie, ne pas l’inciser pas et ne pas la comprimer.
    5. N’injecter aucune substance. L’utilisation des kits anti-venins est parfois considérée comme inefficace et retarderait souvent la prise en charge .
    6. Ne pas donner d’alcool au blessé.
    7. Ne pas quitter la personne mordue jusqu’à la prise en charge médicale.

 

Sources d’information sur les Serpents en Provence


 

Livres

  • Encyclopédie de la Camargue. Buchet Chastel. 2019.
  • Faune des Bouches-du-Rhône. 2019. Biotope Editions. Département des Bouches-du-Rhône.
  • Le Luberon. Encyclopédie d’une montagne provençale. 2013. Les Alpes de Lumière.
    1. Tome 1. Milieu naturel. Histoire et Peuplements.
  • Garrigue. 2000. Les Créations du Pélican. Jean-Michel Renault.

 

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