Habitat Autonome en Provence

Pour des raisons économiques, écologiques, éthiques et tout simplement pratiques nous devons modifier nos façons de consommer en recherchant des solutions moins coûteuses, plus fiables et plus responsables.
Face aux aléas, la première sécurité est d’avoir un chez-soi.
1. Ce chez-soi est aussi le premier poste de dépenses / investissements.
2. La liberté de gérer ce chez-soi est fondamentale.
3. La volonté des Etats à vouloir contrôler intégralement ce chez soi n’est pas seulement une atteinte aux libertés, c’est une erreur.
  1. La gestion du chez-soi dépend, en effet de nombreux facteurs qui évoluent dans le temps (selon l’environnement naturel, technique… et selon les besoins des personnes qui évoluent avec l’âge, la situation professionnelle et qui dépend des goûts, des patrimoines, des ressources.

Habitat Autonome et Habitat Durable

La notion de Durabilité se situe principalement par rapport à l’environnement et l’écologie.
La notion d’Autonomie implique davantage l’économie et surtout la notion de fiabilité et de limitation de risques.
S’agissant de l’Habitat les risques sont particulièrement importants par leurs ampleurs et leurs conséquences.
1. Le premier risque est économique.
  1. Payer trop cher une installation.
  2. Avoir des frais de fonctionnements trop élevés.
  3. Les taux de crédits changent vite…
2. Les autres risques sont importants et nombreux.
  1. Risques sur les solutions.
    1. Mal adaptées au client, à son environnement humain, à ses besoins, à ses limites budgétaires…
    2. Un changement dans l’environnement politique, économique, technique, climatique… a des probabilités croissantes de se produire avec des conséquences graves.
      1. Un acheteur d’automobile prend un véhicule diesel pour des raisons budgétaires ou autres et se voit soudain traité comme un délinquant par l’autorité qui lui avait préconisé le Diesel (Etat, fournisseurs…).
      2. Pour la maison, le jardin, la piscine… c’est exactement pareil.
      3. La « Raison d’Etat » est en l’occurrence l’un des facteurs les plus aléatoires et les plus « dangereux ».
  2. Risques sur les fournisseurs.
    1. Fiabilité et expertise réelle souffrent des formations réduites, des carrières ultra-courtes, du manque d’expérience et de responsabilité.
    2. Manque de souplesse et d’adaptabilité : certains imposent leur solution, leur matériel, leur modèle économique…
    3. « Spécialistes » de solutions qui ne conviennent pas forcément.
    4. Service après-vente risquant de se réduire, voire de disparaître..
  3. Risques sur les coûts d’achat et de maintenance devenus particulièrement volatiles et inconstants.
Les possibilités de faire soi-même, ou avec un conseiller technique proche présentent de nombreux avantages.
1. L’offre a considérablement évolué : types de solutions, gammes de produits…
2. La distribution a considérablement développé ses types de solutions et ses gammes de produits sans parler du conseil et de l’assistance.
3. Des « auto-entrepreneurs« , des retraités, des consultants… peuvent être consultés et intervenir à tous les niveaux : de la conception à l’après-vente…
Internet, et c’est le cas de cet article et de tous les articles de Provence 7 et de nombreux sites, fait mieux connaître les offres, les solutions, les éléments de choix…
Cet article rentre dans une série de réflexions et de solutions sur le thème de « Comment moins dépendre du système ?«

L’Habitat Autonome est devenu un besoin vital

Plusieurs niveaux d’actions.
1. Au niveau individuel et familial.
2. Au niveau d’un lotissement.
3. Au niveau d’un quartier ou d’un village.
  1. L’expérience de Ventabren Demain dans les Bouches du Rhône (13) est tout à fait remarquable à ce niveau.
  2. A l’initiative de l’Association Ventabren Demain, en coordination avec la municipalité, un champ voltaïque est en cours de construction.
  3. En 2023. Les Ventabrennais disposerons d’une énergie produite sur leur commune.
    1. Résultats : des coûts moindres pour les habitants et une meilleure protection par rapport aux risques de coupures.

Conditions pour l’Habitat Autonome particulièrement favorables en Provence

Conditions climatiques très favorables.
1. Ensoleillement.
  1. Région de France la plus favorisée par l’ensoleillement toute l’année.
  2. Territoire très favorable à l’énergie photovoltaïque : facilité d’installation, coûts, rendements…
  3. La culture des plantes et de fleurs à ciel ouvert et dans des serres peut être très favorable.
2. Régime des vents.
  1. Plusieurs Vents.
  2. Le Mistral, vent dominant, chasse les nuages et favorise l’ensoleillement.
  3. Conditions excellentes pour le développement d’une énergie éolienne responsable, sérieuse et efficace.
3. Températures.
4. Vitesse des changements.
Végétation.
1. Forêts importantes.
2. Possibilités agricoles immenses.
3. Ressources multiples au niveau de l’habitat individuel.
Densité de l’habitat.
1. Si la zone littorale est de plus en plus chargée, l’arrière-pays a des chiffres de densité de population bas voire très bas.
Voies de communication.
1. Les voies terrestres, parfois millénaires, forment un réseau dense.
2. Les chemins pour se déplacer à pied ou en vélo forment un réseau remarquable.
3. La Mer Méditerranée constitue une remarquable voie d’eau.
Eau.
1. Des rivières nombreuses et un superbe réseau de canaux assurent une excellente desserte en eau potable et en eau dans tous ses usages.
2. L’eau fournit également une énergie hydroélectrique très appréciable.
3. L’eau (mer, lacs, rivières) fournit des zones de loisirs exceptionnelles.

1. L’Etang de Berre transformé en poubelle par les erreurs technocratiques pourraient devenir un « Paradis« , un « Jardin d’Eden« .
  1. Appliquées à l‘Etang de Berre, les principes du Développement Durable pourraient très rapidement transformer ce lieu de vie exemplaire pour un demi-million d’habitants et une aire de loisirs exceptionnelles pour bien d’autres développant ainsi les services et un tourisme équitable…
2. La récupération des eaux de pluie dans laquelle les Romains avaient développé des applications remarquables présente des ressources considérables.
  1. Les amphithéâtre romains recueillaient massivement l’eau de pluie… que font nos stades, nos piscines, nos industries… ?
  2. Les maisons romaines récupéraient individuellement les eaux, qu’en faisons-nous ?
  3. Il n’y pas longtemps, les maisons provençales possédaient des bassins qui sont devenus des ruines…
  4. Par démagogie et, suivant le vicieux penchant qui consiste à monter les gens les uns contre les autres, il est devenu presque évident et consensuel de critiquer les piscines…
    1. Et si les piscines étaient une remarquable ressource ?
    2. Et si on savait conserver son eau (éviter l’évaporation) et si on savait l’alimenter en eau de pluie… ?
    3. Et si avoir une piscine n’était pas un luxe comme il est si facile de le dire pour monter diviser les populations ?
    4. Et si la piscine s’intégrait dans un programme écologique, de développement durable ou simplement d’économie ?
      1. L’usage d’une piscine réduit les déplacements automobiles, la consommation de carburant et limite le CO2…
      2. L’usage d’une piscine renforce les liens amicaux et familiaux.
      3. L’eau d’une piscine peut être très utile en cas d’incendie…
      4. Une piscine représente un équipement exceptionnel pour des personnes âgées, des enfants et pour la création de liens inter-générationnels…

7 Objectifs de l’Habitat Autonome

Trouver la solution la plus économique dans l’installation (investissement) et la durée (maintenance, fonctionnement).
Avoir un très haut degré de Fiabilité et de Sécurité dans le temps et selon les circonstances (climatiques, environnementales, politiques, sanitaires…).
Respecter l’environnement et le vivant.
Possibilité de faire seul ou avec des proches.
Partager – Récupérer – Echanger – Recycler.
Elimer les gadgets inutiles.
Anticiper les conséquences pour soi-même et ses proches, l’environnement immédiat, la Communauté proche et la Planète.

Grandes lignes de l’Habitat Autonome

Les objectifs de l’habitat autonome sont clairs.
1. Limiter les pertes d’énergie.
2. Produire de l’énergie afin de réduire ses notes d’électricité, réduire les déficits et les besoins nationaux, s’inscrire dans un vaste mouvement de développement durable.
  1. Le logement, chauffage et électricité compris, représente environ 32% du budget familial (INSEE Budget des Familles 2014) auxquels s’ajoutent 6% pour l’équipement.
3. Le « petit » Solaire représente une priorité absolue.
  1. Profiter de l’ensoleillement.
  2. Produire sa propre électricité.
  3. Se protéger des risques ; inflation, guerre, aléas des échanges internationaux, ruptures dues à des accidents de production ou de transports, erreurs technocratiques et politiques.
  4. S’inscrire dans un vaste mouvement de Développement Durable.

1. Le petit Eolien doit être considéré comme un complément idéal du Solaire.
  1. Complément horaire (nuit/jour) et saisonnier.
  2. Roue de secours en cas de problèmes dans le Solaire ; panne, incident technique, renouvellement des appareils…
  3. Cette filière est l’objet d’un discrédit inacceptable.
  4. Tout doit être entrepris pour développer cette filière et l’aider à surmonter d’éventuelles contraintes.

1. Le moyen éolien, moulins à vent des temps modernes, doit être sérieusement développé et remplacer des éoliens géants monstrueux à tous égards.

1. La filière bois doit être développée, amplifiée à l’écoute des bonnes idées.
  1. Ici, comme ailleurs, il s’agit moins de dogmatiser que d’ouvrir le champ des possibles afin de permettre à chacun de choisir la solution la mieux adaptée à ses besoins.
  2. Les professionnels de chaque solution travailleront à l’optimisation de leurs outils : cheminées, inserts, fours…
2. Le travail sur les économies en limitant les pertes d’énergie doit être continué et amplifié.
  1. Les intérêts de lobbies industriels doivent être limités au profit de l’innovation, de matériaux vivants qui laissent l’air circuler plutôt que de l’enfermer dans des boîtes closes qui enferment les microbes et les virus et voient l’énergie s’enfuir à la moindre ouverture…
3. Plus largement, les directives gouvernementales et européennes doivent s’effacer devant l’ouverture aux innovations/ idées et techniques nouvelles ou anciennes.
  1. Les directives gouvernementales ne prennent pas en compte les particularisme régionaux, les innovations, les traditions… et sont soumises aux pressions des lobbies économiques et idéologiques.
  2. Lentes à être définies, lentes à se mettre en place, retenant des solutions mondialistes qui exposent à des hausses de coûts brutales en provoquant des demandes soudaines…
  3. Que l’Etat français s’occupe bien de la Maison France et qu’il laisse chaque Française et chaque Français choisir la solution la mieux adaptée à ses besoins et contraintes pour sa propre maison…. avec des médias libres et compétents pour les renseigner et les informer.

Les transports autonomes (transports collectifs, automobiles, VAE, bateaux…) s’intègrent parfaitement dans ce chapitre comme prolongement de l’habitat et pour l’auto-production d’énergie.
1. Lorsque le Pétrole et l’Essence sont devenus populaires, on a assisté à la création de stations d’essences par les Compagnies pétrolières. Qui aurait songer à demander aux Charbonnages de s’en occuper ?
2. Aujourd’hui, pour ce qui concerne la voiture électrique et le VAE… on demande à EDF, Veolia; Total… de prendre les choses en main…
  1. Résultat, que se passera t’il au km 390 au départ massif de Paris quand tous les usagers de voitures électriques « feront le plein » ?
3. Une innovation se réfléchit de A à Z avec une nouvelle logique et celle de l’automobile électrique doit commencer par l’énergie fabriquée, fournie et distribuée là où les gens vivent et travaillent : l’habitat, les secteurs de bureaux…
4. Tout le monde a compris que les taxes sur les carburants représentaient une part importante des revenus de l’Etat… mais l’Etre humain et le Citoyen viennent avant l’Etat.