Bois de Chauffage en France et en Provence


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Bois de Chauffage en France et en Provence


 

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  • Le rendement et la pollution d’une cheminée, d’un insert ou d’un poêle à bûches dépendent de plusieurs facteurs :
    1. Le type d’engins : cheminée traditionnelle, cheminée fermée, cheminée avec insert, poêle.
    2. La qualité du bois de chauffage est très importante et dépend de plusieurs facteurs : le type de bois de chauffage et sa préparation.

 

Types de Bois de chauffage


 

  • Le pin et le mélèze ont de bien meilleures qualités, mais ils sont moins répandus.
  • Feuillus durs.
    1. Souvent les plus appréciés par tradition pour cette utilisation.
    2. Arbres fruitiers.
    3. Charme. Proche du chêne pour son très haut pouvoir calorifique, sa belle flamme et le fait de brûle longtemps.
      1. Comme le frêne et le robinier, le charme est particulièrement difficile à couper et il émousse rapidement les chaînes des tronçonneuses.
    4. Châtaignier. Ce bois nécessite l’utilisation d’un pare-feu car il éclate et produit des étincelles lors de sa combustion.
    5. Chêne. Nombreux usages. Fournit de bonnes braises.
      1. Pouvoir calorifique est presque aussi élevé que celui du hêtre,
      2. Combustion est meilleure que le hêtre.
      3. Flammes moins belles que celles produites par d’autres essences.
      4. Le chêne contient beaucoup de tanins nécessitant une bonne aération.
      5. Bien adapté pour les fours, mais pas pour les cheminées à foyer ouvert.
    6. Faux acacia.
    7. Frêne. Idéal pour les cheminées, le frêne produit peu d’étincelles.
      1. Bois donnant la plus belle flamme.
    8. Hêtre. Considéré comme le bois de chauffage idéal :
      1. Belle flamme et bonnes braises presque sans étincelles.
      2. Très haut pouvoir calorifique.
      3. Apport énergétique / calorifique souvent pris comme référence par rapport aux autres bois.
      4. Odeur généralement très appréciée.
        1. Le fumage des denrées alimentaires est fait principalement sur bois de hêtre.
    9. Noyer.
    10. Robinier
  •  Feuillus tendres.
    1. Ces bois brûlent plus vite que les feuillus durs.
    2. Mal stockés, ces se dégradent rapidement.
    3.  Leur température de combustion élevée améliore le rendement des appareils et permet une montée rapide en température.
    4. Aulne.
    5. Bouleau. Ce bois est très apprécié pour les cheminées, car il donne une belle flamme (claire, légèrement bleutée) et un bon arôme. Il brûle relativement rapidement.
    6. Peuplier.
    7. Saule
  • Résineux.
    1. Ces bois brûlent plus vite que les feuillus durs.
    2. Mal stockés, ces se dégradent rapidement.
    3.  Leur température de combustion élevée améliore le rendement des appareils et permet une montée rapide en température.
    4. Le sapin et l’épicéa ont le même pouvoir calorifique mais le sapin produisant moins de résine, engendre moins d’étincelles.
    5. Douglas.
    6. Epicéa.
    7. Mélèze.
    8. Pin.
    9. Sapin
  • A noter.
    1. Il est fortement recommandé d’éviter de faire bruler des ceps de vigne pour se chauffer en raison leur teneur élevée en produits chimiques (principalement l’arsenic) lié aux nombreux traitements appliqués sur les vignes.
    2. Les bois de récupération vernis ou traités doivent être écartés. Leur combustion dégage des gaz toxiques.

 

Choix du meilleur bois


 

  

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  • Le bois de feuillu dur est recommandé.
    1. Chêne, charme, frêne, hêtre, orme, robinier ont les meilleures performances.
    2. Le châtaignier n’est pas recommandé : c’est un feuillu dur, mais il éclate en brûlant
  • Le bon bois de chauffage brûle lentement.
    1. Les bois tendres comme le bouleau, le peuplier, le saule se consument trop rapidement. Ils conviennent en revanche à l’allumage du feu.
    2. Les résineux présentent l’avantage d’un haut pouvoir calorifique, mais brûlent trop vite.
  • Un stère de chêne fournit 1 700 kWh, contre 1 300 kWh pour un stère de peuplier. .
  • Quelle que soit l’essence, brûler les bûches sans l’écorce pollue moins.

 

Conseils d’utilisation des bois


 

    1. Allumer le foyer par sa partie supérieure.
      1. Recommandation de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie Française.
      2. Le feu brûle alors comme une bougie.
      3. Combustion plus lente, avec moins de fumée.
      4. Technique parfaitement adaptée aux chauffages à bûches avec évacuation des gaz résiduels par le haut (cheminées, cuisinières à bois, poêles cheminées, poêles à accumulation).
    2. Utiliser un bois non traité, ni souillé et sec.
    3. Nettoyage 1 à 2 fois par an par un ramoneur afin de diminuer les émissions de particules fines et d’économiser du combustible (L’Ademe estime que chaque millimètre de suie supplémentaire dans l’installation entraîne une surconsommation de bois d’environ 10 %).
    4. Réduction des émissions de particules fines en posant un filtre électrostatique sur la sortie du conduit de fumée.
    5. Transformer une cheminée à foyer ouvert en système fermé.

 

Préparation du bois de chauffage


 

  • Le bois de chauffage de qualité doit être sec

    1. Taux d’humidité inférieur à 20 %.
      1. Les émissions de polluants explosent au-delà de 25 % d’humidité.
      2. Le taux rendement chute.
      3. Les bois de chauffage livrés affichent entre 15% et 40 % d’humidité, avec une moyenne à 30 %.
    2. Reconnaître le bois trop humide.
      1. Il est lourd.
      2. Il y a de la mousse ou des champignons sur les bûches.
      3. L’écorce ne se détache pas facilement.
    3. Reconnaître le bois sec prêt à l’emploi.
      1. Il est léger et fendillé, sans moisissures ni champignons.
      2. Ccogner 2 bûches l’une contre l’autre les fait résonner dans un bruit sec.
  • Il est recommandé de s’approvisionner à l’avance et de faire sécher le bois chez soi.
    1. Le bois stocké doit être coupé et fendu au bon format.
    2. Le bois refendu en petites bûches sèche plus vite que sous forme de rondins.
    3. Le bois doit être stocké  à l’abri des intempéries en évitant qu’il soit en contact avec le sol, dans un endroit ventilé et si possible exposé au sud pour que le soleil accélère le séchage.
    4. Si le bois vient d’être coupé, il convient de le stocker au moins 2 ans, ou 18 mois minimum s’il est exposé plein sud.
    5. Stoker le bois à l’abri est impératif.
      1. Exposé aux intempéries, le bois est trop humide pour chauffer correctement.
      2. Comparé à un bois sec, cela exige de doubler les quantités pour obtenir la température voulue. C’est ruineux, polluant et néfaste pour le conduit de cheminée.

 

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