Mont Pelat © Jacques – Flickr.com

 

 

• Massif montagneux des Alpes.

 

 

 

 

• Une définition courante limite l’expression massif du Pelat à  la partie la plus élevée, constituée des sommets du mont Pelat et du Cimet.
• Nous appliquons ici la définition large qui s’étend entre le Verdon et le Var.
• Le massif ainsi défini est entouré des massifs suivants :
  1. Massif du Mercantour-Argentera, au nord et à l’est.
  2. Préalpes de Castellane, au sud.
  3. Massif des Trois Evêchés, à l’ouest.
• Communes et stations proches.
  1. Allos. 
  2. Colmars.
  3. Entraunes.
  4. Uvernet-Fours.
• Route D 2202.

 

Géologie du Massif du Pelat et du Massif du Grand Loyer

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• Géologie complexe du site  !
  1. Grande variété de terrains sédimentaires, comprenant des grès, des calcaires et marno calcaires, des schistes, des marnes noires, des conglomérats et des flyschs, appartenant aux
     nappes de charriage ultra et subbriançonnaises de l’Embrunais Ubaye.
  2. Une grande partie des roches en place, notamment dans les bas de versants et fonds de vallons sont couvertes par des dépôts d’âge Quaternaire associant des éboulis, cônes
     de déjection, coulées boueuses, moraines et anciens glaciers pierreux.
• Le massif du Pelat est formé de :
  1. Schiste dans la zone septentrionale, la plus élevée (sommets du Cimet et du Pelat).
  2. Roches sédimentaires : calcaires, du grès et des marnes dans sa partie Sud.
• La partie méridionale du massif se caractérise par l’affleurement de la série priabonienne, avec, de bas en haut :
  1. Des calcaires nummulitiques.
  2. Des marnes bleues.
  3. Du grès d’Annot.
• On y voit un étagement comprenant une barre de calcaire blanc, une zone de reliefs plus mous, voire de ravines, puis de barres de grès, bien visible dans le paysage autour d’Annot.
• Le massif du Pelat est à cheval sur les Alpes internes (partie Nord) et les Préalpes (partie Sud).

 

Mont Pelat en hiver et en été © MaxRive-Photo Tours – Flickr.com et fda54 – Pixabay.com

 

Col de La Cayolle © Bernard Fourmand – Flickr.com

Col d’Allos © max Mermontagne – Flickr.com

• Col de la Cayolle. 2 326 m.
• Col d’Allos. 2 247 m. Pour mémoire car proche.
• Col des Champs. 2045 m.

 

 

 

Lac d’Allos vu du Mont Pelat © NeptuN Photography – Flickr.com

Lac d’Allos © Florian Villesèche. Fotolia.com

 

 

Climat

• Zone biogéographique intra alpine soumise à un climat de haute montagne aux contrastes thermiques accusés et à enneigement prolongé.

Flore

• Zone biographique intra alpine, soumise à un climat de haute montagne aux contrastes thermiques accusés et à enneigement prolongé.
• Etendu entre 1 180 m et 2 820 m d’altitude, le site s’inscrit dans les étages de végétation montagnard, subalpin et alpin.
• Boisements clairs de Mélèzes, de prairies et landes subalpines, de pelouses; de rocailles alpines, de formations rases des combes à neige, d’éboulis et de milieux rocheux.
• Milieux naturels  d’une grande richesse :
  1. Eboulis calcaires fins, représentés notamment par des formations à Bérardie laineuse, les pelouses à Avoine toujours verte et Fétuque dimorphe.
  2. Bas marais cryophiles d’altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas et les bas marais pionniers arctico alpins à Laîche bicolore, milieux d’une très grande valeur patrimoniale.
  3. Landes épineuses oro méditerranéennes à Astragale toujours verte.
  4. Pelouses calcicoles alpines et subalpines à Séslérie bleutée et Laîche toujours verte.
  5. Mégaphorbiaies montagnardes et subalpines, formations opulentes de hautes herbes des combes humides et fraîches.
• A noter de ce milieu très riche et varié :
  1. Des  landes à Rhododendron ferrugineux et Airelles.
  2. Des landes xérophiles d’adret à Genévrier nain.
  3. Forêts de Mélèzes  et de Pins cembrot.
  4. Saulaies arctico alpines des bas marais et bords de ruisseaux à Saule arbrisseau .
  5. Prairies à Fétuque paniculée milieux couvrant des surfaces importantes sur le site, et qui possèdent une très forte diversité floristique et entomologique avec ici un très bon état de conservation.
  6. Pelouses pionnières calcicoles écorchées sur dalles rocheuses calcaires à Orpins et Joubarbes.
  7. Le site comprend pas moins de 45  espèces végétales déterminantes, ce qui en fait un site exceptionnel, dont 14 sont protégées au niveau national : l’Astragale queue de renard des Alpes, l’Avoine odorante rarissime graminée des pelouses tourbeuses et marécages boréoalpins inscrite au Livre Rouge National des plantes menacées, la Berce naine, le Sabot de Vénus
     , orchidée à floraison spectaculaire qui serait à rechercher sur le site, l’Epipogon sans feuilles, rare orchidée forestière des boisements montagnards denses et ombragés, l’Inule variable
     composée à fleurs jaunes des lisières et broussailles sèches, l’Androsace de Suisse, l’Androsace pubescente , la Gagée naine très rare liliacée connue dans les Alpes,  le Panicaut des Alpes (Eryngium alpinum), le Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata), la Laîche bicolore,  l’Ancolie de Bertoloni, la Rhapontique à feuilles d’Aunée…
  8. 15espèces sont protégées en Provence Alpes Côte d’Azur : l’Azalée naine, la Biscutelle à tiges courtes, la Gymnadenie odorante,  la Listère en forme de cœur, le Chaméorchis des Alpes, la Bardanette réfléchie, la Cardamine à feuilles d’asaret,  la Pyrole moyenne, la Violette des collines, le Jonc arctique, le Pâturin vert glauque, l’Orpin de Montereale, 
     le Dactylorhize couleur de sang, l’Orchis de Traunsteiner.
  9. D’autres espèces remarquables :le Chardon bardane, l‘Orchis musc, le Cirse faux hélénium, la Céphalaire de Alpes, le Sainfoin de Briançon, la Gentiane
     asclépiade, le Rhinanthe pseudoantique… et bien d’autres.

 

 

             

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