La Campagne Pastré est un énorme « poumon vert » © François Schwarz – Pixabay.com
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Parc Pastré de Marseille : histoire, visite et activités
- Les Marseillais le nomment « Campagne Pastré » du nom de la Comtesse Lily Pastré (1801–1974) dont le fils a cèdé la propriété à la Ville de Marseille.
Localisation et accès au Parc Pastré
Quartier de Montredon – Château Pastré © Charlotte – Fotolia.com
- 157, avenue de Montredon. 1008.
- Quartier Montredon.
- 112 ha incluant la partie des collines de Marseilleveyre.
Histoire du Parc Pastré
- 1836. Les Pastré achètent une petite bastide entourée de 7 hectares de terre plantés d’arbres fruitiers, de vignes.
- Un puits alimente un bassin qui permet l’irrigation.
- 1839. Les Pastré achètent 13,5 ha aux enfants d’Etienne François Clary.
- 1840-1847. De nouvelles parcelles sont rajoutées au terrain des Pastré.
- Une parcelle de 0,3 ha permet l’accès au Chemin de la Madrague.
- Un terrain de 2,5 ha.
- Un terrain de 5 ha achetés à la famille Massy.
- 5 ha de la propriété dite Mont-Pinet est achetée aux enchères par les enfants de Pastré.
- 1845–1865 : constructions de 3 « châteaux ».
- Château Pastré.
- Château Estrangin.
- Château Sanderval.
Histoire contemporaine des 3 « Châteaux » de Pastré
© Verlinden.
3 « Châteaux » (appellation un peu emphatique, il conviendrait de dire bastides).
- Château Pastré. Commande d’Eugène Pastré (1806–1868) et de son épouse Céline de Beaulincourt-Marle.
- 1862. Construction sur les plans de l’architecte parisien Jean-Charles Danjoy (1806–1862).
- Architecte spécialisé dans la restauration de monuments historiques.
- Architecte diocésain des diocèses de Meaux, Coutances et Bordeaux, il est notamment chargé de programmer et de coordonner les travaux de restauration, d’entretien et de mobilier des édifices diocésains (cathédrale, palais épiscopal, séminaire…).
- Seconde Guerre mondiale.
- La comtesse Lily Pastré, née Double de Saint-Lambert, (1891–1974) en fait un refuge pour les artistes : Joséphine Baker, Edith Piaf…
- Plusieurs juifs voulant quitter la France y trouvent refuge : Lily Laskine (1893-1988). Clara Haskil (1895-1960)…
- Lily Pastré crée « Pour que l’Esprit Vive« , association ayant pour but de soutenir la Culture et de venir en aide aux exilés.
- De grands artistes viennent dans le Château de Montredon : Georges Auric, Gérad Bauer, Marcel Brion, Pablo Casals, Lanza Del Vasto, Rudolf Firkusny, Samson François, Madeleine Grez, Youra Guller, Monique Haas, Clara Haskil, Rudolf Kundera, Lily Laskine, André Masson, Darius Milhaud…
- Des concerts et des tables bien garnies attendent les artistes…
- LiLy Pastré loue à l’abbé Pierre pour une somme symbolique, une parcelle de son domaine…
- 1974. Lily Pastré ruinée, son fils cède la Villa Provençale à la Ville de Marseille et Lily Pastré décède 2 mois plus tard âgée de 83 ans.
- Le domaine est donné à la Ville de Marseille.
- Mai 1995 – 2013. Le château abrite le Musée de la Faïence.
- 2013. La Collection du Musée de la Faîence est transférée au Parc Borélly.
- Le château est fermé au public et sert souvent à des tournages.
- De nombreuses scènes de Plus Belle La Vie sont tournées sur le site.
- 1862. Construction sur les plans de l’architecte parisien Jean-Charles Danjoy (1806–1862).
© Rudy Queffurust – Flickr.com
- Château Estrangin.
- 1861. Construction inspirée des demeures bourgeoises parisiennes et du nord de la France.
- Construit dans le Parc Pastré sur les plans de l’architecte Colin sur la commande de Marie-Amélie Pastré, épouse de Jean Alexis Marie Estrangin qui donne son nom au Château.
- Deux niveaux et un étage mansardé.
- Actuellement Centre aéré de la Mairie du 4e secteur de Marseille.
- Château Sanderval.
- 20 Boulevard des Salyens, 13008 Marseille.
- 1866. 1er mai. Le nom de château de Sanderval est donné lorsque Rose Pastré (née à Marseille le 12 septembre 1847) épouse Aimé Olivier de Sanderval, né à Lyon d’une grande famille locale, installée à Marseille,
- Aimé Olivier de Sanderval a toujours été par les récits de voyages à Tombouctou de René Caillé.
- 1864. Diplômé de l’École Centrale des Arts et Manufactures (actuelle Centrale Paris, fondée entre autres par son oncle Théodore Olivier) il se voit confier par sa famille la création d’une usine à Marennes (Charente-Maritime), ville dont il devient également maire. Il participe brillamment à la guerre de 1870.
- Actuellement propriété privée.
Visite du Parc et Espèces végétales
- L’un des plus beaux et des plus grands espaces verts de Marseille.
- Partie Haute.
- Donne accès aux collines de Marseilleveyre.
- Plutôt sauvage.
- Donne accès aux collines de Marseilleveyre.
Espaces de fraîcheur © Nicolas Bony – Flickr.com
- Partie Basse.
- Jardin dans lequel l’eau fournie par le Canal de Marseille est très présente. L’eau circule en boucle pour répondre à des contraintes économiques et écologiques.
- 2 petits lacs.
- Un canal serpentiforme.
- Une fontaine.
- Des bassins.
- Nombreuses pelouses.
- Végétation « naturelle » en abondance.
- Espaces de garrigue.
- Aires de repos.
- Terrains de jeux.
- Centre équestre.
- Parcours de grimpe d’arbres.
- Circuits de randonnée.
- Installations pour les sportifs.
Activités liées au Parc Pastré
Pastré Aventure © Verlinden.
Grimpe d’arbres
- Pastré Aventure.
Hippisme
- Centre équestre Pastré.
Livres et publications liés au Parc Pastré
2023. Les Parcs de Marseille et leurs arbres. Jean-Claude Romera. Editions Gaussen.
2001. Le patrimoine de Marseille. Régis Bertrand. Edition Jeanne Laffitte.
1993. Les bastides marseillaises : De la villégiature en Provence. Gilles Mihière. Editions Jeanne Laffitte.
1993. Mai. La revue culturelle de la ville de Marseille : numéro spécial bastide. N°167. Article de Jean-Pierre Saurin, « La Magalone ». Editions Ville de Marseille.
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