Village de Puget-Rostang © lorekaplei – Fotolia.com
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Puget-Rostang à visiter (06)
- Puget-Rostang est une commune relativement isolée du département des Alpes-Maritimes (06), au nord de Puget-Théniers.
- Code postal. 06260.
- Habitants. Rostagnois.
- Superficie. 9,76 km2.
- Altitude. 537 m – 1738 m.
- Population. 131 habitants (2013).
- Coordonnées et Plan. N 43°58’26.1″ E 6°55’06.3″. Cliquer sur le lien pour afficher la carte de la commune de Puget-Rostang.
Situation de Puget-Rostang (06)
- Petit village de montagne isolé et fortifié.
Communes limitrophes de Puget-Rostang
Accès à Puget-Rostang
- RD 116 vers La Croix-sur-Roudoule, à l’ouest.
- RD 216 vers Auvare, au nord.
- Pittoresque route d’accès, vues variées.
Distances de Puget-Rostang
- Aix-en-Provence. 230 km.
- Avignon. 316 km.
- Lyon. 525 km.
- Marseille. 259 km.
- Nice. 68,7 km.
- Paris. 833 km.
- Toulon. 204 km.
La Nature à Puget-Rostang
Village de Puget-Rostang © lorekaplei – Fotolia.com
Reliefs, sols
- Le village est légèrement perché sur une butte au milieu d’un cirque montagneux.
- La Vallée de la Mairola.
- Orientée est-ouest.
- Composée d’alternance de marnes, calcaires et schistes du Crétacé.
- Sommets.
- Tête de Rigaud. 1 799 m.
- Le Cimaillon. 1 514 m.
- Crête de la Dina. 1 496 m.
- Baisse de Nougère. 1 435 m.
- Le col de Meirola (1 293 m) permet le passage de Puget-Rostang à Rigaud par un beau sentier sauvage.
- Grotte de Dina.
- -18 m.
Rivières, eau
- Le village de Puget-Rostang se situe au confluent de la Mairola et du riou d’Auvare.
- Mairola/ Mayola
- Torrent issu du Col de Mayola 1 293 m (belles randonnées).
- Affluent de La Roudoule, elle même affluent du Var, en rive gauche.
- Riou d’Auvare.
- Torrent issu d’Auvare qui alimente la Mayola en rive droite.
Forêts, arbres
- Environnement souvent sévère.
- Quelques versants boisés, surtout au nord.
Activités agricoles, gastronomie
- Pâturages.
- Ovins.
Activités dans la nature
- Chasse.
- Randonnées.
- Circuit de Mairola.
Histoire de Puget-Rostang
Du Moyen-Âge à la Révolution française
- av. 1100. Le territoire de Puget-Rostang inclue les communes actuelles d’Auvare, Puget-Rostang et Rigaud.
- Le château occupe alors le mont Cimaillon.
- L’église paroissiale est l’ancienne église Saint-Julien.
- 11e s. Castrum Pogeti Rostagni est cité.
- Début 12e s. Partage du fief pour créer la seigneurie de Rigaud.
- 13e s. La puissante famille des Glandèves refuse de se soumettre aux comtes de Provence.
- Les constructions de châteaux se multiplient dans les deux parties afin de protéger et d’affirmer leurs positions.
- C’est à cette période que le château de Puget-Rostang est déplacé vers son emplacement actuel.
- 1252. Le château est cité.
- L’organisation du village se serait alors structurée autour du nouveau château.
- 14e s. Signature d’une convention portant sur les droits généraux entre Pons de Daluis, le seigneur, et les habitants.
- 1402. Transactions entre Elzéar de Daluis et la population sur les droits généraux.
- Les habitants de Puget-Rostang sont organisés en Universitas.
- Cette Universitas est une communauté dotée d’une personnalité morale.
- Des représentants permanents nommés syndics sont les représentants permanents des habitants.
- 1528. Nouvelle convention entre le seigneur Georges de Castellane et les habitants.
- Deux consuls dirigent la communauté d’habitants.
- Le conseil des habitants se réunit dans la maison commune dite du Saint-Esprit.
- 1681. Nouveaux seigneurs : la famille Boéri succède à la famille Daluis.
- 1786. La famille Champoussin succède aux Boéri.
- Révolution française.
- Des soldats « galeux » sont logés dans le donjon.
Période contemporaine
- Fin 19e s. Accélération de l’exode rural.
- Années 1960. L’exode rural est enrayé.
- 1966. Création est de l’Association des Amis de la Roudoule dont l’objet est le développement de la vallée.
- 1986. Création de l’Ecomusée du Pays de la Roudoule.
Village, monuments et bâtiments remarquables de Puget-Rostang
- Belles maisons de caractère dans le village formant un réseau bien organisé.
- Le village est bâti en fer à cheval autour du donjon, bâti au sommet sur l’éperon rocheux.
- Le relief accidenté donne à l’ensemble une configuration en gradins qui optimise l’ensoleillement et la défense.
- L’habitat est fortement aggloméré. Les murs pignons mitoyens et les façades juxtaposées forment des bandeaux continus qui constituent une véritable enceinte.
- La maison est en hauteur, sur trois ou quatre niveaux et de plan rectangulaire allongé.
- La façade principale donne directement sur la rue. Une seconde rue borde la façade arrière par laquelle on accède directement à la partie du logement.
- L’entrée de la maison d’habitation s’ouvre sur une salle commune. L’étage accueille une chambre.
- Les réserves de céréales et de fruits sont stockées dans les combles auxquels on accède par une échelle de meunier.
- La partie supérieure de la face sud est entièrement ouverte pour la ventilation des récoltes. Cette partie bénéficie d’un ensoleillement optimal qui donne son nom de sòuleaïre à ce type d’architecture.
- De nos jours, beaucoup d’entre eux sont fermés par des baies vitrées qui offrent une pièce de logement supplémentaire.
- La partie basse de l’habitation comprend une cave, à laquelle on accède par la face avant dans la rue en contrebas.
- Les toits de tuiles sont simplifiés avec, les plus souvent, un seul pan de toiture s’appuyant sur deux murailles latérales de hauteur décroissante.
- Maisons édifiées sur les anciens remparts de défense.
- Le village était autrefois fermé par trois portes.
- La défense était centrée sur le donjon.
- Les bandes de constructions suivaient les courbes de niveau délimitant ainsi un réseau de voies « principales » parallèles, qui étaient reliées entre elles par des passages en escaliers.
- Château.
- 13e s.
- Vestiges.
- Bâtiment restauré.
- Haut bâtiment rectangulaire en petit appareil.
- Arcades.
- Auge de pierre dite de la dîme.
- Derrière une porte fortifiée.
- Ancienne mesure seigneuriale.
- Vieux four à pain.
- Rue du Four.
- Lavoir sous arcades.
- Place des Tilleuls.
- Ecomusée de la vallée de la Roudoule.
- Mémoire des Arts et Traditions Populaires.
Monuments chrétiens de Puget-Rostang
- Eglise de la Sainte-Trinité.
- Fin du 13e s. Eglise romane dont subsiste la nef avec des murs remaniés.
- 16e s. remplacement de l’abside par une travée de chœur.
- 18e s. Construction d’une abside formant un polygone à l’extérieur et un demi-cercle à l’intérieur. Plafond plat et décor rococo.
- 1871. Importants travaux : nouvelle sacristie, oculus percé, ancienne chaire murée, clocher surélevé et doté d’un campanile.
- 1998. Importants travaux.
- 2006. Restauration de la nef.
- Reproductions photographiques des œuvres de Louis Bréa.
- Nef unique rectangulaire prolongée d’un chœur.
- Abside avec un plafond demi circulaire animé d’une colombe avec nuage et rayonnement.
- Dans le fond de l’abside, deux couronnes « végétalisées » en stuc, encadrent à l’origine deux petits tableaux circulaires (tondo).
- Arc triomphal avec les trois vertus théologales : « Charité, Foi, Espérance » (le calice, la croix et l’ancre) encadrées par des têtes d’angelots. Décoration en stuc.
- Clocher quadrangulaire.
- Chapelle Saint-Julien.
- Chapelle de montagne.
- La chapelle est le but de pèlerinage annuel à la Pentecôte.
- Chapelle Sainte-Anne.
- 17e s. Toile.
Célébrités liées à Puget-Rostang
- Famille de Glandevès.
Fêtes, manifestations, marchés de Puget-Rostang
- Juillet. 26. Fête Patronale.
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