Marie Allard

L’une des plus populaires danseuses françaises de la seconde moitié du 18^e s.
Danse sur Rameau, Lully et Jean-Jacques Rousseau (Le Devin de Village).

Vie et Parcours de Marie Allard

Marseille 14 août 1742–Paris 14 janvier 1802.
Encore toute jeune à la mort de sa mère, elle étudie la comédie à Marseille, puis à Lyon.
1755 – 1756. Marie Allard gagne Lyon, puis Paris.
1756. Marie Allard se produit dans un divertissement à la Comédie Française et reçoit un accueil très chaleureux du public.
1760. Marie Allard a une brève liaison avec Gaëtan Vestris qui lui enseigne la danse. Elle donne naissance à un fils Auguste Vestris.
1761 – 1781. Après avoir joué à la Comédie Française, elle est engagée à l’Académie Royale de Musique (futur Opéra de Paris) dans Zaïs de J.-Ph. Rameau.
Pendant une dizaine d’années, Marie Allard interprète 35 rôles différents à l’Opéra.
1. Sa technique remarquable de ballet est particulièrement appréciée.
2. Le public aime sa joie, sa vivacité qu’elle exprime dans des gavottes, des rigaudons, des tambourins et sa célèbre « gargouillade », un difficile entrechat combiné avec un rond de jambe en l’air.
1766. Marie Allard est 1^ère danseuse aux côtés de Dauberval dans Sylvia.
1778. Marie Allard s’illustre comme l’une des deux bergères des Petits Riens réglés par Noverre sur une musique de Mozart.
1780. Dernière création à Paris dans Laure et Pétrarque sur une musique de Causeille.
Marie Allard est protégée par le duc de Mazarin.
1781. Marie Allard abandonne la danse pour des questions de corpulence.
1. Sa vie privée, très frivole est émaillée de scandales.