Jeux de Boules


 

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Jeux de Boules en Provence


 

  • Les Jeux de Boules sont attachés à la Provence en image et dans la réalité. L’histoire des jeux de boules nés en Méditerranée est plusieurs fois millénaire.
  • La pratique est très répandue en Provence où les places des villes et des villages sont souvent animées par des parties.
  • Les joueurs de boules sont des provençaux tout autant que les touristes en visite. Ils sont nombreux, de tous âges, de toutes conditions sociales et de tous les pays.

 

Histoire des Jeux de Boules en Provence


 

  •  9.000 ans av. J.C. Une mystérieuse pierre en Turquie, à Catal Huyuk, attesterait de l’ancienneté des jeux de boules.
  • 5.200 ans av. J.C. Les billes de porphyre trouvées dans la tombe d’un jeune enfant égyptien semblent confirmer cette universalité et cette précocité des jeux de boules ou de billes.
  • Haute Egypte . Des stades de jeux d’adresse se multiplient.
  • Antiquité Grecque. Dans l’Iliade, au chant XXIII, Homère présente des héros grecs rivalisant à lancer un bloc de fer brut. « La petite sphère » devient un jeu populaire.
  • Antiquité romaine. Les Romains inventent le but (le cochonnet) et ils introduisent les boules en Gaule par les villes de Massilia (Marseille) et Lugdunum (Lyon)… des marins rhodiens auraient également contribué à cette « importation ».
  • 11ème s. Le romain Julius Pollux racconte le jeu du porteur de l’Ephédrisme. Les joueurs devaient tirer sur une pierre placée à distance. Celui qui comptait le moins de touches devait porter sur son épaule le gagnant qui l’obligeait à marcher les mains sur les yeux vers la pierre cible.
  • 1369. Sur recommandation de Duguesclin, le Roi Charles V interdit « les jeux de palmes, de quilles, de boules » accusés de distraire les soldats de l’entraînement.
  • 1630. «  Ce divertissement était celui des bourgeois et des petites gens » (Furetière).
  • 1697. Le Synode de France interdit aux ecclésiastiques de « jouer aux boules dans les lieux publics ».
  • 1720. Une gravure de Jacques Rigaud (Musée du Vieux Marseille) montre une partie de boules dans la campagne Marseillaise.
  • 1782. Un Marseillais qui organise des parties sur le chemin de Notre-Dame-du-Mont est cité en justice par les riverains qui ont peur d’être blessés.
  • 1792. Le 28 avril, des soldats jouant aux boules dans un dépôt de munitions provoquent un tragique accident dans l’ancien couvent des Récollets à Marseille (38 morts et de nombreux blessés).
  • 1826. Dans sa « Statistique des Bouches-du-Rhône », le comte de Villeneuve cite le « Butaban » comme le « jeu de boulerie » le plus courant. Joué avec des boules en buis de tailles identiques et alourdies par du plomb, ce jeu consiste à atteindre un but fixé en un minimum de coups. La compétition se déroule le plus souvent sur une distance de un kilomètre. Un Aixois réussit, en 1772, à couvrir la distance Aix – Marseille en 500 coups! Cet exploit lui rapporta 50 écus d’or.
  • 1828. création du « Cercle des boulomanes » dans un relais de chasse. Ce serait le plus ancien club Marseillais.
  • 1839. Le violoncelliste Nicolo Paganini venu à Marseille, joue aux boules avec le notaire Me Brun (!) à l’Estaque au Château Fallet.
  • 1870. Le 22 octobre, à Marseille, le proconsul républicain Esquiros publie un avis aux campagnes et reproche aux gardes nationaux de trop jouer aux boules.
  • 1884. « De toutes les sociétés marseillaises formées dans un but de divertissement spécial, la plus importante, sans contredit, est celle des boulomanes. »… « A Marseille le plus ancien emplacement consacré à cette récréation fut à la Tourette…les autres jeux de boules furent établis sous les remparts de la Joliette, du Cours et de La Canebière...» (Le Caducée. Tome VII. Archives municipales de Marseille).
  • 1884. Premier règlement et première compétition « moderne » de boules.
  • 1907 ou 1908 mais en tout cas le 10 juillet. Sur le terrain Béraud à La Ciotat, Jules le Noir que l’on dit souffrir de rhumatismes a l’idée de jouer les pieds tanqués dans un cercle qui doit être à 5 – 8 mètres du but. La pétanque est née. Les joueurs de cette première partie sont: Mr. Sibon (poissonnier), Mrs. Bassino et Delmastro (commerçants), Mrs. Chaschin, Cassela, Jacoulin et Salin, Vignaldi.
  • 1908. Création du Concours de Boules du Petit Provençal devenu ensuite le Concours de Boules Le Provençal. Il fait partie des compétitions sportives les plus anciennes de la planète. Son créateur était Arthur Gibassier que Jean Bouin appelait « La Gibasse ».
  • 1910. Joseph Pitiot organise à La Ciotat le premier concours de pétanque qui réunit 8 doublettes.
  • 1922. Création de l’Union Nationale des Fédérations Boulistes qui deviendra La Fédération Nationale de Boules en 1933, la Fédération Française de Boules en 1942 et la Fédération Française du Sport-Boules en 1980.
  • 1924. L’apparition de l’intégrale (boule en bronze coulé) met fin aux boules de buis cloutées qui avait fait la réputation du village d’Aiguines à la frontière du Var et des Alpes de Haute Provence.
  • 1928. Jean Blanc réalise la première boule en acier.
  • 1945. Batistin Caracou est le promoteur de la pétanque.
  • 1945. Création de la Fédération Française Bouliste du Jeu Provençal et de la Pétanque au Bar « O Central », à Marseille.
  • 1946. Premiers championnats de France de Pétanque (Messieurs). Ils se déroulent à Montpellier et voient la victoire de la triplette du « 13 » Bezza, Biancotto et Merlo.
  • 1946. Premiers championnats de France de Jeu Provençal (Messieurs). Ils se disputent à Marseille et voient la victoire de la triplette du « 13 » Nanini, Petri et Passerini ».
  • 1947. Création du championnat du Monde de Boules.
  • 1958. Le 8 mars, est créée la Fédération Internationale (F.I.P.J.P.).
  • 1959. Création du championnat du Monde de Pétanque qui se déroule à Spa, en Belgique (Triplettes Messieurs).
  • 1962. Naissance du Mondial La Marseillaise à Pétanque à l’initiative de Paul Ricard en coopération avec le quotidien La Marseillaise et Michel Montana.
  • 1966. Création du championnat de France de Pétanque Tête-à-tête ou individuel.
  • 1977. A Luxembourg, Rouvière, Luchesi et Calenzo sont champions du Monde pour la seconde fois. Aucune triplette du « 13 » n’a conquis ce titre depuis.
  • 1977. Création du championnat de France Féminin de Pétanque (Doublettes). Il se dispute à Nevers. Madame Chanteduc et Mlle Innocenti du Var remportent le titre. Mlle Innocenti gagnera encore en 1981, 1982 et 1983 ce qui constitue un record  égalité avec Mme Gros du Var (1980, 1981, 1982 et 1983).
  • 1978. A Brive, Calenzo, Rouvière et Luchesi remportent la dernière victoire d’une triplette du « 13 » au Championnat de France à Pétanque.
  • 1978. Création du Championnat de France de Pétanque Coporatif (Triplettes).
  • 1983. Premiers Jeux Mondiaux à la Pétanque Masculin (Tous les 4 ans). Les Jeux Féminins se disputeront à partir de 1989.
  • 1987. Premier Championnat du Monde de Pétanque Jeunes (Triplettes).
  • 1988. Premier Championnat du Monde de Pétanque Féminin (Triplettes).
  • 1992. Création du Trophée National des Vétérans à la Pétanque (Triplettes).

 

Règles et vocabulaire des jeux de boules


 

Les différentes formes de jeux de boules

  • Le Jeu Provençal et La Pétanque.
    1. La Pétanque et le Jeu Provençal sont proches par les principes de jeu, les mouvements, les boules utilisées et le développement géographique avec une forte concentration dans le Sud (est et ouest et sur la région parisienne).
  • La Lyonnaise.
    1. La Lyonnaise a des conditions de jeu et un développement historique et géographique sensiblement différents.

 

Vocabulaire des Jeux de Boules

  • Aboule. Instrument de mesure: mètre, ficelle, canne, brindille, fil de fer…ceinture de pantalon (cf le célèbre Marius Martel de Sénas.
  • Arrondir. Imprimer un mouvement de rotation à une boule tirée.
  • Assomer. Envoyer haut une boule pointée afin qu’elle s’écrase au sol en roulant très peu.
  • Balayer. Nettoyer le terrain en enlevant les obstacles ou en rendant le sol plus lisse. Formellement interdit!
  • Banaste. Corbeille d’osier pour le transports des fruits ou des poissons. Par extension, sert à transporter les boules mais sert également à des expressions « Il t’en faudrait une banaste / Tu rates tout », « Ils ont rempli une banaste / Ils ont réussi un maximum de points lors d’une mène », « Tu as un cul comme une banaste »…
  • Blesser. Déplacer de trop peu une boule frappée.
  • Bouchon. Petite boule en buis servant de but. Son origine est le mot provençal « bocho / boule ».
  • Boulhonnette. Appareil de détection des boules truquées.
  • Bouliste. Boulomane ou joueur de boules. Mot admis au Dictionnaire de l’Académie en 1955, contre l’avis de Marcel Pagnol qui le trouvait dépourvu de saveur provençale.
  • Cadrages. Dans un concours, les parties destinées à ramener le nombre total des équipes engagées à une puissance de 2 ( 4, 8, 16, 32…).
  • Canonnier. Le tireur de l’équipe.
  • Carreau. Coup par lequel on chasse la boule de l’adversaire tout en prenant sa place.
  • Casquette. On fait une casquette quand la boule tombe sur une autre en la bougeant très peu.
  • Cochonnet. Autre nom du bouchon ou du but.
  • Consolante. Partie destinée aux perdants des premières parties d’un concours.
  • Démarquer (se). Enlever avec sa boule un point qui était acquis.
  • Donne ou Donnée. Endroit du terrain où l’on envoie la boule en pointant.
  • Dormeuse. Boule difficile à déloger par sa distance ou sa position.
  • Doublette. Equipe de deux joueurs ou joueuses, chacun ayant généralement 3 boules.
  • Eclater. Tirer dans le tas et déloger plusieurs boules à la fois.
  • Effet. Imprimer un mouvement rotatif à une boule pointée qui la fera tourner après avoir touché le sol.
  • Embouchonner. Coller une boule au bouchon.
  • Fanny. « Faire Fanny » c’est perdre sans marquer un seul point. Les expressions « embrasser Fanny » ou « baiser Fanny » désignent la « punition » infligée aux perdants qui, à défaut de s’exécuter sur une jeune femme, se fait sur une postiche ou sur une mascotte.
    1. FANNY ETAIT ANGLAISE (La vraie histoire de Fanny)
    2. Quand John Cleland écrit les « Memoirs of Fanny Hill » en 1749, il ne se doute pas que son roman pornographique remuera bien des vagues au début du XXème siècle avec un procès célèbre ni que le mot Fanny deviendrait un mot de l’argot courant britannique désignant en anglais l’organe sexuel féminin. Il ne pouvait pas non plus penser que sa Fanny traverserait le Channel  pour remplacer Fannette dans les histoires populaires Françaises avant de devenir une référence des boulodromes…
    3. FANNY ETAIT D’ORIGINE ROMANESQUE (La vraie histoire de Fanny)
      1. Personne ne doute du fait que Fanny est née dans un roman d’Ernest-Aymé Feydeau édité en 1858 et que Marcel Pagnol en a fait un personnage de sa Trilogie (1932) pour renforcer cette origine romanesque…
    4. FANNY ETAIT LYONNAISE ! (La vraie histoire de Fanny)
      1. A Lyon dans la deuxième moitié du 19e s., vivent les Dubriand, une famille d’honorables petits commerçants en herbes et plantes médicinales. A 25 ans, leur fille Fanny fait leur désespoir : elle se néglige et vit en marginale traînant sur les boulevards et dormant souvent à la belle étoile. Elle est connue des soldats de la caserne vers le Clos Jouve à qui elle pourrait bien avoir négocié ses faveurs… mais elle fréquente également les terrains de boules qui sont aussi à forte densité de population masculine. Un jour nait l’idée d’un gage pour une équipe perdante qui n’a pas marqué un seul point et Fanny fait son entrée dans la légende des boules: moyennant quelques sous, elle se tourne et soulève ses jupes devant les « malheureux » perdants… Le jeu  deviendra une habitude et sur tous les terrains de boules on sait désormais ce que signifie un zéro au compteur et une cloche qui sonne…
      2. Combien de Fanny  de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les matières et de toutes les couleurs les boulistes du monde entier ont-ils embrassées avant de sortir quelques sous pour alimenter la trésorerie d’une société de boules ?
    5. FANNY ETAIT DU NORD ! (La vraie histoire de Fanny)
      1. Selon M.Giacomoni, pendant la guerre de 14-18 au Grand-Lemps (bien au-delà de Montélimar), la servante du café se laissait embrasser par les clients qui perdaient sans marquer un seul point. Un jour, vint le tour du maire de demander une consolation et Fanny (pour une raison encore inconnue des historiens et des politologues) grimpa sur une chaise, retroussa ses jupe et demanda au maire de l’embrasser ce que ce dernier fit sans tarder…La vraie tradition de Fanny était née.
    6. FANNY EST PROVENCALE MAIS C’EST UNE LEGENDE ! (La vraie histoire de Fanny)
      1. La tradition du baise-cul est bien plus ancienne que toutes ces histoires nordiques et elle est provençale. Frédéric Mistral indique dans son Dictionnaire de la langue provençale (1878) qu’autrefois « au jeu de piquet, celui qui ne comptait que 27 points dans son jeu avait la possibilité de faire pic s’il consentait à baiser par trois fois le derrière de son adversaire ». Selon Mistral toujours « faire beisa cuou / faire baiser le cul » signifie faire capot et « baiser le cul du chandelier » est un gage infligé aux perdants de jeux de société. C.Q.F.D.

 

Vocabulaire des Jeux de Boules (suite)

  • Fer. Tirer au fer ou frapper au fer signifie tirer directement sur une boule sans toucher le sol auparavant.
  • Figue. Tirer aux figues c’est mal tirer.
  • Gari. Autre nom du bouchon ou du cochonnet.
  • Graton: pierre qui gêne la trajectoire et, par extension, tout obstacle.
  • Fuser. En heurtant un objet dur comme une pierre, la boule accélère brusquement.
  • Longue. Autrement appelée « jeu provençal », « provençale » ou « trois pas », elle est directement à l’origine de la pétanque.
  • Longuiste. L’autre mot (affreux) pour désigner un joueur de « longue ».
  • Lunette. Deux boules côte à côte.
  • Mène. Temps de la partie pendant lequel les joueurs jouent toutes leurs boules. Une partie comprend plusieurs mènes.
  • Oreille. Côté d’une boule, « tirer sur l’oreille ».
  • Outil. Cette appellation désigne les boules.
  • Palet. Expulsion de la boule tirée et remplacement instantané. Synonyme de « carreau ».
  • Plomber: action de porter, de faire faire une trajectoire « en cloche » à la boule.
  • Pointer. Essayer de placer sa boule le plus près possible du but ou tout au moins à l’endroit optimum compte tenu de la tactique de jeu.
  • Port. Distance rond – bouchon.
  • Portée. Position debout du pointeur. La demi-portée désigne la position genoux fléchis ou accroupie.
  • Rafle, raspaillette ou raclette. Façon de tirer en envoyant la boule tirée loin devant l’objet visé.
  • Rentrer. Pousser une boule en pointant pour la rapprocher du but.
  • Rond. Ce mot désigne le cercle de lancer.
  • Roulette. Instrument de mesure entre le rond et le but. Position accroupie du pointeur.
  • Saucisson. Mauvais point.
  • Sautée. Dans le tir à la sautée, on tire une boule située derrière une autre. Sauter désigne le fait de rebondir en passant au-dessus d’une autre boule.
  • Tenir le point ou tenir: Avoir le point
  • 13. Chiffre magique à la pétanque, la partie est gagnée!

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Tir Pétanque © Fotolia.com

  • Tirer. Le tireur est celui qui doit chasser les boules de l’adversaire placées près du but. On distingue le « tireur en premier » du « milieu » qui tire quand le premier est désarmé. on distingue le « tir au fer », le « tir à la rafle »…
  • Trou. Le fait de rater une boule visée sur un tir se dit « faire un trou ».

 

La Pétanque


 

  • L’origine de son nom vient du provençal « Pés tanqués ou pieds tanqués » qui signifie pieds joints et qui touchent le sol.

 

Equipements de la Pétanque

  • Boules. En bois (le plus souvent en buis), puis cloutées afin de mieux résister aux chocs avant d’être en métal: bronze et aluminium (1923). Elles ont été ensuite fabriquées en bronze coulé (1924 ) et se sont appelées intégrales. En 1928, Jean Blanc réalise la première boule en acier. Leur poids officiel est compris entre 650 et 800 grammes, leur diamètre est de 70,5 à 80 mm. Les boules de pétanque sont identiques à celles du Jeu Provençal mais plus petites et plus légères que celles de la Lyonnaise. Les « Boules Bleues » fabriquées à Marseille sont réputées.
  • Une nouvelle boule révolutionnaire est apparue sur le marché en 1996. Elle se nomme V.M.V., V comme Vartan Berberian le concepteur, M comme Marle le forgeron et S comme Salvador (Henri) le parrain. Couverte de plots, cette boule de 700 gms aurait une meilleure adhérence au sol.
  • Plusieurs appellations désignent les différentes boules: X, XX, ZX, XXXX, ATX, SUPER, 110, 120 RL, GTI….leur choix se fera sur les conseils de professionnels en fonction de la taille de la main, du style, de la technique de lâcher et du terrain.
  • En  général, les pointeurs préfèrent les boules plus petites que celles des tireurs. Le striage est également dépendant du joueur, le tireur préférant le plus souvent la boule lisse.
  • But. Appelé « cochonnet », il a toujours été réalisé en buis. Son diamètre varie de 25 à 35 mm de diamètre.

 

Règles de Base de la Pétanque

  • Le cercle de lancement doit mesurer entre 35 et 50 cm de diamètre.
  • La distance de jeu est comprise entre 6 et 10 mètres.

 

Les exercices du Tireur

  • Pour devenir le roi du carreau il faut beaucoup de qualités physiques et mentales et, comme dans tout sport, les exercices ou les jeux sont recommandés. Parmi les « classiques » du genre on signalera les suivants :
    • La boule pendue: viser une boule qui se balance suspendue à une branche par une cordelette.
    • La boule sur le bois: la boule est placée sur un monticule, sur le culot d’une bouteille ou sur une surface particulière (bois, goudron…).
    • La boule cachée: la boule est placée dans un trou ou au milieu de feuilles d’arbre.
    • La boule à la sautée: frapper une boule placée derrière une autre.

 

Le Jeu Provençal


 

  • Il se joue sur une distance de jeu de 15 à 20 m en 11 points jusqu’en quart de finale et en 13 points ensuite. On pointe sur un pied et on tire en effectuant 3 pas avec des boules allant de 7,05 cm à 8 cm de diamètre et pesant 650 à 800 g.
  • 1996. De nouvelles dispositions ont été appliquées au jeu: création de catégories Minimes et Cadets, distance maximale pour les Seniors ramenée de 21 à 20 mètres.

 

Le Sport-Boule (Jeu Lyonnais)


 

Règles de base du jeu Lyonnais

  • Dans les épreuves traditionnelles, le principe général est comparable à celui des autres jeux de boules puisqu’il s’agit de placer le maximum de boules près du but, de défendre ses points en chassant, par le tir, les boules de l’adversaire et que les parties sont en 11 à 13 points.
  • Les spécificités sont les suivantes:
    1. Le but doit obligatoirement s’arrêter dans un cadre  de 5 m.
    2. Les boules peuvent déborder sur la zone de 2,5 m juste avant la ligne de fond. Elles sont annulées si elles dépassent la ligne située à 50 cm de l’extrémité du terrain.
    3. Le tireur prend un élan de 4 ou 6 appuis avant de lancer sa boule en l’air. Avant qu’il ne tire, un arc de cercle de 50 cm de rayon a été tracé devant la boule (ou le but) à chasser. Le coup n’est bon que si la boule de tir tombe à l’intérieur de l’arc de cercle ou directement sur la boule à frapper.
    4. Les boules ont un diamètre de 90 mm à 110 mm et un poids de 700 g à 1.300 g. Elles sont lancées la paume de la main tournée vers le sol, les doigts accolés et avec le bras effectuant un mouvement de balancier assez ample sans être plié.

 

Existent également le Jeu de boule parisienne qui se pratique dans une grande cuvette dont les bords conduisent la boule vers son but et la boule de fort qui est allongée sur les côtés et dont le développement s’est fait en Anjou.

 

Site expert


 

 

Livres liés à Jeux de Boules en Provence


 

Fabuleuse_Histoire_Petanque

2013. La Fabuleuse Histoire de la Pétanque. Martine Pilate. Editions Lucien Souny.

 

Pétanque-de-Compétition

2008. La Pétanque de Compétition. Pierre Fieux. Les Presses du Midi.

 

Grand-Livre-de-la-Pétanque

1998. Le Grand Livre de la Pétanque. Albert Mathieu et Gilles Durieux. Canal + Editions.

 

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