Histoire de l’Escrime en Provence


Escrime en Provence. © fovivafoto – Fotolia.com

 

Accueil Provence 7

Histoire de l’Escrime en Provence


 

  • Jusqu’à la Renaissance, l’usage d’armes lourdes favorisait la force corporelle plus que la vitesse et l’adresse.

 

Tradition française de l’Escrime


 

Armes lourdes médiévales © darksouls 1 – Pixabay.com

Escrime classique : armes d’estoc © juliacasado1-Pixabay.com

 

  • Depuis les Gaulois formés très jeunes au maniement de lourdes épées jusqu’aux Chevaliers du Moyen-Age, la tradition française du combat singulier favorisait les armes pesantes.
  • L’apparition des armes d’estoc plus légères est à l’origine de grands changements et notamment de l’extension de la profession de Maître d’armes.
  • Longtemps obligatoire dans l’armée, la pratique de l’Escrime a bénéficié en France de la rivalité des équipes civiles et militaires.

 

L’Ecole Provençale d’Escrime


 

  • L’escrime en Provence a une tradition d’excellence nationale et internationale héritée d’une longue histoire.
  • L’escrime provençale profite de l’influence de deux grandes écoles :
    1. L’école française.
    2. L’école italienne.
  • Des pôles d’excellence se sont développés en Provence.
    1. Aix-en-Provence (13).
    2. Marseille (13).
    3. La Principauté de Monaco.

 

Grandes dates de l’Escrime dans le Monde et en Provence


 

  • 1190 av. J.-C. Afin de célébrer sa victoire sur les Lybiens, le Pharaon Ramsès III organise une compétition sportive présentant de l’escrime.
    1. Rien ne manque : les armes sont mouchetées, les mains sont protégées par une garde analogue à celle du sabre et les « escrimeurs » ont le visage protégé par un masque.
  • 16e s. L’école Italienne accomplit de très grands progrès.
    1. Les Italiens découvrent l’avantage de l’estoc sur la taille et préconise l’emploi de la pointe.
    2. L’Ecole Italienne invente les « fioreti » ou fleurets ainsi dénommés à cause de la ressemblance du bourrelet protecteur de la pointe ou « mouche » avec un bouton de fleur.
  • 1573. Henry de Sainct-Didier, gentilhomme provençal, est le premier à avoir établi une réglementation des actions offensives et défensives .
    1. Sa publication lui vaudra le titre de « Fondateur de l’escrime en France« .
    2. Il explique les actions types au moyen de figures qui en montrent la décomposition.
  •  Fin du 16e s. L’école Française poursuit la classification méthodique des figures.
  • 1648. Vincent Franquin de Saint Ange, recruté comme professeur de Louis XIV âgé de 9 ans, perfectionne règles et techniques.
  • Fin 18e s. Fin du règne de Louis XV.
    1. Ouverture d’une Académie d’escrime rue d’Aubagne et rue Thubaneau, à Marseille.
    2. Sa Société est l’une des plus réputées de France.
  • 18e s. Joseph Bologne de Saint-George, plus connu sous le nom de Chevalier de Saint-George ou, plus simplement, Saint-George (Guadeloupe v. 1747, décédé le 12 juin 1799), est un escrimeur et compositeur et musicien français.
  • 1852. La création de l’Ecole de Joinville donne un nouveau départ à la formation des Maîtres.
    1. L’Ecole Française acquiert une réputation mondiale que seuls les Italiens lui disputent.
  • 1870 – 1871. La défaite de Sedan provoque en France un mouvement favorable aux exercices physiques, en particulier à l’Escrime et à l’épée, arme moins élégante et chargée de valeurs de combat.
  • 1882. L’Union des Salles d’Armes de France réunit les cercles où l’on enseigne l’escrime.
    1. L’Union changera d’appellation plus tard pour devenir la « Société d’Encouragement à l’Escrime« .
  • 1896. Le fleuret individuel (pas disputé en 1908) et le sabre individuel sont inscrits au programme des premiers JO. des temps modernes.
  • 1900. L’épée individuelle entre à son tour aux J.O.
  • Vers 1900. La Société d’Escrime de Marseille est l’un des premiers Clubs de France.
  • 1904. Les JO. accueillent, pour la première fois, le fleuret par équipes (non disputé en 1908 et en 1912).
  • 1906. Création de la Fédération Française des Salles d’Armes et Sociétés d’Escrime de France.
    1. Mise sur pied du Championnat de France de fleuret, d’un Championnat scolaire et d’un Challenge interclubs à l’épée.
  • 1908. Sabre et Epée par équipes entrent aux J.O.
  • 1924. Débuts de l’escrime féminine aux J.O. avec le fleuret individuel.
  • 1931. Le Suisse M. L. Palan construit le premier appareil électrique destiné à valider les touches.
    1. L’appareil sera adopté pour l’épée lors des Championnats d’Europe de 1934.
  • 1936. L’épée est électrique pour la première fois aux J.O. de Berlin.
  • 1940. Alors que l’escrime féminine est prospère depuis le début du siècle dans les Pays Nordiques, en Hollande et en Angleterre, ce n’est qu’à partir de cette année qu’elle prend une certaine expansion en France.
  • 1950. L’ingénieur italien Carmina met au point un mode de contrôle électrique pour le fleuret qui sera adopté pour les Championnats du Monde de 1955 et les J.O. de 1956.
  • 1956. Le fleuret est électrique pour la première fois aux J.O. de Melbourne.
  • 1960. 36 ans après le fleuret individuel dames et 56 ans après le fleuret par équipes messieurs, le fleuret par équipes dames est inscrit aux J.O. de Rome.
  • 1992. Le sabre est électrique pour la première fois aux J.O. de Barcelone.
  • 1995. Les aixoises Marie-José Alibert, Clothilde Magnan et Delphine Roqueplo sont Championnes de France au fleuret.
  • 1996. Aux J.O. d’Atlanta l’épée individuelle et par équipes dames devient une nouvelle épreuve reconnue.

 

Quelques règles relatives à l’escrime


 

Escrime_Fotolia_3396415

© fovivafoto – Fotolia.com

 

Compétitions. (Règles des J.O.).

  • Lors des tournois individuels, le vainqueur est celui ou celle qui réussit en premier 15 touches.
    1. La formule se fait par élimination directe à partir de 32ème de finale et la Médaille de Bronze se dispute entre les vaincus des demi-finales.
  • Par équipes. 12 équipes. 3 tireurs par équipe.
    1. La victoire entre 2 pays revient à celui qui atteint le premier 45 touches.
    2. Chaque équipe additionne les touches de ses trois tireurs qui se relaient quand la marque de l’équipe qui mène atteint les chiffres de 5, 10, 15….
    3. Chaque tireur dispose de trois assauts contre chacun des trois tireurs de l’équipe adverse.
    4. Chaque assaut ne peut excéder 3 minutes. Si les 5 touches ne sont pas atteintes durant ces 3 minutes, les tireurs suivants entrent en action et tirent jusqu’à ce que l’un d’eux totalise 10 touches ou qu’un nouveau délais de 3 minutes se soit écoulé. La formule est celle de l’élimination directe.

 

Pôles d’excellence de l’escrime en Provence


 

Aix-en-Provence (13)

  • La cité du Roi René est un des hauts lieux de l’Escrime Française et Mondiale.

 

Principauté de Monaco

  • Champions et compétitions internationales se multiplient.

 

Sites experts Escrime en Provence


 

 

Livres liés à Escrime en Provence


 

Histoire-de-l'Escrime

2013. L’histoire de l’escrime. Un siècle de Fédération internationale d’escrime (1913-2013). Editions Atlantica.

 

Fondamentaux-de-l'escrime

2010. Fondamentaux de l’escrime fleuret, épée, sabre : s’initier et progresser. Joël Capoani. Jean-Christophe Damaisin d’Ares. Eric Srecki. Michel Dalsace. Editions Amphora.

 

L'Escrime

2000. L’Escrime : La Technique – La Pratique. La Compétition. Jean-Philippe Parade. Gilbert Gérard. Editions Milan.

 

Timbres liés à Escrime en Provence


 

Escrime_Prince_AlbertIII_ti

 

Articles liés à Escrime en Provence


 

  • Cliquer sur une image-lien pour afficher l’article correspondant.

 

 

Translate »